Yémen : les ventes d’armes attisent le conflit
L’Arabie saoudite est de très loin le premier acheteur d’armes françaises, et les leaders politiques hexagonaux sont aux petits soins avec les dirigeants du royaume pour perpétuer cette manne. Cette « obsession saoudienne » fait bon marché des droits de l’homme et des risques d’utilisation des armes françaises dans le conflit actuel au Yémen, où la coalition saoudienne est accusée de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens, les ventes d’armes françaises font partie du domaine réservé de l’exécutif, sans transparence ni débat public. 1
Ci-dessous le communiqué signé, le 23 mars 2016, par 8 organisations, dont la FIDH, suivi d’une motion votée par le Parlement européen le 25 février 2016.