
« Code noir, les révoltés du Gaoulet » : un podcast en six épisodes sur la violence de l’esclavage en Martinique
un podcast en six épisodes sur la violence de l’esclavage en Martinique
un podcast en six épisodes sur la violence de l’esclavage en Martinique
La Fondation pour la mémoire de l’esclavage et vingt ONG demandent à la France d’assumer sa responsabilité historique dans le drame que vit la population haïtienne.
Janoé Vulbeau est chercheur en sciences sociales et danseur hip-hop et contemporain. Spécialisé dans les sciences politiques, l’histoire et la sociologie, il s’est formé à l’école du Ballet du Nord
Après George Floyd, une nouvelle arrestation par la police aux États-Unis a conduit à la mort d’un Afro-Américain. Une vidéo montre Frank Tyson, 53 ans, menotté, répétant plusieurs fois : « Ils essaient de me tuer ».
En 1789, les deux tiers du commerce extérieur de la France se faisaient avec sa colonie antillaise de Saint-Domingue, laquelle représentait le plus grand marché de la traite européenne des
Flore Bois Gaillard, marronne antillaise révoltée sous la Révolution Française
512 pages, 25.00 €. Présentation de l’éditeur 1492 a subjugué le monde. On retient de l’aventure de Christophe Colomb sa « découverte » d’un continent providentiel, révélant à la fois
Vertières, Haïti, 18 novembre 1803 : le basculement du monde Par Frédéric Thomas. Publié par le CETRI le 28 décembre 2023. Source Dans Après Vertières. Haïti, épopée d’une nation, Jean-Claude Bruffaerts
Après la mort de l’historien Jean-Pierre Sainton le 22 août 2023, l’historienne Michelle Zancarini-Fournel revient, dans un texte d’hommage qu’elle nous a confié, sur la biographie politique et intellectuelle de ce dernier. Elle évoque leur « amitié politique », faite d’échanges et de collaborations commencées en 2009 lors du mouvement social antillais contre la profitation. Elle précise aussi le rôle de Jean-Pierre Sainton dans la constitution d’une commission historique sur « les événements traumatiques des Antilles (décembre 1959, juin 1962, mai 1967) », qu’il n’avait pas voulu présider, qui a été présidée par Benjamin Stora et dont elle fut en charge du dossier sur le massacre de Mai 67. C’est aussi l’objet de la dernière publication de l’historien guadeloupéen aux éditions Libertalia dont notre site a rendu compte.
Les éditions Libertalia ont publié en mai 2023 Massacrer et laisser mourir, un livre coordonné par Elsa Dorlin, avec les contributions de Jean-Pierre Sainton et Mathieu Rigouste. Il revient sur la sanglante répression par l’Etat français d’un mouvement de grève qui fit plusieurs dizaines de victimes, perpétrée sur ordre du préfet Pierre Bolotte. Ce pacificateur colonial était en 1957 l’un des responsables civils de la « bataille d’Alger », il sera plus tard préfet de la Seine-Saint-Denis, où il inventera la Brigade Anticriminalité (BAC), particulièrement mise en cause à l’été 2023 dans la violente répression des révoltes urbaines consécutives à la mort du jeune Nahel. On lira la présentation de l’éditeur ainsi qu’une recension de ce livre par Youness Bousenna dans Le Monde.
Dans Une écologie décoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caribéen, publié au Seuil en 2019 et en anglais par Polity press en 2022, le politiste martiniquais Malcolm Ferdinand avance que « l’environnementalisme a inventé un récit de la Terre et une manière de parler des changements climatiques et écosystémiques qui occultent totalement les destructions humaines et environnementales qui ont été causées par les colonisations, les impérialismes et les esclavages ». Depuis l’espace caribéen, fortement marqué par l’histoire coloniale et dont il est un spécialiste, évoquant notamment le scandale du pesticide chlordécone, il invite à « penser une écologie décoloniale ». Nous publions ici une recension de son livre par Laurie Gagnon-Bouchard dans La vie des idées, ainsi que deux entretiens avec l’auteur.
Journaliste à Guyaweb, Hélène Ferrarini publie, aux éditions Anacharsis, Allons enfants de la Guyane. Éduquer, évangéliser, coloniser les Amérindiens dans la République. Un livre qui, selon Mediapart, documente « grâce à de nombreuses archives et témoignages ce qui constitue l’un des plus grands traumatismes contemporains des familles amérindiennes de Guyane, mais qui demeure pourtant l’un des plus grands tabous de la société guyanaise, de l’État français et de l’Église catholique en France ». On trouvera ci-dessous l’article de Marion Briswalter, de Guyaweb, la critique de Zoé Courtois dans Le Monde et l’accès à des extraits et à l’introduction de ce livre.