Lors d’un déplacement en Bretagne, jeudi 1er juin, Emmanuel Macron a plaisanté sur ces fragiles embarcations à bord desquelles de nombreux migrants comoriens périssent en tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait-il lancé. Ces propos, qui ont déclenché la polémique, montrent combien les esprits sont encore marqués par un imaginaire colonial.
Une avocate du barreau de Mamoudzou, Fatima Ousseni, présidente du Festival d’arts contemporains des Comores dénonce la persistance de schémas racistes imaginaires qui survivent dans la pensée républicaine moderne.