
Loi Refondation Mayotte et violence politique (2), par Daniel Gros
Pour le référent à Mayotte de la LDH, la loi Refondation Mayotte criminalise l’ensemble des actes de la vie des populations autochtones habitant sur l’ile.

Pour le référent à Mayotte de la LDH, la loi Refondation Mayotte criminalise l’ensemble des actes de la vie des populations autochtones habitant sur l’ile.

Grâce à la Loi Refondation Mayotte, l’État français s’est donné les moyens juridiques de poursuivre sa politique contre les populations pauvres et cherche à les déplacer vers les Comores.

LSD part à Mayotte, 101ème et dernier des départements français où la frontière tue toujours plus, la jeunesse abandonnée fait face au chômage et à l’errance, l’habitat insalubre s’étend, et

Publié par Yves Guéchi dans son blog Mediapart le 13 juillet 2025.Source. Kwassa-kwassa comorien © Yves Guéchi Dans l’imaginaire collectif français, Mayotte évoque rarement autre chose qu’un territoire lointain, exotique, insulaire,

Nous reprenons ci-dessous l’article de Nicolas Butor et de Benoît Godin publié le 2 mai 2025 dans Billets d’Afrique, le mensuel de l’association Survie. Le Rassemblement national (RN) en rêvait,

Conseiller principal d’éducation (CPE) à la retraite, représentant de la Ligue des droits de l’Homme à Mayotte, ce septuagénaire y écrit des articles pour informer sur les atteintes aux droits

Le référent de la LDH à Mayotte fait le bilan de l’action gouvernementale après le cyclone Chido.

Alors que Mayotte ravagée et meurtrie par le cyclone Chido n’est toujours pas secourue comme devrait l’être un département français, nous revenons sur les causes historiques de cette situation dramatique.

Dans l’entretien qu’il nous accordé, Rémi Carayol, auteur de « Mayotte. Département colonie » (La Fabrique), revient sur les implications pour les Mahorais du « choix de rester colonisés ».

Alors qu’à la mi-mai 2023 l’Etat français poursuit l’opération sécuritaire « Wuambushu » à Mayotte, un livre du sociologue Nicolas Roinsard, publié en 2022 aux éditions du CNRS, permet de mieux comprendre la situation dans ce département français. Dans Une situation postcoloniale. Mayotte ou le gouvernement des marges, après sept années de voyages d’étude de terrain réguliers à Mayotte, l’auteur revient sur « le récit mythifié » de la prise de possession française de Mayotte en 1841. Il analyse les effets concrets de la départementalisation sur la société mahoraise. Enfin, il décrit le parcours de ces mineurs isolés qui tombent dans la délinquance de rue et se considèrent, pour certains, comme « les enfants oubliés de la République ». Nous publions ici la recension de ce livre dans Mediapart en août 2022 par Joseph Confavreux.

Lors d’un déplacement en Bretagne, jeudi 1er juin, Emmanuel Macron a plaisanté sur ces fragiles embarcations à bord desquelles de nombreux migrants comoriens périssent en tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait-il lancé. Ces propos, qui ont déclenché la polémique, montrent combien les esprits sont encore marqués par un imaginaire colonial.
Une avocate du barreau de Mamoudzou, Fatima Ousseni, présidente du Festival d’arts contemporains des Comores dénonce la persistance de schémas racistes imaginaires qui survivent dans la pensée républicaine moderne.

A Mayotte, depuis le début de l’année des centaines d’étrangers, généralement d’origine comorienne, accusés de tous les maux (cambriolages, vols de récoltes, surcharge des écoles, asphyxie du système de soins, accaparement des terrains … ) sont chassés de leurs habitations. Les associations qui soutiennent les familles délogées attendent du nouveau préfet, qui a pris son poste lundi 23 mai, qu’il fasse respecter leurs droits. 1.
Ci-dessous, deux communiqués : l’un du collectif Migrants outre-mer, l’autre du Défenseur des droits.