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Édition du 1er au 15 novembre 2024

Réunion à Paris de la commission franco-algérienne d’historiens le 25 janvier 2024

C’est une information RFI. Deux mois après une première réunion en Algérie, la commission d’historiens franco-algérienne va se réunir jeudi prochain à Paris. À l’issue de ce rendez-vous, les dix membres de la commission visiteront pendant plusieurs jours différentes institutions.

Publié le : 21/01/2024

La délégation algérienne a récemment reçu le feu vert du palais d’El Mouradia pour participer à ce rendez-vous.

Les historiens algériens, avec à leur tête Mohamed Lahcen Zeghidi, avaient émis le souhait que la rencontre puisse se dérouler en province, Aix-en-Provence ou Marseille par exemple, deux villes qui hébergent un grand nombre d’archives algériennes. Mais pour des raisons pratiques, la réunion aura finalement lieu à Paris.

L’Élysée confirme que la rencontre se déroulera jeudi 25 janvier aux Archives nationales. Un lieu très symbolique. Car la question des archives sera, comme souvent, au cœur des discussions. La restitution par la France d’un certain nombre de pièces devrait ainsi être abordée, tout comme la numérisation des registres d’état civil et des cimetières français en Algérie. Des points déjà évoqués en novembre à Constantine.

Ce rendez-vous s’inscrit justement dans la lignée de cette dernière réunion. Une rencontre à l’issue de laquelle la commission avait formulé 11 propositions aux présidents français et algérien, indique l’Élysée, parmi lesquelles, la restitution de restes humains et de biens symboliques. En marge de ce rendez-vous, précise le palais présidentiel, les membres de la commission effectueront pendant une semaine et demie de nombreuses visites dans des centres d’archives et des musées.

La commission, dont la création a été annoncée à l’été 2022 par Emmanuel Macron lors de sa visite à Alger, est composée de cinq historiens algériens et cinq historiens français. Elle est coprésidée par Mohamed Lahcen Zeghidi, ancien directeur du musée national du Moudjahid, et de Benjamin Stora.

À écouter aussi : Benjamin Stora «J’ai toujours plaidé pour des gestes à caractère concret, symbolique»

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