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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Rencontre/débat autour du livre « Casablanca-Hanoi », au Lieu-Dit, le 17 mai 2023

Dans le cadre des activités du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH), ce mercredi 17 mai, Nelcya Delanoë et Caroline Grillot vous attendent au Lieu-Dit (6, rue Sorbier 75020 Paris) de 19h à 20h30 pour présenter leur livre Casablanca-Hanoi, Une porte dérobée sur des histoire postcoloniales, Paris, L’Harmattan, 2020.

Avec Olivier Le Trocquer, elles débattront à la fois de la forme particulière qu’elles ont choisie pour rédiger leur enquête, et de l’enquête elle-même. Celle-ci porte sur l’histoire coloniale et postcoloniale du Maroc et du Viêt-Nam à travers celle de leurs héritiers – des soldats marocains déserteurs de l’armée française et ralliés au Viêt Minh. Mais aussi à travers celle de leurs héritières, ces Vietnamiennes qu’ils ont épousées au Tonkin. Et celle de leurs enfants métis. Sans oublier le retour de ces familles bricolées au Maroc…. de Hassan II.

Natacha Coquery, présidente du CVUH.

Voir sur notre site :

une aventure humaine, née de la guerre d’Indochine et poursuivie dans le Viêt-Nam indépendant

Casablanca-Hanoï, une porte dérobée sur des histoires postcoloniales

publié le 10 avril 2021
https://histoirecoloniale.net/Casablanca-Hanoi-une-porte-derobee-sur-des-histoires-postcoloniales.html

L’historienne Nelcya Delanoë avait fait, dans Poussières d’Empire (2002), l’histoire des soldats marocains qui désertèrent l’armée coloniale en Indochine pour rallier le Viet-minh. Dans Casablanca-Hanoi, avec l’anthropologue Caroline Grillot, elle livre le fruit de leurs douze années d’enquête autour de Dung, fille de l’un de ces Marocains rapatriés en 1972 et d’une Vietnamienne, restée au pays. L’ouvrage, inclassable, ouvre ainsi « une porte dérobée » sur l’histoire coloniale et postcoloniale de la France, du Viêt Nam et du Maroc à travers celle de quelques-uns de leurs héritiers. Ci-dessous une recension de ce livre par Alain Ruscio, sa préface par François Guillemot, ainsi qu’un court métrage marocain, Oulad l’Vietnam, consacré aux familles maroco-vietnamiennes rapatriées et à leurs descendants au Maroc.

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