Devant une assistance nombreuse, au stade Boumezrag de Chlef, M. Bouteflika est revenu, avant-hier, pour rappeler les traumatismes que le pays a vécus durant la guerre de Libération nationale, tout en rappelant que peu de gens connaissent cette histoire.
Sur ce plan, il dira que les habitants de l’Ouarsenis ont combattu le colonialisme, «mais ce n’est pas tout le monde qui était pour l’indépendance, à l’image des partisans de Kobus et de Belounis», allusion faite à l’armée de Belhadj Djillali, de la localité de Zeddine, appelée aussi les «belhadjistes», qui a combattu l’ALN dans la Zone 3 de la Wilaya IV et à l’armée du MNA qui était conduite par Belounis dans le sud du pays. «Les enfants des harkis ont les mêmes droits que le reste des Algériens, à condition qu’ils défendent ce paisible pays.» Et d’enchaîner : «Les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents.»
> La suite de l’article de
Hadj Bouziane, publié le 3 septembre 2005 dans « La nouvelle République » : http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?idc=4&ida=29887.