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Édition du 1er au 15 mai 2025

Les bonnes feuilles du livre de Kamel Beniaiche, « Sétif, La fosse commune. Massacres du 8 mai 1945 »

Ce livre d'un journaliste de Sétif est un apport important à cette histoire, comme le montrent ces bonnes feuilles et les archives inédites reproduites en annexe.

Préface de Gilles Manceron

(extraits)

[…] [Le] livre de Kamel Beniaiche, La fosse commune, […] rapporte l’ensemble des faits avec une grande rigueur. […] Sa qualité est de restituer précisément le déroulement de la répression barbare menée par l’armée française et les milices de civils européens dans les différentes localités de la région de Sétif, de relater les milliers de meurtres et de tortures inhumaines qu’elles ont commises contre des civils algériens. Mais il n’oublie pas, non plus, de mentionner les meurtres et les violences à l’encontre d’européens. Ni de décrire les gestes d’humanité de certains pour protéger des algériens, comme celui de ce coiffeur juif de Sétif qui a empêché les soldats français de s’emparer d’un manifestant algérien blessé en le cachant dans sa boutique. Ou ceux de ce fermier européen, de ce brigadier de gendarmerie ou de ce directeur de la mine de Kef Semah qui ont protégé des ouvriers algériens menacés d’arrestation. Il parle aussi des manifestants algériens qui se sont opposés à des violences aveugles contre des civils européens, comme ceux qui ont protégé un cheminot retraité qu’on allait frapper, ont raccompagné jusque chez elle une vieille femme européenne apeurée, ou sont intervenus pour empêcher un jeune algérien excité d’agresser une jeune institutrice européenne et sa mère.  
 
Ce livre est le fruit de plus de dix ans d’enquêtes patientes dans toute la région de Sétif. Né dans cette ville, l’auteur a d’abord été professeur dans l’enseignement secondaire avant de devenir en 1996 journaliste au bureau local du quotidien El Watan. Cela lui a permis de recueillir, au fil des années, sur les évènements de mai 1945, près d’une centaine de témoignages précis de survivants ou d’enfants de martyrs qui sont à la base de ce livre.

[…] Le mérite de ce livre, son apport important à l’histoire de cet épisode, est qu’il restitue l’identité de nombreuses victimes algériennes dont l’auteur a pu retrouver la trace. Des victimes qui, sur le moment, n’ont même pas été recensées par leur nom, puisque les indigènes, à l’époque, n’étaient reconnus ni dans leur citoyenneté ni même dans leur identité. Il fait œuvre de justice en les nommant et en restituant le martyre de ces êtres humains suppliciés et abattus qui n’ont, le plus souvent, même pas eu droit à une sépulture. Mais, dans sa quête scrupuleuse de vérité et animé par le souci de l’histoire, il n’oublie pas non plus de nommer aussi les victimes européennes et d’évoquer leur sort.

[…] La commémoration des 80 ans de l’« Autre 8 Mai 45 » ne peut se réduire à une dénonciation des crimes commis au nom de la France coloniale et à une demande aux autorités officielles françaises d’aujourd’hui de les reconnaître. Elles doit nous amener à réfléchir à plusieurs questions importantes. […] Les événements de mai-juin 1945 ont fait apparaître […] chez les indépendantistes un manque d’instances reconnues […] qui n’a cessé de faire l’objet de débats et d’affrontements.  

[…] la République française qui se reconstituait au sortir de la Seconde guerre mondiale et étendait son pouvoir à l’Algérie est responsable de ce massacre, soit que certains de ses responsables nationaux ou locaux l’aient ordonné ou qu’ils l’aient laissé faire tout en en ayant connaissance.

[…] En rapport avec des interrogations sur la société française de 2025, commémorer l’« Autre 8 mai 1945 » implique aussi de restituer les débats que la société française de la fin de la Seconde guerre mondiale a connus entre partisans du rétablissement de son empire et ceux de la reconnaissance de la légitimité des mouvements d’indépendance en son sein. Dans ce moment où un processus mondial d’émancipation des colonies avait commencé et où le principe du « droit des nations à disposer d’elles-mêmes » avait été posé notamment par la Conférence de San Francisco à l’origine de la création des Nations Unies, quelques personnalités au sein la France libre ou de la Résistance intérieure, certes très minoritaires, ont défendu la légitimité de l’engagement des colonisés en faveur de leur propre émancipation au même titre que l’avait été la cause de la défense de l’indépendance de la France envahie.

En 2025 où, poussée par différentes forces politiques, déferle de nouveau une vague d’opinions favorables à une réhabilitation du colonialisme, rappeler les positions prises par des personnalités qui estimaient que les colonisés avaient autant de droits que les Français à défendre leur patrie, comme la philosophe Simone Weil, l’homme de gauche André Philip, le gaulliste Jean Sainteny ou les Résistants proches du parti communiste Lucie et Raymond Aubrac, est essentiel pour que la France se réaproprie ses meilleures traditions et une vraie acception universaliste des droits de l’Homme, et parvienne enfin à « sortir du colonialisme ».    
[…]


Sétif, la fosse commune, massacres du 8 Mai 1945

(extraits)

Le 8 mai 1945, la planète entière est en liesse. La joie du monde libre est indescriptible en raison de la capitulation de l’armée nazie. La fin d’un cauchemar qui a duré plus de cinq longues années se propage comme une traînée de poudre. En ce jour de libération, l’Algérie, qui a payé un lourd tribut lors des deux guerres mondiales avec 23 900 et 7 500 mobilisés morts pour la France, célèbre cependant un deuil. Portés par l’euphorie de la victoire, des milliers d’Algériens défilent à Sétif, réclamant à leur tour plus de droits et la reconnaissance de leur identité. Ils exigent l’égalité des droits, tout comme il y a eu égalité des devoirs pendant la guerre. Mais cette marche pacifique est réprimée dans le sang. Alors que le monde entier fête la victoire sur le totalitarisme, l’ordre colonial écrase ces revendications dans l’œuf. […]

L’apparition du drapeau algérien aux côtés de ceux des Alliés a mis le feu aux poudres. L’intervention de la police déclenche alors une émeute. En fuyant sous les tirs des policiers, des Algériens se retournent contre les Européens croisés en chemin. Le crépitement des armes précipite une rupture profonde entre les Algériens, appelés « indigènes, » et une partie des colons. Longtemps associé uniquement à Sétif, Guelma et Kherrata, ce drame a endeuillé tout le Nord-Constantinois et une grande partie du territoire, où chaque empan est chargé d’histoire. […]

Pendant des semaines, l’armée française et les colons, regroupés en milices, ont humilié et tué sans distinction d’âge ni de sexe dans plusieurs localités : Ain El Kebira, Beni Bezez, Serdj El-Ghoul, Aokas, Amoucha, Melbou, Beni Fouda, Tizi n’Bechar, Oued El Berd, Aïn Abassa, Bouhira, Maouane, El Kharba, El Eulma, Bordj Bou Arréridj, Beni Aziz, Boudriaa-Beni Yadjis, Ain Roua, El Ouricia, Ziama Mansouriah, Aïn Sebt, Bougaa, Aït Tizi, Bouandas et bien d’autres encore. La colère et la vindicte des populations indigènes, particulièrement dans les zones reculées de Sétif et de Guelma, ont fait 103 victimes européennes (70 à Sétif et 34 à Guelma, selon Annie Rey Goldzeiger). Cette révolte, qui emporta également de nombreux innocents, fut réprimée dans un bain de sang par une répression d’une ampleur inouïe, dépassant toutes les limites de l’entendement. Si le nombre de victimes européennes est précisément établi, le bilan des opérations de « rétablissement de l’ordre » – ayant mobilisé un véritable arsenal de guerre – reste encore méconnu et sujet à une polémique persistante. […]

Des actes barbares et des gestes d’humanité

Le devoir de vérité m’impose de mettre en lumière les gestes d’humanité qui ont émergé des deux communautés durant ces moments tragiques. Parmi eux, l’acte héroïque de Joseph, un coiffeur juif de Sétif, mérite d’être souligné : il a courageusement empêché des soldats français de s’emparer d’un manifestant algérien blessé qu’il avait recueilli dans sa boutique. Je ne peux pas non plus passer sous silence la position admirable d’un fermier européen d’Ouled Adouane (Aïn El-Kebira), ainsi que celle de M. Dillot, directeur de la mine de Kef Semah (Bougaa), lesquels ont protégé des paysans et des ouvriers indigènes menacés d’arrestation ou de liquidation extrajudiciaire. Il convient également de mettre en avant les réactions exemplaires de manifestants algériens, tels ceux qui ont protégé M. Roussin, un cheminot retraité sur le point d’être agressé, ou encore ceux qui ont raccompagné chez elle Mme Occipenti, née Marylise Morlot, une Européenne terrifiée par les violences environnantes. Enfin, je tiens à revenir en détail sur l’intervention courageuse d’Ahmed Mefoued, qui a sauvé d’une mort certaine la famille de Marie Simon Giovanni, une jeune institutrice européenne d’Amoucha. […]

Aujourd’hui, près de quatre-vingts ans après les violences inouïes de mai 1945, amnésie et le déni persistent du côté de la rive nord alors que des conseils municipaux de plusieurs villes françaises, des associations d’anciens appelés du contingent, des collectifs citoyens, des élus et des intellectuels se mobilisent pour rétablir la vérité. J’ai poursuivi mon enquête-cherchant à mettre en lumière l’imposture de la notion de « rétablissement de l’ordre public», devant dissuader les Algériens de revendiquer un minimum de dignité. […]

Le mystère qui entoure le pogrom perpétré à huis clos reste épais. À midi, les forces de l’ordre, par le fer et le feu, reprennent le contrôle de la situation et rétablissent l’ordre à Sétif. Aucune maison n’est incendiée, aucune porte n’est défoncée. Les renseignements généraux, à la fois juges et parties, font état de 21 morts et 35 blessés du côté européen, avec une liste nominative des victimes et des causes de leur décès. En revanche, les « manifestants », frappés par la répression, restent dans l’ombre, leur sort étant couvert par la censure. Une chape de plomb s’abat sur les indigènes blessés ou tués. […]

L’occultation délibérée du nombre de victimes indigènes, tombées ce jour-là ainsi que dans les jours et les semaines qui suivirent, est soigneusement entretenue, provoquant une polémique qui persiste jusqu’à nos jours. Cette controverse porte sur le bilan des victimes d’une répression féroce et disproportionnée. Le supplice des Algériens, dont le seul crime fut de scander des slogans de paix et de liberté, ne s’arrête pas là. […]

Le devoir de vérité m’oblige à évoquer le malheur qui a frappé plusieurs Européens de Sétif. L’assassinat du juge Vaillant et l’agression de Denier (secrétaire général de la section locale du parti communiste à Sétif), un contrôleur des PTT apprécié des autochtones, seront abordés, tout comme l’exécution de Pierre Péguin, directeur d’école, à qui un de ses anciens élèves a rendu hommage. Pour de nombreux témoins et acteurs, notamment Debbah Hebbache, un ancien scout, il est clair que la liquidation extrajudiciaire des frères Hebbache est liée à l’assassinat de Delucca et aux autres crimes commis par des paysans, juste après le début des troubles. […]

Consolidée par de nouveaux témoignages et des faits peu connus, cette seconde édition met en lumière plusieurs aspects de la tragédie, tels que la torture, les disparitions (notamment les corvées de bois ), le nombre d’orphelins, les bavures policières, les plaintes des familles souvent restées sans réponse, la répression administrative et judiciaire, les internements forcés, le nombre exact des disparus et autres victimes de la peine de mort, ainsi que l’ampleur des razzias, etc. Ces éléments m’ont poussé à approfondir mes investigations. De nouveaux documents inédits (ouvrages, rapports de la police, du gouvernement général en Algérie et une partie des archives militaires. […]


Documents

LES STATUTS DES AMIS DU MANIFESTE ET DE LA LIBERTE (AML)

Article 1er.

Il est créé en Algérie un groupement charge de faite connaitre et de défendre devant l’opinion publique algérienne et française le « Manifeste » du peuple algérien « du 10 février1943, et de réclamer la liberté de parole et d’expression pour tous les Algériens.

Ce groupement se dénomme les Amis du Manifeste et de la liberté.

Article 2.

Ce groupement combattra par la parole et par les écrits le concept colonial, les violences et les agressions des puissances impérialistes en Afrique et en Asie et l’emploie de la force contre les peuples faibles.

Son but est aussi de participer à la naissance d’un monde nouveau par le respect de la personne humaine partout dans l’univers,de faciliter et de hâter « l’avènement d’une humanité nouvelle où tous les peuples de toutes les races seront également libres et s’uniront fraternellement en un monde pacifié. (Congrès de la ligue des droits de l’homme, 1931).

Article 3.

En ce qui concerne l’Algérie, le groupement se donne pour mission immédiate la défense du « Manifeste » qui est l’expression d’une pensée libre et honnête ; la diffusion des idées nouvelles, la condamnation définitivedes contraintes du régime colonial, de son dogme racial et de son arbitraire.

Article 4.

Ses moyens d’action sont : secourir toutes les victimes des lois d’expression et de l’oppression coloniale ; saisir toute les occasions pour persuader, convaincre et créer un courant d’opinion en faveur du « Manifeste » ; rendre familière  l’idée d’une nation algérienne et désirable,la constitution en Algérie d’une République autonome fédérer à une Républiquefrançaiserénovée, anticoloniale et anti-impérialiste.

Faire des causeries, des conférences  dans tous les milieux et surtout les milieux français. Démasquer les agissements et les manœuvres des forces réactionnaires et des féodaux musulmans et français et de tous ceux qui ont un intérêt quelconque au maintien de l’ordre colonial. Bannir toutes les étiquettes que la colonisation nous a imposées au nom d’une politique de races, de castes et de privilèges (indigènes, sujets français, autochtones, conquis, administrés, français musulmans, etc…)

Faire la guerre aux privilègesdes classes dirigeantes. Prêcher l’égalité des hommes et le droit au bien-être et à la vie nationale du peuple algérien. Rappeler son passé de civilisation et sa contribution à la richesse de la pensée humaine.

Mettre en relief  tous les sacrifices qu’il s’est imposé pour les libertés de la France, des peuples européens et pour la cause des démocraties.

Lutter par tous les moyens contre le complexe d’infériorité que la conquête militaire de 1830 a imposé aux Algériens et que l’administration coloniale et les régimes du « talon de fer» ont perpétué et aggravé.

Créer chez tous les habitants de l’Algérie, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, la solidarité algérienne, le sentiment d’égalité et le « désir d’être ensemble », ce désir qui est, selon le mot de Renan, « l’élément constitutif de la nation ».

Article 5

Formation intérieure : Le groupement est dirigé par des comités locaux rattachés à des comités départementaux et à un comité central siégeant à Alger.

Sétif, le 14  mars 1944.

Ferhat Abbas.


L’ORDONNANCE DU 7 MARS 1944 RELATIVE AU STATUT DES FRANÇAIS MUSULMANS D’ALGERIE

            ART. 1 – Les français musulmans d’Algérie jouissent de tous leurs droits et sont soumis à tous les devoirs des français non musulmans.

            ART. 2 – La loi s’applique indistinctement aux Français musulmans et aux Français non musulmans. Toutes dispositions d’exception applicables aux Français musulmans sont abrogées.

Toutefois restent soumis aux règles du droit musulman et des coutumes berbères en matière de statut personnel, les Français musulmans qui n’ont pas expressément déclaré leur volonté d’être placés sous l’empire intégral de la loi française. Les contestations en la même matière continuent à être soumises aux juridictions qui en connaissent actuellement.

            Le régime immobilier reste fixé par les lois en vigueur.

            ART. 3 – Sont déclarés citoyens français, à titre personnel, et inscrits sur les mêmes listes électorales que les citoyens non musulmans et participent aux mêmes scrutins, les Français musulmans de sexe masculin âgés de 21 ans et appartenant aux catégories ci-après :

— anciens officiers ;

— titulaires d’un des diplômes suivants : diplôme de l’enseignement supérieur, baccalauréat de l’enseignement secondaire, brevet supérieur, brevet élémentaire, brevet d’études primaires supérieures, diplôme de fin d’étude secondaires, diplôme des médersas, diplôme de sortie d’une grande école nationale ou d’une école nationale de l’enseignement professionnel industriel, agricole ou commercial, brevet de langue arabe ou berbère ;

— fonctionnaires ou agents de l’Etat, des départements, des communes, des services publics ou concédés, en activité ou en retraite titulaires d’un emploi permanent soumis à un texte règlementaire, dans des conditions qui seront fixées par décret ;

— membres actuels et anciens de Chambres de Commerce et d’Agriculture ;

— bachaghas, aghas, et caïds ayant exercé leurs fonctions pendant au moins trois ans et n’ayant pas fait postérieurement l’objet d’une mesure de révocation ;

— personnalité exerçant ou ayant exercé des mandats de délègue financier, conseiller municipal de commune de plein exercice, ou de président de djemaâ ;

— membre de l’ordre de la Libération ;

— compagnons de la médaille de la Résistance ;

— titulaire de la médaille du travail et membres actuels et anciens des conseils syndicaux, des syndicats ouvriers régulièrement constitués, après trois ans d’exercice de leurs fonctions ;

— conseillers prud’hommes actuels et anciens ;

— oukils judiciaires ;

— membres actuels et anciens des conseils d’administration des SIP artisanales et agricoles.

            ART. 4 – Les autres français musulmans sont appelés à recevoir la citoyenneté française. L’Assemblée Nationale Constituante fixera les conditions et les modalités de cette accession.

Dès à présent, ceux d’entre eux qui sont âgés de plus de 21 ans et du sexe masculin  reçoivent le bénéfice des dispositions du décret du 9 février 1919 et sont inscrits dans les collèges électoraux appelés à élire la représentation spéciale aux conseils municipaux conseils généraux  et Délégations financières prévus par ledit décret.

Cette représentation sera pour les Conseils généraux et les délégations financière égales aux 2/5 de l’effectif total de ces assemblées.

Pour les conseils municipaux, elle sera également des 2/5 sauf dans le cas où le rapport entre la population française musulmane et la population totale de la commune n’atteindra point ce chiffre. Elle serait alors proportionnelle au chiffre de la population musulmane.

            ART. 5 – Tous les français sont indistinctement éligibles aux assemblées algériennes, quel que soit le collège électoral auquel ils appartiennent.

            ART. 6 – Est réservé le statut des populations de M’zab ainsi que des  populations des territoires proprement sahariens.

            ART. 7 – Les modalités d’application de la présente ordonnance seront fixées par décret.

            ART. 8 – La présente ordonnance, qui sera publiée au Journal Officiel de la République française, et insérée au Journal Officiel de l’Algérie, sera exécutée comme loi.

Alger, le 7 Mars 1944.


Télégramme du général Henri Martin du 23 mai 1945


Acte de décès non renseigné


 Liste partielle des 45 orphelins sauvés par Mme Khiera Bendaoud

  1. Sebia Ammar : 4 ans, pris en charge par la famille Boukkeroucha.

  2. BelkoyaHamida : 13 ans, prise en charge par la famille Belkheiter.

3. Belaid Mohamed : 13 ans, pris en charge par la famille Houari Kadiri.

4. Yamina (Setifienne) : 8 ans, prise en charge par la famille Fatima Kadiri.

5. HaceneKhessada : 12 ans, pris en charge par la famille Benkoula.

6. SaoufTurki : 12 ans, pris en charge par la famille Rais.

7. AmirouSeddik : 10 ans, pris en charge par une famille Oranaise.

8. Mokhtar Belkacem : 12 ans, pris en charge par la famille Tayeb El Mhadji.

9. Achour Mohamed : 12 ans, pris en charge par une famille oranaise.

10. Belmerbah Zakia : 8 ans, prise en charge par la famille de l’auteur.

11. Belmerbah Messsaouda : 6 ans, prise en charge par une famille oranaise.

12. Louisa Rahali : 8 ans, prise en charge par la famille Kaddour.

13. BelkhiriH’mida (12 ans) pris en charge par la famille Kaddiri Abdellah.

14. Nassaar Belkacem (12 ans) pris en charge par la famille Houari Nemiche.


Télégramme du 12 mai 1945(n° 2494) adressé par la 5e région aérienne au ministre de l’Air à Paris –FR ANOM GGA 81 F866


Condamnation aux travaux forcés à perpétuité



Liste des élèves exclus du Collège Eugène Albertini de Sétif


Article du Réveil Bônois (journal du soir de Annaba)


La Une de France-soir du dimanche 13 – lundi 14 mai 1945


La Une de la Dépêche de Constantine du jeudi 10 mai 1945


Journal d’un groupe de FTP de août 1945

« Oradour-sur-Glane en Algérie »


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