Dans le podcast de Kiffe ta race, qui « saute à pieds joints dans les questions raciales en France », les journalistes et militantes antiracistes Grace Ly et Rokaya Diallo ont reçu l’historien Fabrice Riceputi, auteur de Le Pen et la torture. Alger 1957, l’histoire contre l’oubli (éditions Le passager clandestin et Barzakh, 2024).
« Dédiabolisé ! Le Rassemblement National, parti politique d’extrême droite, a su faire croire à une forme de respectabilité en s’imposant dans les arènes de la République. Si le mouvement lepéniste est connu pour avoir été fondé en 1972 par des sympathisants du nazisme, on sait beaucoup moins combien ses racines puisent dans la pensée colonialiste en ex-Indochine et en Algérie. Pour le comprendre, on se penche sur le parcours de Jean-Marie Le Pen, son artisan idéologique, rattrapé par son passé de tortionnaire en Algérie. Comment la matrice coloniale influence-elle les héritiers de Jean-Marie Le Pen aujourd’hui ? Pourquoi la « nostalgérie » et le déni des crimes commis continuent d’imprégner les discours politiques ? »