Le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) continue son travail de sensibilisation à la nécessité en France d’un musée de l’histoire du colonialisme.
Il a réalisé une nouvelle exposition itinérante intitulée « Héroïnes de la lutte contre l’esclavage et le colonialisme » pour compléter son exposition générale consacrée à la nécessité d’un musée de l’histoire du colonialisme et diversifier les entrées sur ce sujet. Cette seconde exposition est, comme l’autre, en cours de diffusion dans les comités locaux du MRAP.
Nos lecteurs peuvent y accéder directement grâce à ce lien.
Comme ils peuvent accéder aussi à la version définitive de l’exposition générale sur la page du site du MRAP qui explique sa campagne sur la nécessité d’un musée de l’histoire du colonialisme.
Convergence entre le MRAP et histoirecoloniale.net
Jacques Vénuleth, l’animateur du groupe de travail du MRAP, a participé le 16 février 2024, ainsi que Corinne Coloneaux, à la rencontre organisée au siège de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) par l’association Histoire coloniale et postcoloniale à l’occasion de la présentation de la nouvelle version de notre site. Ils ont participé à la table ronde au cours de laquelle sont intervenus Nathalie Tehio, représentante de la direction de la LDH, Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, Aïssata Seck, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), Michèle Riot-Sarcey, historienne et cofondatrice du Comité pour la vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH), ainsi que Gilles Manceron, Fabrice Riceputi et Alain Ruscio, historiens et membres de l’équipe de notre site.
Notre site s’est fait l’écho des propositions du MRAP pour la création d’un musée de l’histoire du colonialisme ainsi que des réflexions sur sa localisation. Faut-il qu’il se situe au sein du Palais de la Porte dorée, qui est un monument entièrement voué à la popularisation du projet colonial, ou doit-il trouver une autre localisation ? Le MRAP a rencontré le 11 avril 2024 la directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), Aissata Seck, et il projette une inauguration officielle à Paris de ses deux expositions. Nous ne manquerons pas de vous en tenir au courant.