Signez la pétition en ligne !!!
LAISSEZ-LES PARTIR, LAISSEZ-LES PASSER !
Le LOUISE MICHEL et le DIGNITE-AL KARAMA sont bloqués en Grèce, laissez-les partir, laissez-les passer !
Des centaines de milliers de citoyens se sont mobilisés pour permettre le départ des 2 bateaux français vers Gaza, au sein d’une flottille internationale. Ils affirment aujourd’hui : le blocus de Gaza emprisonne depuis quatre ans un million et demi de civils.Il est illégal au regard du droit international. Il blesse l’humanité la plus élémentaire.
Il doit cesser ! Les passagers de nos bateaux, élus et citoyens, sont les porte-parole de ce message politique et de solidarité avec les Palestiniens de Gaza : nous sommes avec vous pour le respect de tous vos droits. Le gouvernement grec a décidé d’empêcher le départ de la flottille. Il s’agit d’une décision injuste et scandaleuse. La liberté de circulation et de navigation est bafouée et encore une fois la voix citoyenne est bâillonnée.
Il est inconcevable que l’Union européenne cautionne de façon aussi ouverte la politique illégale d’Israël dans la bande de Gaza. Le gouvernement israélien doit respecter le droit, notre gouvernement et l’Union européenne doivent l’exiger avec nous. Les bateaux de la flottille iront pour nous tous à Gaza, laissez-les partir, laissez-les passer.
[03-07-20011] – La flottille de la paix est bloquée en Grèce. Vous trouverez ci dessous un message du Mouvement de la Paix qui suggère d’envoyer des courriels à diverses adresses pour aider à lever les » entraves au départ pour Gaza de la flottille de la paix et de la solidarité »
Nous vous appelons à participer à la cyber-action adressée à l’ambassade de Grèce, à la délégation Grecque auprès du conseil de l’Europe, à
l’Ambassade d’Israël et à l’Elysée, et à faire massivement circuler ce message au sein de vos réseaux1.
COMMENT AGIR ? IL SUFFIT DE SUIVRE LES ETAPES SUIVANTES :
- Copiez le texte à envoyer encadré ci-dessous.
- Cliquez ici.
- Collez le texte, et signez-le : prénom, nom, adresse, ville
- Ajoutez le sujet : par exemple, Laissez-les partir !
- Envoyez le message !
Vous pouvez également :
- écrire à l’Elysée en cliquant sur http://www.elysee.fr/ecrire/ et en adaptant le message
- téléphoner et faxer à l’ambassade de Grèce (Tél. : 01 47 23 72 28 / Fax : 01 47 23 73 85)
- avoir plus d’infos sur la mobilisation et les manifestations : http://www.unbateaupourgaza.fr
A son excellence l’ambassadeur de Grèce M. Constantin Chalastanis,
Votre excellence, je m’adresse à vous en votre qualité de représentant de
la Grèce en France.
Je fais partie de ceux qui soutiennent la participation de deux bateaux français à la Flottille internationale pour Gaza. Je la soutiens parce que
je proteste contre le blocus de Gaza, et que je souhaite au Proche-Orient une solution pacifique juste au conflit, par l’établissement d’un Etat palestinien, avec les frontières de 1967, coexistant avec l’Etat d’Israël dans la sécurité pour tous.
Nous apprenons que les autorités grecques, sous la pression des autorités israéliennes, entravent le départ de ces bateaux chargés d’aide
humanitaire et de pacifistes du monde entier, mobilisés pour briser le blocus illégal et inhumain qu’Israël impose aux Palestiniens au mépris du droit international.
Je vous prie d’intervenir instamment pour faire savoir aux autorités grecques que des centaines de milliers de citoyens de par le monde les
observent avec attention. Nous vous demandons solennellement de transmettre notre message à votre gouvernement : laissez-les partir !
Je fais la même requête auprès des autorités françaises, européennes et israéliennes pour qu’elles prennent toutes les dispositions pour que les bateaux de la flottille de la paix et de la solidarité puissent accomplir en toute sécurité et sans entrave leur mission humanitaire et que cessent les obstacles et sabotages visant à empêcher le départ des deux bateaux français de la flottille.
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de ma haute considération.
Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
Localité :
Pays :
Le 18 juin à Marseille, destination Gaza2
A 2 semaines du départ de la Flottille de la Liberté II, vous êtes invités à rencontrer des membres de la délégation française qui prendront part à cette action d’envergure internationale.
Parmi eux des artistes, élus locaux et nationaux, représentants politiques, associatifs et syndicaux et membres de collectifs locaux. Ils seront présents lors de la journée de soutien au bateau français ce samedi 18 juin et évoqueront les raisons de leur mobilisation en faveur de la levée du blocus de la bande de Gaza.
Une trentaine de citoyens français embarqueront sur le bateau français à destination de Gaza et représenteront les milliers de citoyens qui ont exprimé leur solidarité et leur volonté de voir le droit enfin appliqué, et ont permis le succès de la campagne Un bateau français pour Gaza.
L’ensemble de la population est convié sur le port de Marseille le 18 juin pour affirmer son engagement et appuyer celui des passagers. Au programme, une marche de soutien, moments festifs et prises de parole des membres de la délégation française (programme en pièce jointe).
Ces derniers rejoindront fin juin la dizaine de bateaux de la Flottille en mer Méditerranée pour se diriger vers la bande de Gaza.
Aujourd’hui, alors que les pressions contre le bateau français et la Flottille, notamment en Grèce et en Turquie se multiplient, la détermination des membres de la campagne de mener à bout cette initiative non violente reste intacte. Pour que soit levé le blocus de la bande de Gaza.
Une flottille pour lever le blocus de la bande de Gaza
Juin 2007 : après la prise du pouvoir par le Hamas, les autorités israéliennes renforcent leur siège de manière drastique. Le territoire est bouclé, les postes frontières fermés, plus rien ne passe, à l’exception des biens humanitaires les plus basiques.
Les raisons sécuritaires invoquées par Israël ne résistent pas à l’épreuve des faits. Le siège témoigne d’un véritable acharnement contre la population de Gaza. La liste des produits interdits, révélée en 2010 par l’ONG israélienne Gisha, est ubuesque : sauge, cumin, coriandre, gingembre, chips, fruits secs, plâtre, bitume, ciment, fer, glucose, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, papier format A4, instruments de musique, jouets, machines à coudre…
Qui pourra sérieusement prétendre que de telles restrictions peuvent être justifiées par des considérations sécuritaires ? Il s’agit en fait d’une sanction collective, illégale au regard du droit international, en contradiction flagrante avec la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui appelait en janvier 2009 « au libre approvisionnement et à la libre distribution à travers Gaza de l’aide humanitaire, y compris de la nourriture, du carburant et des médicaments ».
Cette punition est infligée à une population qui a été déclarée « entité hostile » par l’Etat d’Israël. L’enfermement, imposé, de la société gazaouie a aujourd’hui engendré un véritable repli sur soi et exacerbé les violences et la radicalisation de la société. Le blocus a non seulement des implications sur la vie économique de Gaza, mais surtout des conséquences désastreuses en termes de développement. Sans ciment pour reconstruire, après l’attaque israélienne « Plomb Durci », qui a fait plus de 1 400 morts, les hôpitaux et les écoles restent à l’état de ruines, et les droits fondamentaux d’accès à la santé et à l’éducation ne sont plus que chimères.
Depuis quatre ans maintenant, ce blocus est régulièrement dénoncé par des dizaines d’ONG internationales, y compris israéliennes, mais aussi par de nombreuses agences de l’ONU dont l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency), chargée des réfugiés palestiniens, ainsi que par diverses personnalités morales. Ecoutons-les, pour une fois : « Mon message à la communauté internationale est que notre silence et notre complicité, en particulier sur la situation à Gaza, est une honte pour nous tous » (Desmond Tutu, combattant anti-apartheid, prix Nobel de la paix en 1984) ; « Il faut briser le blocus de Gaza en envoyant des navires pour procurer des approvisionnements à la population » (John Ging, coordinateur de l’UNRWA à Gaza)…
A la fin du mois de mai 2010, la première « flottille de la liberté », chargée d’aide humanitaire et de matériaux de construction, a été violemment interceptée par l’armée israélienne. Les réactions internationales à cet abordage qui a fait 9 morts et 28 blessés parmi les passagers, ont été nombreuses. L’attaque israélienne a été condamnée, parfois du bout des lèvres, et nombre de voix se sont élevées pour exiger la fin du blocus. Aujourd’hui, un an plus tard, les agences de l’ONU et les ONG confirment que « l’allègement » du blocus est essentiellement cosmétique.
Les restrictions draconiennes sur les importations de ciment et de produits chimiques sont maintenues, les infrastructures détruites en 2008-2009 comme les stations de traitement des eaux usées, n’ont pu être reconstruites. Les centrales électriques fonctionnent très irrégulièrement et la distribution d’eau potable est des plus problématiques. Les plus récents chiffres de l’ONU indiquent qu’au moins 70 % des Gazaouis dépendent des aides alimentaires internationales, que plus des 2/3 d’entre eux vivent avec moins d’un dollar par jour.
Les dirigeants des pays occidentaux déplorent régulièrement « l’impasse » des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Ne devraient-ils pas cesser de s’émouvoir et agir concrètement pour que le droit international soit enfin respecté, en exigeant la mise en œuvre de leurs propres déclarations ? Les gouvernements européens, France en tête, doivent faire réellement pression sur Israël, pour qu’enfin cet Etat se conforme au droit international, respecte les conventions de Genève et applique les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. « Condamner » régulièrement l’Etat d’Israël, sans mettre en place des sanctions, est vain.
Il faut des actes.
C’est parce qu’ils ne supportaient plus cette passivité que les passagers de la première flottille ont embarqué pour Gaza. C’est parce que l’inaction perdure qu’une deuxième flottille fera route, dans quelques semaines, vers l’enclave palestinienne, à laquelle se joindra pour la première fois un bateau français.
Nous, membres de la société civile française, soutenons sans réserve cette deuxième flottille de la liberté, pacifique et non-violente, et le signe d’espoir qu’elle représente pour la population palestinienne de Gaza. Nous demandons au gouvernement français de confirmer l’élan que représente cette initiative citoyenne.
Bertrand Badie, politologue, professeur à Sciences-Po ;
Didier Billion, chercheur spécialiste du Moyen-Orient ;
Sonia Dayan-Herbrun, sociologue, professeure de sociologie à Paris-VII ;
Vincent Geisser, sociologue, chargé de recherches au CNRS ;
Nacira Guénif, sociologue ;
Alain Joxe, directeur d’études à l’EHESS ;
Rachid Benzine, islamologue ;
Julien Salingue, enseignant en sciences politiques et doctorant à Paris-VIII.
- Source : MilleBabords.
- Source : http://unbateaupourgaza.fr/.