Alger, mars 1962. Mourir pour rien. Mourir debout.
Par Hanane Guendil. Alger, mars 1962. Des centaines de milliers de civils algériens ont été assassinés durant la guerre d’Algérie. Parmi eux, un grand nombre a été tué par l’OAS,
Par Hanane Guendil. Alger, mars 1962. Des centaines de milliers de civils algériens ont été assassinés durant la guerre d’Algérie. Parmi eux, un grand nombre a été tué par l’OAS,
Cette vidéo est basée sur une Note élaborée par le Conseil Scientifique de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
| Ouvrages utilisés | ► Le Contrat Racial, de Charles W. Mills ► Magazine Marronnages : https://marronnages.org/index.php/rev… ► Universalisme, de Julien Suaudeau et Mame-Fatou Niang | Isonomia | ► L’interview
Dix jeunes Algérien.ne.s se livrent sur l’héritage de l’Algérie post-62, trop souvent méconnue en France. C’est la journaliste franco-algérienne Leïla Berrato qui nous les présente. Écouter ici
Pour LSD, 40 ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme, Charlène De Vargas cherche à comprendre comment et pourquoi en France, le système colonial continue de nourrir les inégalités, la division et le souffle du racisme.
Fondée il y a plus de deux siècles, la prestigieuse Conférence des avocats du Barreau de Paris est un concours d’éloquence dont douze jeunes talentueux avocats ressortent « Secrétaires ».
À partir d’août 1973, il y a cinquante ans, Marseille était le théâtre d’une série de meurtres racistes qui coutèrent la vie à au moins 17 personnes en quelques mois. C’est l’histoire qu’a raconté la romancière Dominique Manotti dans Marseille 73. A la suite de cette publication, cette dernière a été contactée par différents protagonistes de ce drame, qu’on peut aujourd’hui voir et entendre dans un film documentaire en accès libre. Nous lui ajoutons un podcast de France culture par l’historienne Hajer Ben Boubaker, dont les quatre épisodes reviennent sur l’histoire du Mouvement des Travailleurs Arabes (MTA) qui organisa la réaction antiraciste dans les années 1970.
Dans le cadre d’une série « Une histoire particulière » sur les criminels de guerre, un documentaire porte sur le général Paul Aussaresses. En 1957, pendant la guerre d’Algérie, il était chargé avec une équipe de tueurs de torturer et assassiner les personnages importants de la lutte d’indépendance algérienne. Deux épisodes présentent ce rôle, le troisième son livre publié en 2001 où il reconnait sans regrets ces actes qu’il considère comme légitimes. Comment réagir à un tel éloge du crime ? L’amnistie promulguée après les accords d’Évian empêche qu’il soit poursuivi sur les faits, une plainte contre ses actes ne pouvant aboutir, la Ligue des droits de l’Homme a choisi de poursuivre son livre pour l’apologie de ces crimes. Choix difficile, car cette association défend la liberté de l’édition et les récits des crimiels sont utiles à l’écriture de l’histoire. Le procès n’a rempli que partiellement son objectif. La société française n’a pas fait son travail.
Ouvrier algérien d’origine européenne, membre du Parti Communiste Algérien (PCA) et de son organisation militaire Les Combattants de la Libération, Fernand Iveton (1926-1957) luttait avec le FLN pour l’indépendance de l’Algérie. Convaincu d’avoir en novembre 1956 placé une bombe visant à saboter son usine sans faire de victimes et qui n’explosa pas, il fut torturé et condamné à mort et exécuté le 11 février 1957, comme plus de 200 militants algériens durant la guerre d’indépendance, sa grâce ayant été refusée sur avis du ministre de la Justice François Mitterrand. L’émission de Fabrice Drouelle, Affaires Sensibles, le 18 mai 2023, est revenue sur l’Affaire Iveton, avec Alain Ruscio, co-animateur de notre site et notamment auteur d’un livre important sur les communistes et l’Algérie coloniale. L’affaire Iveton fait apparaître clairement les différences entre la ligne politique du PCF et celle du PCA.