Jean-François GAVOURY cite à comparaître :
- Monsieur Jean-François COLLIN, Président de l’ADIMAD,
- Monsieur Jean-Pierre PAPADACCI,
- Madame Annie ROBERT, déléguée départementale de l’ADIMAD pour les Bouches-du-Rhône,
tous prévenus d’avoir courant 2005, notamment les 5 et 6 juillet 2005, commis le délit d’apologie de crime, infraction prévue et réprimée par les articles 23 et suivants de la Loi du 29 juillet 1881 modifiée sur la liberté de la presse.
L’audience est fixée au lundi 13 mars 2006 à 14 heures, devant le Tribunal correctionnel d’Aix en Provence, 40 boulevard Carnot.
Jean-François GAVOURY est le fils de Roger GAVOURY, qui a été assassiné dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1961, en sa qualité de commissaire central d’Alger.
Les auteurs, coauteurs et complices de l’assassinat avec guet-apens du commissaire GAVOURY, tous membres de l’OAS, ont été jugés par le Tribunal militaire Spécial de Paris le 30 mars 1962, pour atteinte à la sûreté de l’Etat, homicide volontaire, complicité d’assassinat, association de malfaiteurs…
Deux d’entre eux, Albert DOVECAR et Claude PIEGTS, ont été condamnés à mort et fusillés le 7 juin 1962.
Leur mémoire a été, en même temps que celle de Roger DEGUELDRE, leur chef, honorée les 5 et 6 juillet 2005 à l’occasion de l’élévation, dans le cimetière de Marignane (Bouches-du-Rhône) d’une stèle dédiée « Aux combattants tombés pour que vive l’Algérie française« .
Voir notamment les articles :