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Présentation de la nouvelle formule du site histoirecoloniale.net aux rendez-vous de l’histoire de Blois

LES RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE DE BLOIS

DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019

DE 9H30 À 11H

SITES INTERNET D’HISTOIRE ET OUVRAGES IMPRIMÉS :
QUELLES SYNERGIES ?

TABLE RONDE / AMPHI 3, UNIVERSITÉ

par l’Association histoire coloniale et postcoloniale
et l’Association des Amis du Maitron

Présentation du site histoirecoloniale.net de g. à dr., Claude Pennetier, François Gèze, Gilles Manceron, Fabrice Riceputi et Edwy Plenel
Présentation du site histoirecoloniale.net de g. à dr., Claude Pennetier, François Gèze, Gilles Manceron, Fabrice Riceputi et Edwy Plenel

L’objet est double :

• présenter trois sites, leur nouveauté historiographique :

1/ le site du Maitron, dictionnaire biographique mouvement ouvrier, mouvement social, ses 194 330 notices, maintenant librement accessibles en ligne,

2/ le site histoirecoloniale.net, héritier de ldh-toulon.net fondé par François Nadiras, entièrement refondu,

3/ le site 1000autres.org sur les disparus de la « bataille d’Alger », créé après la déclaration présidentielle de septembre 2018 sur l’affaire Audin.

*


• réfléchir aux collaborations entre édition papier et édition en ligne, aux publics visés et existants.

Quelles synergies sont possibles entre les éditeurs d’ouvrages, les journaux en ligne comme Mediapart et les sites internet comme les trois qui seront présentés ?

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INTERVENANTS :

Edwy PLENEL, fondateur du quotidien en ligne Mediapart, utilisateur et soutien des trois sites internet en question.

1-19.jpgNé en 1952, Edwy Plenel est journaliste et écrivain. Après une jeunesse aux Antilles et au Maghreb, il a travaillé durant plus de vingt-cinq ans au Monde (1980-2005) dont il est devenu directeur de la rédaction. En 2008, il a fondé Mediapart, journal d’information en ligne qui s’est imposé en France comme le symbole d’une presse libre face aux pouvoirs politiques et économiques. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont, Le droit de savoir (2013), Dire non (2014), Pour les musulmans (2014), Dire nous (2016), Le devoir d’hospitalité (2017), La valeur de l’information (2018) et La victoire des vaincus (2019).

Claude PENNETIER, co-directeur du Maitron.

2-17.jpgNé en 1947, Claude Pennetier est historien, chercheur au CNRS, spécialiste de la socio-histoire du militantisme. Au début des années 1980, il devient l’associé de Jean Maitron à la direction du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, devenu après le décès de son créateur en 1987, Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social. Il a dirigé la collection « La Part des Hommes » aux Éditions de l’Atelier, vouée à « des itinéraires de femmes et d’hommes, acteurs du mouvement social, de la Révolution française à nos jours » et travaillé au Dictionnaire des fusillés de l’occupation, paru en 2015 aux Editions de l’Atelier. Depuis que l’accès au site web Le Maitron est libre et gratuit, il n’abandonne par pour autant, avec les Editions de l’Atelier, la publication d’ouvrages imprimés.

François GÈZE, ancien PDG des éditions La Découverte, membre du Syndicat national de l’édition (SNE) et président de Cairn.info.

3-4.pngNé en 1948, François Gèze a dirigé les Éditions La Découverte de 1982 à 2014 et est président de la société Cairn.info, créée en 2005, plateforme de revues et livres numériques de sciences humaines et sociales. Après une première carrière d’ingénieur économiste, il a rejoint en 1980 les Éditions François Maspero, où il dirigeait la collection du Cedetim (Centre d’études anti-impérialistes). Devenues La Découverte en 1983 après le départ de leur fondateur, la maison est aujourd’hui l’un des principaux éditeurs français dans le champ des sciences humaines et des essais sur les questions d’actualité, nationales et internationales. Il y a poursuivi plusieurs des lignes éditoriales héritées des Éditions Maspero, en particulier sur l’histoire coloniale et postcoloniale de la France, ainsi que sur l’histoire de l’Algérie. L’un des responsables depuis 1998 d’AlgeriaWatch (association de lutte contre les violations des droits humains dans l’Algérie d’aujourd’hui), il est depuis 2017 l’un des co-animateurs du site Histoire coloniale et postcoloniale.

Malika RAHAL, chercheuse à l’IHTP-CNRS, co-animatrice du site 1000autres.org,

4-5.jpgHistorienne, Malika Rahal est chercheuse à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS), spécialiste du Maghreb contemporain et notamment de l’histoire de l’Algérie. Ses recherches ont porté sur l’histoire du nationalisme algérien. Elle est l’auteur de Ali Boumendjel. Une affaire française, une histoire algérienne (Belles Lettres, 2010, et Barzakh, 2011) et de L’UDMA et les Udmistes (Barzakh, 2017). Parmi ses articles, « Reconsidérer l’UDMA, la place des réformistes dans le mouvement national algérien », dans Vingtième siècle. Revue d’histoire (n° 83). Elle travaille aussi sur l’histoire algérienne depuis l’indépendance et en particulier sur les relations entre politique et violence. Sur l’actualité du mouvement déclenché en Algérie depuis le 22 février 2019, elle a notamment publié une tribune dans Le Monde du 5 mars 2019 et est intervenue le 6 mars à ce sujet dans la matinale de France Culture.

Fabrice RICEPUTI, enseignant et chercheur, co-animateur du site histoirecoloniale.net.

5-4.jpgNé en 1958, Fabrice Riceputi, enseignant et historien, vit à Besançon. Il a travaillé surtout sur la guerre d’Algérie en France et sur la « bataille d’Alger ». Il est l’auteur, en 2015, de La bataille d’Einaudi. Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République (Le Passager clandestin), et de « Paul Teitgen et la torture pendant la guerre d’Algérie », paru dans 20&21. Revue d’histoire (n° 142, avril-juin 2019). Il est membre de l’association Histoire coloniale et postcoloniale qui gère le site histoirecoloniale.net et animateur du site 1000autres.org, « Alger 1957 – des Maurice Audin par milliers », créé au lendemain de la déclaration du président de la République Emmanuel Macron reconnaissant que Maurice Audin a été tué par des militaires français dans un contexte où celle-ci avait généralisé la pratique de la torture.

Photo de François Gèze © Olivier Dion et celle de Malika Rahal © Lyes Hebbache.