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La feuille de route de l’OAS
par le général Salan
en février 1962

L'instruction n° 29 de l'OAS, reprise ci-dessous dans son intégralité, est à juste titre considérée comme l'un de ses textes les plus importants. Rendue publique le 23 février 1962 par le général Salan, “chef suprême” de l'OAS, elle vise à organiser l'insurrection armée au moment du cessez-le-feu – qui sera instauré le 19 mars suivant. Cette directive, véritable déclaration de guerre civile, recense tous les crimes qui seront effectivement commis par l'OAS. On y trouve notamment les préconisations suivantes : encourager les autorités militaires à se rallier (I B 2), créer des « zones insurrectionnelles » (IV A), ouvrir systématiquement le feu sur les unités de gendarmerie mobile et de CRS (IV B 1), utiliser la foule dans les rues (IV B 8).

Un rappel succinct de faits qui se sont déroulés à Alger, entre la proclamation du cessez-le-feu le 18 mars et la fusillade de la rue d’Isly le 26 mars 1962, permet de prendre conscience de la responsabilité du général Salan en tant qu’auteur de cette instruction 29.

On en retiendra notamment qu’au cours de cette semaine dramatique l’OAS avait décidé de faire la guerre aux gendarmes et CRS et de considérer les militaires français non ralliés à son combat comme des soldats ennemis. L’assassinat à El Biar le 15 mars 1962 des six inspecteurs des centres sociaux éducatifs montre que l’OAS n’avait pas attendu le cessez-le-feu pour commettre ses crimes.

D’autre part, les 24 morts et 59 blessés, victimes le 20 mars après-midi, place du Gouvernement, d’obus de mortier tirés depuis une terrasse de Bab El-Oued, rappellent que l’OAS poursuivait ses attentats « aveugles » contre les Algériens1.

La semaine OAS du 19 au 26 mars 1962 à Alger2

Le 19 mars le général Salan prononce à la radio une déclaration qui sera diffusée de bouche à oreille et par tracts : « Je donne l’ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d’Algérie. »

Forts de la directive 29, des dirigeants de l’OAS décident d’ériger le quartier Bab-el-Oued d’Alger en zone insurrectionnelle :
le tract n°35 du secteur Orléans-Marine de l’OAS annonce qu’à partir du 22 mars les officiers, sous-officiers et soldats qui ne se seront pas ralliés à son combat seront considérés «comme des troupes au service d’un gouvernement étranger».

Le délai étant écoulé, le 22 mars au soir, des commandos de l’OAS attaquent une patrouille de la gendarmerie mobile qui sortait du tunnel des facultés – bilan : 18 gendarmes tués. Le lendemain ils ouvrent le feu sur un véhicule de transport de troupes tuant 7 soldats dont 5 appelés du contingent.

En réaction, les autorités françaises mettent en place le bouclage du quartier de Bab el Oued, blocus que l’OAS tente de briser en appelant les civils à manifester le 26 mars (IV B 8). Ce sera la fusillade de la rue d’Isly, où l’armée française a tiré sur la foule – réagissant semble-t-il à des coups de feu tirés d’un toit sur le service d’ordre.

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INSTRUCTION N° 29 / OAS3

23 février 1962

L’irréversible est sur le point d’être commis.

Quelques variantes de dernière minute peuvent encore intervenir. Il n’est pas exclu que le CNRA à Tripoli ne dépose quelques amendements au protocole d’accord. Ce faisant les négociations peuvent subir un léger retard. Quoi qu’il advienne des tractations en cours, de Gaulle est bien décidé à « tout lâcher » et même dans le cas extrême où le CNRA4 s’opposerait purement et simplement, il est hors de doute que dans un avenir plus ou moins lointain, le Pouvoir mettra à exécution une de ces solutions contre lesquelles nous luttons depuis plus de dix mois et que nous ne pouvons admettre.

Nous devons donc mettre à profit les quelques jours qui nous restent pour étudier soigneusement la situation et les réactions que nous adopterons. Dès maintenant, je souhaiterais que nous ne nous laissions pas mettre en face d’une situation à laquelle nous serions, contraints de répondre. Je veux que nous puissions, dans toute la mesure du possible être maîtres des événements. Je veux les provoquer, en bref, j’écarte à priori toute idée défensive au profit d’une offensive généralisée dont je vous expose ci-dessous les grandes lignes. Les commandants de régions ayant toute liberté et toute initiative pour les adapter à la physionomie propre à leurs territoires respectifs.

I. – Analyse des éléments en présence

A) L’Adversaire

En vue du cessez-le-feu, de la mise en place de l’Exécutif provisoire, et des différentes phases qui vont suivre, l’adversaire a concentré sur les grands centres urbains un luxe de moyens considérables. Il pense de ce fait être en mesure de stopper brutalement tout mouvement de rue de quelque bord qu’il provienne.

Sur l’ensemble des forces rassemblées à Alger, il peut compter sur la fidélité des unités de gendarmerie mobile et CRS. Les unités de l’armée paraissent à première vue moins satisfaites de leur mission et l’empressement qu’elles manifestent à intervenir lors de petits incidents peut être considéré comme un indice favorable pour nous.

Les renseignements d’excellente valeur qui nous sont parvenus depuis quelques jours nous donnent l’orientation de sa manoeuvre. Elle se résume ainsi :

  • Etouffement des grands centres urbains par des moyens puissants et des mesures extrêmes.
  • Sécurité des grands axes.
  • Abandon presque total des campagnes.

B) Notre situation

Les principaux moyens dont nous disposons sont hétéroclites et de trois sortes : la population, l’Armée, les Maquis.

  1. La Population

    Malgré les quelques imperfections qui subsisteront toujours, j’estime que la population des grands centres urbains est parvenue à un degré de structuration et d’organisation suffisant pour la considérer comme un outil valable. Dans les campagnes, ce stade est loin d’être atteint, et j’insiste pour que les commandements locaux fassent un ultime et grand effort pour améliorer et perfectionner la mobilisation de la masse et l’esprit de participation au combat, sans réserves.

  2. L’Armée

    Pendant les deux dernières semaines, il semble qu’un courant nouveau se soit dessiné au sein de certaines unités. Il n’est plus exclu qu’à la faveur de l’annonce du « cessez-le-feu » ou tout autre formule qui conduit à l’abandon, certaines unités militaires entraînées par les jeunes cadres se décident à franchir le pas et à entrer dans la lutte.

    Il est certes difficile, sinon impossible de faire un bilan exact et un pointage précis. J’estime cependant que si dans chacune des régions, une unité se décide à passer le cap, une certaine émulation ne manquera pas de se produire et que l’exemple pourra sinon se généraliser du moins faire progressivement tache d’huile, si nous savons exploiter les premiers succès sur ce plan.

  3. Les Maquis

    Si nous obtenons une réalisation même partielle de ce qui précède, les maquis ne sont plus alors qu’une variante du problème placé dans le cadre des moyens militaires.

    En l’état actuel, nos maquis sont loin de représenter un outil déterminant pour notre manoeuvre. J’insiste aussi impérativement pour que les projets en cours soient mis à exécution sans tarder, même si le degré de préparation n’est pas parfait.

II. – MON INTENTION

En fonction des éléments qui précèdent, j’envisage :

A) De casser la manoeuvre de l’adversaire et l’obliger à modifier en tout ou partie ses plans.

B) De provoquer pour cela une ou des situations nouvelles échelonnées dans le temps. Ces situations doivent rechercher à entraîner la population à s’opposer aux consignes et aux décisions de l’autorité légale. Elles doivent empêcher l’exécutif d’exercer son action.

C) Articuler la manoeuvre en fonction de ses deux possibilités. L’Armée avec la variante maquis d’une part. La population considérée en tant qu’armée dans un premier temps et en tant que masse et marée humaine dans un temps final en vue d’exploiter les modifications de la manoeuvre adverse et le « pourrissement » qui devrait en résulter.

D) Fidèle à la ligne de conduite que j’ai maintes fois exprimée dans mes instructions, je ne veux pas de coup de force ponctuel, je ne veux pas que nous nous enfermions localement; en bref, je ne veux pas de putsch caractérisé.

E) Il serait souhaitable enfin que dans toute la mesure du possible, la Métropole, tous moyens réunis (action, politique et éventuellement armée) s’associe de manière pratique et positivement au déroulement de ce plan, que nous devons réaliser le plus parfaitement possible en Algérie.

III. – LE CHOIX DE LA DATE

La proclamation du cessez-le-feu étant en soi l’irréversible, sera choisie comme date moyenne de déclenchement de cette nouvelle phase.

J’emploie volontairement le vocable de « date moyenne » compte tenu de ce qu’en principe, le cessez- le-feu proprement dit sera précédé de la cérémonie solennelle de signature des accords et suivi aussi d’un temps mort de quelques jours avant l’exécution des premières mesures. C’est-à-dire la mise en place de l’Exécutif provisoire.

Même si par un hasard extraordinaire le cessez-le-feu n’avait pas lieu, notre plan se déroulera dans les mêmes conditions et suivant un calendrier correspondant sensiblement à celui prévu pour les négociations. La période moyenne, précédemment étudiée s’établira entre le et le 30 mars 1962.

IV. – LA MANOEUVRE

Elle comportera deux aspects :

  • Création de zones insurrectionnelles dans les campagnes à base d’unités militaires ralliées et de maquis.
  • Accroissement à l’extrême du climat révolutionnaire dans les grands centres urbains et exploitation du pourrissement de l’adversaire par l’entrée en jeu de la population en marée humaine pour l’ultime phase.

A) Création de zones insurrectionnelles

Ordre est donc donné aux commandants de région pour qu’à compter du 1er mars, ils envisagent l’entrée en dissidence ouverte des unités militaires qui en ont manifesté l’intention. Il importe pour cela qu’entre le 3 et le 6 mars un élément de la valeur au moins d’un bataillon ait exécuté dans chacune des régions. A partir de ce noyau ainsi créé, les commandants des régions s’efforceront alors de pousser les unités sympathisantes mais encore hésitantes à exécuter.

Ordre sera aussi donné à ces unités de riposter par le feu, au cas où des opérations seraient montées contre leurs zones d’implantation.

Il serait souhaitable qu’entre le 15 mars et le 20 mars, l’ensemble du territoire soit jalonné et carreyé par des zones insurrectionnelles.

Au fur et à mesure de la croissance de telles zones et en fonction de leurs implantations, tout sera mis en oeuvre pour entraîner les grands ensembles musulmans hésitants. Ces derniers devront constituer le support de ces zones.

Enfin ces unités militaires absorberont à leur profit, les maquis existants dans leur voisinage immédiat.

Sur le plan de l’articulation du commandement, les commandants des unités ralliées deviennent commandants de zones insurrectionnelles, directement subordonnées aux commandants des régions.

B) Dans les grands centres urbains

A compter du 4 mars, l’insurrection augmentera en force et en intensité dans les grands centres urbains.
Nous devons casser le quadrillage.

  1. Ouverture systématique du feu sur les unités de gendarmerie mobile et les CRS. Emploi généralisé de « bouteilles explosives » pendant les déplacements de jour et de nuit.
  2. Envisager l’utilisation de tous les moyens de la rue tels que les pompes à essence. En particulier il sera recherché les postes particulièrement bien situés (par exemple ceux qui à Alger sont échelonnés au nombre de 3 à 150 mètres les uns des autres, sur le boulevard Maréchal-Joffre, peuvent s’ils sont bloqués pendant un quart d’heure donner une coulée d’essence débouchant dans le caniveau, le long de la caserne des Tagarins). L’incendie de cette essence troublera le système de blindés stationnant en permanence devant cette caserne et pourra grâce à la pente s’étendre jusqu’aux « abords de la caserne d’Orléans.
  3. Il sera aussi possible de disposer en des points de passage obligés, des systèmes composés de deux fûts, l’un rempli d’essence, l’autre d’huile de vidange. Ces deux liquides répandus sur la chaussée occasionneront le dérapage des convois et une bouteille explosive judicieusement appliquée au moment d’un dérapage provoquera l’inflammation de l’essence.
  4. Dans le cas de descente de musulmans, la population européenne sera invitée à rester chez elle en position défensive. Il sera disposé en des points judicieusement choisis des éléments de défense armée et susceptible de protéger par le feu la population au cas où les forces de l’ordre s’avèreraient impuissantes à canaliser les mouvements.
  5. Toutes ces actions ne seront pas obligatoirement conduites par les commandos actions traditionnels. Dans le cadre des ordres de mobilisations, la partie « population armée » devra y participer entièrement.
  6. Il sera demandé dans chaque immeuble, de prévoir d’ores et déjà des trousses de première urgence et tous moyens nécessaires pour donner les premiers soins aux blessés.
  7. Par suite des éventuelles mesures de cloisonnement par quartier, il importe de prévoir des moyens de liaison de secours à l’échelon des zones.
  8. Sur ordre des commandements régionaux enfin, la foule sera poussée dans les rues à partir du moment où la situation aura évolué dans un sens suffisamment favorable. Cette situation nouvelle exigera alors des ordres précis en fonction des objectifs, la manière de les atteindre. Le « rush » final doit être aussi discipliné que le reste de la manoeuvre.

En tout état de cause, il importe que chacun à tous les échelons, comprenne qu’il ne s’agit pas là d’une action ponctuelle, d’un coup de force mais bien d’une campagne échelonnée dans le temps et dans l’espace, mais que cette campagne peut et doit être décisive.

V. – EN MÉTROPOLE

Quelles que soient les imperfections et les difficultés, la Métropole doit dans toute la mesure du possible, s’aligner sur cette phase prévue pour l’Algérie.

Le Délégué général s’efforcera d’adapter ses moyens et ses possibilités en Métropole dans le même sens qu’en Algérie. Il va de soi que des facteurs supplémentaires interviennent. Ils sont essentiellement orientés vers la manoeuvre politique qui ne manquera de se réveiller à la faveur de l’action en Algérie à partir du jour où elle apparaîtra clairement. Je ne pense pas non plus qu’on puisse espérer des actions d’origine militaire spectaculaires. En tout état de cause, tous les secteurs doivent être allumés et l’esprit insurrectionnel généralisé.

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En résumé, les termes de la présente instruction seront portés à la connaissance des échelons d’exécution, jusqu’à l’échelon secteur inclus. Je tiens en particulier à ce que tous les échelons connaissent parfaitement l’esprit et l’intention qui président à cette nouvelle phase.

Cette instruction est suivie de deux annexes strictement personnelles et réservées à 30, 31, 50, 70 et 05. Ces annexes qui traiteront des hypothèses formulées sur le déroulement des actions à partir de l’entrée en masse de la population, de la ligne de conduite à tenir, de la position locale et de l’évaluation en fonction des réactions de la Métropole, ne devront être l’objet d’aucun commentaire et d’aucune indiscrétion.

R. Salan

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ANNEXE N° 1 – Concernant la Métropole

Compte tenu des éventuelles ruptures de liaisons entre la Métropole et l’Algérie, il est nécessaire de prévoir, à priori, la conduite à tenir dans ses grandes lignes.

I. — Pour le cas où les camarades de Tulle arriveraient entre-temps à exécuter leur projets6, le général d’armée aérienne CHALLE prend automatiquement la direction de l’ensemble de l’organisation métropolitaine.

  1. L’Organisation au grand complet et sans discussions se met à ses ordres.
  2. Une déclaration conjointe Challe-Salan est instantanément publiée. Elle fait ressortir :
    – a) La parfaite et totale identité de vue dans la lutte.
    – b) Malgré la séparation et la diversité des destinations des uns et des autres depuis le 22 avril, les buts sont restés identiques, le combat est resté le même.
  3. Le général CHALLE prenant la direction d’ensemble, l’actuel Délégué général est maintenu à son poste de commandement à la disposition du général Challe.

II. — Dans le cadre des manoeuvres politiques qui ne manqueront pas de surgir, les positions de l’Organisation restent inchangées.

  1. Le but principal étant la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, l’OAS ne peut admettre aucune combinaison qui n’adopte sans ambiguïté ce principe.
  2. C’est une condition sine qua non, sans cela le combat continuera.
  3. L’OAS est une force représentative, rien ne peut se faire sans elle. Elle a son mot à dire pour le présent et l’avenir du Pays.
  4. Toutes les bonnes volontés à quelque bord qu’elles appartiennent et qui font leur cette ligne de conduite, sont admises dans la lutte au titre de l’Organisation dont elles peuvent et doivent se revendiquer.
  5. La lutte est au même degré antigaulliste et anticommuniste.

III. — Au cas où la situation métropolitaine parviendrait assez vite à un degré de confusion notable : il sera demandé aux personnalités marquantes
7 de prendre des positions publiques et sans ambiguïté et d’entrer en clandestinité pour poursuivre la lutte.

IV. — La même ligne de conduite sera adoptée à l’égard des militaires sympathisants, mais hésitants. Il faudra obtenir à un moment donné des désertions individuelles et massives de manière à perturber au maximum les commandements. Il n’est peut-être pas question en Métropole de créer des zones insurrectionnelles, mais il faut s’efforcer de paralyser le pouvoir et le mettre dans l’impossibilité d’exercer son autorité.

V. — Les actions brutales seront généralisées sur l’ensemble du territoire. Elles viseront les personnalités influentes du PC et du Gaullisme. Les ouvrages d’art et tout ce qui représente l’exercice de l’autorité, de manière à tendre au maximum vers l’insécurité généralisée et la paralysie totale du pays. La provocation à la grève générale sera aussi une excellente arme.

VI. — Le choix de la date en Métropole est fonction de l’évolution de la situation en Algérie. Mais en tout état de cause, la Métropole doit agir et coordonner ses actions avec la campagne ouverte en Algérie.

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La fusillade de la rue d’Isly

par Jean Lacouture, Le Monde du 25 mars 19728


«Depuis un an l’OAS faisait la loi dans Alger au nom de l’Algérie française. Depuis une semaine, l’entrée en vigueur des accords d’Évian avait embrasé la grande ville, et fait de Bab-el-Oued un énorme Fort-Chabrol crépitant de chahuts enfantins, mais tragiquement hérissé d’armes. Encerclé sinon “bouclé” par une troupe qui, le 23 mars, avait perdu sept des siens, tirés comme des lapins du haut des fenêtres drapées de linge et d’étendards tricolores, le berceau du peuple “pied-noir” vit en état de siège. La veille, un des responsables du service d’ordre avait montré à l’envoyé spécial du Monde, Alain Jacob, un tract qui lui avait paru invraisemblable, à lui qui avait pourtant vu tant de choses à Alger : les chefs de l’OAS y proclamaient que les forces françaises devaient dorénavant être considérées comme des troupes étrangères d’occupation…»

Pour lire la suite

  1. Note de LDH-Toulon.
  2. Il existe de nombreux ouvrages de référence sur ce sujet. On pourra notamment consulter le tome 4, «Les feux du désespoir» de la série d’Yves Courrière consacré à la Guerre d’Algérie, entre les pages 562 et 566 de l’édition du 1er mars 1972, publiée chez Arthème Fayard. [Note de LDH-Toulon]
  3. Source : OAS parle, éd. Julliard, collection Archives, 1964, 356 pages. [Note de LDH-Toulon]
  4. Le Conseil national de la révolution algérienne était l’organisme supérieur du FLN durant la guerre d’indépendance. [Note de LDH-Toulon].
  5. C’est-à-dire aux chefs des trois zones OAS d’Algérie et aux responsables de l’Organisation en Métropole. (N.R.)
  6. Le bruit d’une possible évasion de la prison de Tulle du général Challe et des officiers du putsch d’avril était parvenu à Alger. (N.R.)
  7. Dans les personnalités marquantes, j’englobe aussi bien les politiques que les hauts-fonctionnaires, les professeurs, etc.
  8. « Il y a dix ans à Alger, la fusillade de la rue d’Isly », Le Monde du 25 mars 1972, repris dans La guerre d’Algérie 1954 – 1962, éd. Le Monde-Librio n°608, 2003.
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