4 000 articles et documents

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Décès de Monique Hervo,
cette Française qui a manifesté
avec les Algériens du bidonville de Nanterre
le 17 octobre 1961

Partisane de l’indépendance de l’Algérie, Monique Hervo s'est engagée dès 1959 auprès des Algériens des bidonvilles de Nanterre et a participé avec eux à la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 contre laquelle la répression policière a fait plus de 200 morts. Elle a témoigné dans des livres de la violence coloniale qui l'avait précédée contre les bidonvilles de Nanterre. En 1972, elle a fait partie des fondateurs du Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti), et, à partir de 1973, a travaillé à la Cimade. Comme le souligne l'historienne Muriel Cohen, sa mort à Nanterre le 20 mars 2023 à l’âge de 95 ans n’a donné lieu à aucune annonce officielle de la part d’un gouvernement français qui n’a toujours pas réglé sa position à l’égard de la guerre d’indépendance algérienne et de la violence de la colonisation.

Monique Hervo, militante « hors norme »
aux côtés des Algériens et des mal-logés

par Muriel Cohen, publié dans Libération le 21 mars 2023.
Source

Muriel Cohen est historienne de l’immigration algérienne, maîtresse de conférences à l’université du Mans.

Monique Hervo au bidonville «la Folie» dans les années 60. (La Contemporaine)
Monique Hervo au bidonville «la Folie» dans les années 60. (La Contemporaine)

Engagée pour le droit au logement des étrangers, partisane de l’indépendance de l’Algérie, l’écrivaine fut un témoin de premier plan de la violence coloniale, dès 1959, au cœur des bidonvilles de Nanterre. Monique Hervo, est morte à Paris à l’âge de 94 ans.

L’écrivaine est décédée le 21 mars 2023, à Nanterre, la ville dans laquelle elle a vécu les années les plus intenses de sa vie « hors norme », comme le soulignait, il y a quelques années, Emmanuel Blanchard dans la revue Plein Droit. Militante du droit au logement des étrangers, partisane de l’indépendance de l’Algérie, elle fut une sorte d’« établie » dans le bidonville de « la Folie » de 1959 à 1971 à Nanterre et un témoin de premier plan de la violence coloniale en métropole. Sa mort n’a donné lieu à aucune annonce officielle de la part d’un gouvernement français qui n’a toujours pas réglé sa position à l’égard de la guerre d’indépendance et de la colonisation.

Née en 1929 dans une famille de petits commerçants avec lesquels elle ne s’entend guère, Monique est partie à Grenoble faire l’école des arts décoratifs, puis revient en 1951 faire les Beaux-Arts à Paris. Après avoir exercé quelque temps comme maître verrier, elle rejoint, en 1958, le Service civil international (SCI), une association pacifiste qui organise des chantiers de volontaires, et donne des cours de français à des travailleurs algériens. En 1959, après avoir lu un article sur un incendie dans un bidonville de Nanterre, elle décide de s’y rendre et ne tarde pas à implanter une équipe du SCI sur place. Dans un wagon, elle met en place une coopérative d’outillages et de matériaux pour permettre aux Algériens, qui constituent la majorité des habitants, de construire des baraques plus solides. Avec son groupe, elle multiplie aussi les démarches administratives, sert d’écrivain public, aide les enfants à faire leurs devoirs, comme d’autres militants, souvent issus du catholicisme social comme elle, dans d’autres bidonvilles de Nanterre. C’est le temps de la crise du logement, mais aussi de ce qu’on appelle pas encore « la guerre d’Algérie ».

A la manifestation du 17 octobre 1961

Comme l’a montré Jacques Panijel dans son documentaire longtemps censuré, Octobre à Paris (1962), dès 1958, la préfecture de police réprime violemment les Algériens, collectivement présenté comme des terroristes. Le 17 octobre 1961, elle est une des rares Françaises à participer à la marche organisée par le FLN pour protester contre le couvre-feu imposé aux « Français musulmans » d’Algérie.

Les bidonvilles ne disparaissent pas après l’indépendance, et Monique Hervo poursuit son action, accumulant notes et photographies, jusqu’à la résorption finale de La Folie, en 1971. C’est à cette dateque paraît le livre qu’elle a rédigé avec Marie-Ange Charras, Bidonvilles, l’enlisement, pour dénoncer la situation du logement des étrangers en France. Dans les années qui suivent, elle soutient les premières luttes des familles relogées dans des cités de transit, sous logements sociaux destinés à faire disparaître au plus vite les bidonvilles aux yeux de la société sans reloger durablement leurs habitants.

En 1972, dans un contexte de dégradation de la situation juridique des travailleurs étrangers, elle fait partie des fondateurs du Groupe d’information et de soutien des travailleurs étrangers (Gisti). A partir de 1973, elle travaille à la Cimade où elle est l’adjointe d’André Legouy, responsable du service « Migrants ». C’est dans ce cadre qu’elle soutient des luttes collectives des foyers de travailleurs africains dans la région parisienne. DE 1976 à 1977, elle est responsable de la Coordination parisienne des comités en lutte sur le logement qui rassemble une trentaine de comités de Paris et de la proche banlieue. Son investissement à Nanterre reprend en 1983, en tant que déléguée élue des locataires de la Cité du Pont-de-Bezons, jusqu’au relogement de toutes les familles de la cité en 1986, dans un climat très tendu et de très grande défiance à l’égard des pouvoirs publics.

Son engagement sans faille aux côtés de ces familles majoritairement algériennes et marocaines, dans un contexte de très fortes discriminations sur le marché du travail et du logement, mais aussi de la part de la police et de la justice, est à l’origine de liens indéfectibles. Depuis les années 2000, Monique Hervo vivait dans une caravane à Romilly-sur-Seine, en marge d’une société qu’elle supportait de moins en moins. Elle avait néanmoins gardé beaucoup d’amis, attachés à son caractère enjoué, son charisme et sa générosité. Plusieurs des enfants qu’elle a vu grandir dans les bidonvilles de Nanterre, aujourd’hui âgés d’une soixantaine d’années, l’ont accompagnée jusqu’à son dernier souffle.

Convertie à l’islam

Monique Hervo, convertie à l’islam depuis plusieurs années, sera enterrée au cimetière des moudjahidin et des moudjahidates d’Alger. En 2018, elle avait reçu la nationalité algérienne, en reconnaissance par l’Etat algérien de son engagement en faveur de l’indépendance. Pour le gouvernement algérien, il s’agit aussi de capter l’héritage de celle qui est devenue à partir des années 2000 l’une des actrices, au côté d’autres militants comme Mehdi Lallaoui, de la résurgence de la mémoire du 17 octobre 1961 et de sa reconnaissance comme un crime d’Etat. En 1999 d’abord, elle avait témoigné en faveur de l’historien Jean-Luc Einaudi lors du procès en diffamation que lui avait intenté l’ancien préfet de Gironde et de police Maurice Papon pour avoir écrit que ce massacre avait été commis sous ses ordres.

Par la suite, elle a publié, à partir de ses notes d’époque, Chroniques du bidonville, Nanterre en guerre d’Algérie (2001), dans lequel elle racontait la répression policière au quotidien, jusqu’au paroxysme du 17 octobre 1961. Au-delà de cet ouvrage, Monique Hervo a passé sa vie à préserver, à transmettre, à diffuser l’histoire de la guerre d’Algérie en métropole et des bidonvilles de Nanterre — qui constituent désormais un lieu de mémoire essentiel de l’immigration algérienne en France mais aussi de l’histoire coloniale et postcoloniale de la France — en donnant accès à ses archives, aux enregistrements audio qu’elle a réalisés à Nanterre dans les années 60 et à ses magnifiques photographies. Du fait de sa réelle proximité avec les habitant.e.s des bidonvilles, Monique Hervo est en effet la seule à les avoir photographiés dans leur quotidien et dans les moments exceptionnels (le 5 juillet 1962), dans leur dignité de familles ouvrières1. Nous perdons aujourd’hui une militante exceptionnelle par la vigueur et la rigueur de son engagement, qui a défendu — en dehors de tout appareil — des causes à l’époque courageuses sans jamais transiger, mais son témoignage restera.




Manifestants du 17-Octobre : une mémoire en partage (extraits)

Portfolios de photos de Monique Hervo, textes de Mehdi Lallaoui, publié dans Mediapart le 16 octobre 2021.
Source

livre_monique_hervo.pngLes photographies de Monique Hervo et les textes de Mehdi Lallaoui sont tirés du livre Une mémoire en partage, aux éditions Au nom de la mémoire.

Ce jour de 1961, alors que les Algériens manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu qui leur était imposé, plus de deux cents personnes périrent dans une répression sanglante. La mémoire de l’événement est liée à l’histoire de l’immigration et des bidonvilles de Nanterre. Lieux que Monique Hervo, photographe, a documentés. Un témoignage à retrouver dans le livre de Mehdi Lallaoui.

photo_1.png
Circa 1960, Nanterre. La petite fille de M. Ben Bouzid participa à la manifestation du 17 octobre 1961 dans les bras de sa mère. Elle attrapa froid et décéda d’une infection pulmonaire quelques jours plus tard.

photo_3.png
Circa 1960, Nanterre. La famille de M. Aloua devant sa cabane. Il était moudjahid et fut incarcéré dans le désert algérien, dans un endroit où, en général, on ne survivait pas. Au bidonville, c’était l’un des guetteurs du FLN dans le quartier des familles.

photo_4-2.png
Circa 1960, Nanterre. Ahmed le « Mangeur d’herbe-aux-ânes » (à droite) était le collecteur du FLN. Il amenait chaque mois sur un parking de la Défense les cotisations des Algériens du bidonville de La Folie. Les coffres de deux voitures étaient collés l’un à l’autre et les paquets de billets jetés de l’un vers l’autre. Personne ne connaissait le responsable chargé de l’argent.


Monique Hervo, une combattante pour la dignité humaine
et pour la fraternité



par Mehdi Lallaoui, écrivain et réalisateur, billet de Blog sur Mediapart le 20 mars 2023.
Source

Notre amie Monique Hervo nous a quittés ce lundi 20 mars à Nanterre. Monique était une combattante pour la dignité humaine et pour la fraternité. Hommage à celle dont la « carrière professionnelle » se confond avec son engagement, notamment pendant les années noires de la guerre d’Algérie dans le bidonville La Folie à Nanterre.

Monique Hervo nous a quittés ce lundi 20 mars à Nanterre au Centre d’accueil et de soin hospitalier où elle résidait depuis le début du mois de février. Elle venait de traverser ses 95 ans et s’était posée, au printemps dernier, dans un petit village de l’Aisne pour passer l’hiver. Avant cela, elle demeurait dans une caravane au camping de la Noue des Rois (Saint-Hilaire-sous-Romilly). Elle s’y était installée, depuis le début de ce nouveau siècle. C’est entouré de l’affection et de la bienveillance de ses nombreux amis, dont les familles des anciens bidonvilles de la ville, qu’elle est partie vers les terres des gens de bien.

Monique fait remonter à sa plus tendre enfance ses prises de conscience sur le monde et ses fléaux. Issue d’une famille très modeste, papa breton, maman savoyarde, elle se familiarise très vite avec « les meublés» de l’autre côté des ruines des fortifs. À Saint-Ouen plus précisément.

Monique Hervo se souvenait des images de ces lieux de vie que l’on n’appelait pas encore « l’autre côté du périph ». Elle se remémorait très clairement, en mai-juin 1936, ces foules tempétueuses du Front populaire, drapeaux rouges ou noirs au vent, parcourant les principales artères de Saint-Ouen. Elle avait alors 7 ans.

Elle évoquait Paris désert juste avant l’arrivée des troupes allemandes, en juin 1940, et aussi l’exode de millions de Français fuyant vers la Loire. Elle se rappelait des morts sur la chaussée et du sifflement que faisaient les bombes tombant sur des colonnes de civils paniqués. Elle se souvenait encore avoir rejoint les scouts clandestins avant la Libération, puis est arrivé le temps des premiers engagements. Ils vont consister pour la jeune femme et ses amis à accueillir, à la gare de l’Est, les prisonniers de guerre qui affluent, convois après convois, de jour comme de nuit, des stalags, d’Allemagne.

Très vite, ce sera l’accueil et le brancardage des rescapés des camps de concentration de Buchenwald. Sous les verrières surchauffées de la gare, Monique a peut-être croisé un jeune adolescent pâle et inquiet, attendant durant des heures le retour de ses proches des camps de la mort. Elle ne sait pas encore qu’il s’appelle François Maspero et qu’il sera plus tard son éditeur, son préfacier et son ami.

Monique, après des études aux Beaux-Arts de Paris, ne fera pas carrière dans la verrerie d’art pour laquelle elle s’est spécialisée, rue Bonaparte. Elle s’engage très vite dans l’action pour la promesse d’un monde nouveau qui laisse derrière elle les débris d’une guerre des plus meurtrières de l’histoire de l’humanité. Le programme du Conseil national de la Résistance entre en résonance avec tous ceux et celles qui rêvent d’égalité, de fraternité, de nouveaux droits. Un temps parmi les déléguées pour Grenoble du RPF (Rassemblement du peuple français), fondé en 1947 par le général de Gaulle, Monique s’en éloigne très vite pour l’action concrète. Les grands discours et les batailles d’appareils ne seront jamais sa tasse de thé.

En 1959, à la tête d’un groupe du Service civique international (SCI), (qu’elle a rejoint dès 1956) elle s’installe au bidonville de la Folie à Nanterre. La rencontre auparavant avec les compagnons de Gandhi a été décisive dans sa trajectoire.

Aux côtés des Algériens

Ainsi témoigne Monique Hervo de son engagement personnel à Nanterre : « Être aux côtés des Algériens par une vie partagée. Au service de la lutte d’un peuple colonisé sans apporter mes “bagages” d’Occidentale. Leur prouver ma solidarité. Tel est mon choix. »

Dès son arrivée au bidonville de La Folie, Monique constate l’immensité de la tâche qui l’attend. « On y souffrait de bien des maux qui sont attachés à l’univers concentrationnaire, […] le froid, la malnutrition, la tuberculose, l’absence de moyens pour assurer l’hygiène élémentaire, les morsures de rats. On pouvait également y mourir de coups ayant, suivant l’expression consacrée, “entraîné la mort avec l’intention de la donner” […] ou de noyade dans la Seine. »

Lorsque Monique s’installe dans le bidonville elle ne sait pas qu’elle y restera jusqu’en 1971, date de sa résorption. Durant ces douze années « extraordinaires et intenses », elle n’aura de cesse de documenter cet univers en marge, « cette autre planète » et de contribuer, par ses écrits, à la connaissance des mutations urbaines et aux mécanismes de relégation.

Elle n’est pas seulement narratrice des événements qui se déroulent au bidonville de Nanterre, elle en est également actrice. Il en fut de cette manifestation, exclusivement algérienne, du 17 octobre 1961 pour laquelle nous reproduisons ici son terrible récit extrait de son journal de l’époque et qui lui fera écrire : « Noyée au milieu de ce peuple en marche vers son indépendance, ma participation reste pour moi un immense honneur que je dois aux militants de La Folie. » Elle portera encore témoignage d’un événement peu connu, trois jours après la sinistre nuit du 17 octobre : les manifestations des centaines de femmes algériennes et de leurs enfants dans les rues de Paris et de Rouen, aux cris de « L’Algérie à nous ! ».

La « carrière professionnelle » de Monique se confond avec son engagement. Ce sera d’abord à partir de 1972 aux côtés de Jean-Jacques de Felice. L’homme, membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme, débuta au barreau de Paris en défendant les enfants mineurs du bidonville, puis très vite leurs pères, emprisonnés pour leur appartenance au FLN. Elle sera l’une des cofondatrices du Gisti (Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés). Une année plus tard, elle rejoindra la Cimade. Elle y pilotera le service « Logement des immigrés » et s’engagera dans le soutien à la lutte des foyers de travailleurs africains. Puis, de 1981 à 1986, elle travaillera à la résorption des foyers Sonacotra.

Très vite Monique ressent ce besoin irrépressible, cette nécessité vitale, prolongement de son combat: témoigner. En plus des images collectées à l’aide de son appareil Canon A-1, elle note tout ce qui l’entoure sur des bouts de papiers et noircit des carnets dans lesquels elle consigne les petites et grandes histoires du bidonville.

Dans le prolongement de cette captation du réel, Monique entreprend, à partir de l’année 1966, d’enregistrer sur un support professionnel (un Nagra) les paroles des habitants du bidonville de La Folie. Ce sont ainsi les témoignages de plus de 150 familles qui seront enregistrés.

Bidonvilles : l’enlisement (Maspero, Paris, 1971)

L’humain en est le pivot, le « poteau central de la grande case » diraient les amis kanak. Cela donnera d’abord l’édition, avec Marie-Ange Charras, de Bidonvilles : l’enlisement (Maspero, Paris, 1971) puis trente années plus tard, après avoir rassemblé et reconstitué toutes ses annotations dans une vieille cantine oubliée, Chroniques du bidonville : Nanterre en guerre d’Algérie, 1959-1962 (Editions du Seuil, Paris, 2001).

Témoigner enfin : Monique le fera encore le 11 février 1999 à la barre de la 17e chambre correctionnelle du Palais de justice de Paris lorsqu’elle livrera avec précision et émotion son témoignage sur le 17 octobre 1961, à l’occasion du procès intenté par Maurice Papon, l’ancien préfet de police, à notre ami Jean-Luc Einaudi, auteur de La Bataille de Paris.

Il y a cinq années, nous étions venus au camping de la Noue des rois, célébrer son anniversaire (elle est née le 5 janvier 1929) et la féliciter pour l’obtention de sa nationalité algérienne. Toute la presse d’Algérie s’était fait l’écho de cet événement. (Extrait) : « L’écrivaine française qui avait lutté aux côtés des Algériens pour leur indépendance, Monique Hervo, a été naturalisée algérienne, selon un décret présidentiel publié sur Journal officiel d’Algérie n° 73, 2018. »

« J’ai été pour la libération de l’Algérie tout de suite », rappelait souvent Monique Hervo qui portait comme une grande fierté sa nouvelle nationalité.

Monique était une combattante pour la dignité humaine et pour la fraternité. Elle cheminera encore longtemps à nos côtés, dans nos cœurs et nos mémoires. Sa dépouille sera inhumée au cimetière El Alia à Alger, auprès des résistants et des martyrs de la guerre d’indépendance.


Monique Hervo en compagnie de Rosa Olmos et Mehdi Lallaoui, deux amis qui l'ont accompagnée jusqu'à sa mort.
Monique Hervo en compagnie de Rosa Olmos et Mehdi Lallaoui, deux amis qui l’ont accompagnée jusqu’à sa mort.



Un article sur le site de France culture :
Sur les traces de Monique Hervo,
à la source d’une histoire algérienne de France



Publié sur le site de France culture le 27 mars 2023.
Source

Monique Hervo avait consigné la mémoire des bidonvilles algériens, avant de prendre la nationalité algérienne. On a appris sa mort le 20 mars 2023.

Lire l’article



Ecouter le podcast





  1. Ces photographies sont disponibles sur le site de La contemporaine en accès libre.
Facebook
Twitter
Email