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Édition du 1er au 15 octobre 2024

Il y a 68 ans, le Premier Novembre en Algérie
Une famille au maquis en 1956,
par Marie Chominot

Il y a 68 ans, était lancée l'insurrection du 1er novembre 1954 en Algérie. Ci-dessous, le texte de la proclamation qui l'annonçait et la photographie de ses auteurs. Précédées d'un texte et d'une vidéo de l'historienne de l'image Marie Chominot, « Une famille au maquis (Algérie, 1956) », qui évoque l'engagement patriotique d'une famille qui y a répondu à travers les photographies qu'elle a conservées, celle d'Abdelmalek Kitouni, combattant du FLN. C'est le premier épisode de la série « La guerre d'Algérie prise de vues », coordonnée par Sébastien Ledoux dans le cadre du projet « La Chambre noire de l'histoire » de l'Ehne-Sorbonne université. Ces « objets rescapés,(...) seules traces visuelles d’une vie familiale bouleversée à jamais par la guerre » sont « des sources précieuses pour écrire l’histoire de la lutte d’indépendance algérienne ».

Une famille au maquis (Algérie, 1956), par Marie Chominot



Publié dans l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe.
Source.
Voir : « Images de la guerre d’Algérie, le regard de six historiens », publié par Le Monde le 1er novembre 2022.

Marie Chominot est historienne, autrice de Regards sur l’Algérie (Gallimard-Ministère de la Défense). Elle est responsable de projets d’expositions à Paris-Musées. Elle a été commissaire de l’exposition : « Des images pour l’histoire. Algérie 1954-1962 » au Forum des Images (Paris) en 2012. Sa thèse de doctorat d’histoire, obtenue à l’université Paris VIII en 2008 s’intitule Guerre des images, guerre sans image ? Pratiques et usages de la photographie pendant la guerre d’indépendance algérienne.





Du militant, du combattant, de l’époux, du père, ne demeurent aujourd’hui que les souvenirs de ses compagnons de lutte et de ses proches … et une poignée de photographies. Elles m’ont été confiées par ses enfants qui ont également partagé leurs souvenirs avec l’historienne que je suis. Militant pour l’indépendance de l’Algérie dès la fin des années 1940, Abdelmalek Kitouni a rejoint le Front de Libération Nationale (FLN) à la veille de l’insurrection du Premier novembre 1954. Cet engagement va bouleverser la vie de toute la famille1.


Dernière photographie du « temps de paix »

Abdelmalek Kitouni, tenant dans ses bras son fils Nadjib, pose avec ses enfants Malika, Naïma et Hosni en compagnie de son ami Achour Rahmani, devant l’objectif d’un photographe ambulant, place de la Brèche à Constantine au printemps 1955 (fonds privé famille Kitouni).
Abdelmalek Kitouni, tenant dans ses bras son fils Nadjib, pose avec ses enfants Malika, Naïma et Hosni en compagnie de son ami Achour Rahmani, devant l’objectif d’un photographe ambulant, place de la Brèche à Constantine au printemps 1955 (fonds privé famille Kitouni).

Un dimanche du printemps 1955, Abdelmalek Kitouni emmène ses quatre enfants pour une promenade exceptionnelle au centre-ville de Constantine, en compagnie de son ami Achour Rahmani, lui aussi membre de l’organisation clandestine. L’ambiance est festive : tous sont tirés à quatre épingles, les petits gardent en tête les friandises et les limonades dont le père les a gâtés. Sur le chemin du retour, ils traversent la place de la Brèche et empruntent le trottoir qui longe le square de la République, surnommé le « jardin des pauvres ». Réservé aux « Arabes », il fait face au square Valée, de l’autre côté de la rue, dont les parterres de fleurs et les bancs ombragés accueillent la bonne société européenne. Plusieurs photographes ambulants algériens, avec leur boîtier en bois posé sur trépied, proposent leurs services aux passants. Abdelmalek Kitouni décide d’immortaliser cet instant de bonheur familial. À l’époque, se faire prendre en photo n’est pas une pratique courante au sein d’une famille algérienne populaire. Il n’y a pas d’appareil photo à la maison, les enfants n’ont pas l’habitude de se retrouver face à un objectif. La timidité fige un peu les sourires sur les lèvres.

Le cliché a été pris au mois d’avril 1955. Après des mois de réorganisation et d’entraînement, le noyau FLN constantinois se prépare à passer à l’action armée : le 30 avril, la capitale de l’Est algérien sera secouée par trois attentats simultanés. Si Kitouni sait que cette opération est en préparation, il en ignore évidemment le dénouement mais en redoute les conséquences (mort, arrestation, obligation de prendre le maquis). Comme tout militant endurci, il sait que sa vie peut basculer du jour au lendemain. Par cette photographie, il prend acte des derniers moments du « temps de paix » et offre à ses enfants un témoignage qui pourra servir de support au récit familial et à la remémoration affective.

Une photographie de famille au maquis (1956)

Abdelmalek Kitouni pose au maquis avec sa femme Djouhra et ses quatre enfants (de gauche à droite : Hosni, Nadjib, Naïma et Malika) devant l’objectif de son compagnon d’armes Abderrahmane Khaznadar. Région d’Aïn Kerma, printemps 1956 (fonds privé famille Kitouni).
Abdelmalek Kitouni pose au maquis avec sa femme Djouhra et ses quatre enfants (de gauche à droite : Hosni, Nadjib, Naïma et Malika) devant l’objectif de son compagnon d’armes Abderrahmane Khaznadar. Région d’Aïn Kerma, printemps 1956 (fonds privé famille Kitouni).

Une année après, les sourires ont quitté le visage des enfants. La guerre est entrée de plein fouet dans leurs vies. Nous sommes au printemps 1956, six mois après qu’Abdelmalek Kitouni ait rejoint l’Armée de Libération Nationale algérienne, l’ALN. Profitant des vacances scolaires, il a fait venir sa famille pour quelques jours dans la région montagneuse d’Aïn Kerma. Cette rencontre familiale au maquis est un fait exceptionnel. Pour garantir la clandestinité des combattants et la sécurité des populations civiles, l’ALN interdisait en effet formellement les visites au maquis et la prise de photographies, ces dernières pouvant constituer des sources de renseignements pour l’ennemi. Au maquis, la mort rôde et chaque jour peut être le dernier. C’est sans doute ce sentiment d’urgence qui l’a convaincu, malgré les risques, de fixer sur la pellicule cet instant précieux partagé avec les siens. Souhaitait-il conserver avec lui un cliché de sa famille dont la guerre le maintenait séparé ? Ou offrir à cette dernière un souvenir, une trace de leur intimité ?

Ils ne sont que six sur l’image, mais la prise de vue a impliqué, hors champ, trois compagnons d’armes d’Abdelmalek Kitouni. L’un s’est posté sur une hauteur pour faire le guet. Sous la garde armée du deuxième, le troisième homme a armé son appareil photographique tandis que le père ordonnançait une pose soigneusement mise en scène. Selon une symétrie parfaite, l’image est composée autour d’un axe central qui sépare le groupe des hommes du groupe des femmes. Deux blocs compacts qui font front, ensemble. Les parents sont entourés de leurs deux aînés : Malika, 13 ans et Hosni, 7 ans. Les deux plus jeunes, Naïma, 4 ans et Nadjib, à peine 2 ans, semblent blottis au cœur de cet écrin familial protecteur.

C’est la première fois que la mère, Djouhra, est photographiée, la première fois qu’elle se présente sans voile à un regard extérieur à la famille. Avec retenue mais détermination, elle fixe l’objectif de la caméra tandis que, dans un geste abandonné de tendresse protectrice, elle effleure la joue de sa fille cadette, figée, le regard perdu dans le vide. Le père apparaît amaigri par des mois de privations, vieilli, les traits tirés. C’est pourtant une impression de calme et de tendresse qui se dégage de lui. En tenue militaire et pataugas aux pieds, il pose les bras le long du corps, détendu : il veut renvoyer une image paternelle et non guerrière. Il soutient son benjamin, calé entre ses jambes, qui se gratte l’oreille avec un air renfrogné. Si les petits ne semblent pas percevoir la tension dramatique du moment, les aînés portent toute la solennité de la scène, le corps parfaitement droit, les pieds bien ancrés dans le sol.

Une imagerie révolutionnaire

Dans les bras de Hosni, l’arme du père paraît disproportionnée. Le jeune garçon gonfle la poitrine, hausse les épaules pour paraître plus grand et plante un regard farouche et décidé dans l’objectif, mimant la posture du guerrier héroïque qu’il a pu observer sur les photographies de maquisards qui circulaient dans les familles. Son propre père leur en a fait parvenir quelques-unes sur lesquelles il porte son arme de la même manière. Quelques minutes plus tard, quand sa soeur Malika obtiendra le droit de poser seule, avec l’arme du père, elle adoptera exactement la même pose après avoir revêtu la kachabia d’un des maquisards présents, Rachid Adjali. Pour l’heure, décalée de l’axe du groupe, elle offre un profil de statue, les yeux ostensiblement détournés de l’objectif, le regard fixé sur l’horizon.

À gauche : Abdelmalek Kitouni au maquis, 1956 (photo envoyée à sa famille ; à droite Malika Kitouni posant avec l’arme de son père, région d’Aïn Kerma, printemps 1956 (fonds privé famille Kitouni)
À gauche : Abdelmalek Kitouni au maquis, 1956 (photo envoyée à sa famille ; à droite Malika Kitouni posant avec l’arme de son père, région d’Aïn Kerma, printemps 1956 (fonds privé famille Kitouni)

Photographier au maquis n’était pas un acte banal. Il impliquait une logistique complexe, en lien avec les arrière-pays urbains. Pas de laboratoires dans les montagnes pour assurer le développement et le tirage. Dans ce cas précis, le photographe, Abderrahmane Khaznadar, a confié la pellicule à son frère Tewfik, membre important de l’organisation FLN de Constantine. Ce dernier, amateur éclairé, avait installé dans la ville un réseau de petits laboratoires clandestins chez des militants initiés à la technique photographique.

Un an et demi après cette séance photographique, le père fut tué dans une embuscade de l’armée française. La famille l’apprit dans le journal, avant que les militaires français ne placardent dans les rues du quartier des affichettes avec une photo de lui, se vantant d’avoir éliminé un « dangereux terroriste ». Le corps ne fut pas rendu à la famille qui ne put se recueillir sur sa tombe qu’à l’indépendance, en 1962. Objets rescapés, ces petits rectangles de papier constituent les seules traces visuelles d’une vie familiale bouleversée à jamais par la guerre. Elles sont aussi des sources précieuses pour écrire l’histoire de la lutte d’indépendance algérienne.

Bibliographie



• Marie Chominot, « Quand la photographie vint à la Révolution. Petite contribution à l’histoire des services d’information du FLN pendant la guerre d’indépendance algérienne », dans Omar Carlier (dir.), Images du Maghreb, images au Maghreb (xixe-xxe siècles). Une Révolution du visuel ? Paris, L’Harmattan, 2010, p. 239-255.

• Marie Chominot,« Photographier et filmer au maquis, au risque de la clandestinité », dans Les photographes de guerre, les djounoud du noir et blanc, Alger, MAMA, 2013.

• Marie Chominot, Regards sur l’Algérie. 1954-1962, Paris, Gallimard, 2016.

• Matthew Connelly, L’arme secrète du FLN. Comment de Gaulle a perdu la guerre d’Algérie, Paris, Payot, 2011.

• Sébastien Denis, Le cinéma et la guerre d’Algérie. La propagande à l’écran (1954-1962), Paris, Nouveau Monde éditions, 2009.


La proclamation du 1er novembre 1954



PEUPLE ALGÉRIEN,

MILITANTS DE LA CAUSE NATIONALE,

A vous qui êtes appelés à nous juger (le premier d’une façon générale, les seconds tout particulièrement), notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient entretenir l’impérialisme et ses agents administratifs et autres politicailleurs véreux.

Nous considérons avant tout qu’après des décades de lutte, le mouvement nationale a atteint sa phase de réalisation. En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire étant de créer toutes les conditions d’une action libératrice, nous estimons que, sous ses aspects internes, le peuple est uni derrière le mot d’ordre d’indépendance et d’action et, sous les aspects extérieurs, le climat de détente est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans. Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet significatifs et marquent profondément le processus de la lutte de libération de l’Afrique du Nord. A noter dans ce domaine que nous avons depuis fort longtemps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheureusement jamais réalisée entre les trois pays.

Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés résolument dans cette voie, et nous, relégués à l’arrière, nous subissons le sort de ceux qui sont dépassés. C’est ainsi que notre mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme et de routine, mal orienté, privé du soutien indispensable de l’opinion populaire, dépassé par les événements, se désagrège progressivement à la grande satisfaction du colonialisme qui croit avoir remporté la plus grande victoire de sa lutte contre l’avant-garde algérienne.

L’HEURE EST GRAVE !

Devant cette situation qui risque de devenir irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour d’elle la majorité des éléments encore sains et décidés, a jugé le moment venu de sortir le mouvement national de l’impasse où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence, pour le lancer aux côtés des frères marocains et tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.

Nous tenons à cet effet à préciser que nous sommes indépendants des deux clans qui se disputent le pouvoir. Plaçant l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige, conformément aux principes révolutionnaires, notre action est dirigée uniquement contre le colonialisme, seul ennemi et aveugle, qui s’est toujours refusé à accorder la moindre liberté par des moyens de lutte pacifique.

Ce sont là, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE, se dégageant ainsi de toutes les compromissions possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.

Pour préciser, nous retraçons ci-après, les grandes lignes de notre programme politique :

BUT :

L’indépendance nationale par :

1) La restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.

2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.

OBJECTIFS INTÉRIEURS :

1) Assainissement politique par la remise du mouvement national révolutionnaire dans sa véritable voie et par l’anéantissement de tous les vestiges de corruption et de réformisme, cause de notre régression actuelle.

2) Rassemblement et organisation de toutes les énergies saines du peuple algérien pour la liquidation du système colonial.

OBJECTIFS EXTÉRIEURS :

– Internationalisation du problème algérien.

– Réalisation de l’Unité nord-africaine dans le cadre naturel arabo-musulman.

– Dans le cadre de la charte des Nations unies, affirmation de notre sympathie à l’égard de toutes nations qui appuieraient notre action libératrice.

MOYENS DE LUTTE :

Conformément aux principes révolutionnaires et comptes tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de la lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre but.

Pour parvenir à ces fins, le Front de libération nationale aura deux tâches essentielles à mener de front et simultanément : une action intérieure tant sur le plan politique que sur le plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de faire du problème algérien une réalité pour le monde entier avec l’appui de tous nos alliés naturels.

C’est là une tâche écrasante qui nécessite la mobilisation de toutes les énergies et toutes les ressources nationales. Il est vrai, la lutte sera longue mais l’issue est certaine.

En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et les faux-fuyants, pour prouver notre désir de paix, limiter les pertes en vies humains et les effusions de sang, nous avançons une plate-forme honorable de discussion aux autorités françaises si ces dernières sont animées de bonne foi et reconnaissent une fois pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent le droit de disposer d’eux-mêmes.

1) La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la langue, de la religion et des moeurs du peuple algérien.

2) l’ouverture des négociations avec les porte-parole autorisés du peuple algérien sur les bases de la reconnaissance de la souveraineté algérienne, une et indivisible.

3) La création d’un climat de confiance par la libération de tous les détenus politiques, la levée de toutes les mesures d’exception et l’arrêt de toute poursuite contre les forces combattantes.

EN CONTREPARTIE :

1) Les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés ainsi que les personnes et les familles.

2) Tous les français désirant rester en Algérie auront le choix entre leur nationalité et seront de ce fait considérés comme étrangers vis-à-vis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront considérés comme tels en droits et en devoirs.

3) Les liens entre la France et l’Algérie seront définis et feront l’objet d’un accord entre les deux puissances sur la base de l’égalité et du respect de chacun.

Algérien ! nous t’invitons à méditer notre charte ci-dessus. Ton devoir est de t’y associer pour sauver notre pays et lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne.

Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de tes sentiments anti-impérialistes, nous donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.

1er Novembre 1954.

Le Secrétariat national.

Les auteurs de la proclamation


Debout : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaid, Mourad Didouche, Mohamed Boudiaf. Assis : Belkacem Krim, Larbi Ben M'Hidi. Trois autres sont au Caire : Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider. Ramdane Abane, alors emprisonné depuis 1950, rejoindra les responsables clandestins du FLN en Algérie à sa sortie de prison en janvier 1955.
Debout : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaid, Mourad Didouche, Mohamed Boudiaf. Assis : Belkacem Krim, Larbi Ben M’Hidi. Trois autres sont au Caire : Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider. Ramdane Abane, alors emprisonné depuis 1950, rejoindra les responsables clandestins du FLN en Algérie à sa sortie de prison en janvier 1955.


  1. Le fils aîné d’Abdelmalek Kitouni, Hosni Kitouni, deviendra par la suite un historien de la colonisation de l’Algérie et du mouvement national. Voir sur notre site son article, « La spoliation coloniale des terres en Algérie »
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