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Édition du 15 octobre au 1er novembre 2024

Parution du tome 4
de « l’Encyclopédie de la
colonisation française »

Notre site a signalé en mai 2017 la parution du premier tome de l'Encyclopédie de la colonisation française, réalisée sous la direction d'Alain Ruscio et publiée par l’éditeur Les Indes Savantes. Elle couvre l'ensemble de la période coloniale, des Croisades et de l'expansion européenne de la fin du XVIe siècle à la décolonisation de la deuxième moitié du XXe siècle. Son principe : de nombreuses notices allant de 2 à 10 pages, rédigées par des auteurs spécialistes reconnus dans leur domaine, sur des épisodes et des sujets extrêmement divers. Nous avons signalé en avril 2019 la sortie du troisième volume. Cette entreprise de longue haleine, extrêmement utile pour tous ceux qui s'intéressent à cette histoire et à ses conséquences, se poursuit avec la parution du quatrième volume dont nous publions ci-dessous la présentation et le sommaire.

Le tome 4 de l’Encyclopédie de la colonisation française
publié par les éditions Les Indes Savantes


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Une entreprise de longue haleine

par Alain Ruscio, pour histoirecoloniale.net

En entamant cette « aventure », il y a six ans, nous savions déjà qu’elle serait de longue haleine. C’était peu dire. Mais nous avons avancé : le volume IV, qui vient de paraître, couvre les lettres « G » à « K ». Un merci tout particulier à la maison d’édition Les Indes Savantes, qui a accepté avec rigueur et détermination d’avoir permis cette série – qui n’est évidemment pas achevée : nous en sommes à peu près à mi-chemin. Et un merci tout aussi amical aux auteurs. Beaucoup sont des chercheurs confirmés, professeurs d’université, auteurs de thèses et d’études faisant autorité. Nous ne pouvons ni ne voulons citer de noms, par crainte de faire des oublis dommageables. Nous tenons pourtant à saluer la mémoire de collègues trop tôt disparus, qui avaient fait profiter notre série de leurs travaux érudits : Marcel Dorigny, Michel Levallois, Gilbert Meynier, Jacques Portes. Mais nous avons sollicité également des jeunes docteur-e-s ou doctorant-e-s, traitant des thèmes ayant fait l’objet de leurs travaux récents.

Une tout aussi grande diversité a régné – et règne – quant au recrutement géographique : ces auteurs sont issus de la France hexagonale, des territoires d’outre-mer, mais aussi des pays naguère colonisés par la France ; enfin, on le sait, l’histoire coloniale française est devenue un objet d’étude de la communauté scientifique internationale : de ce fait, des collègues Étatsuniens, Canadiens, Britanniques, Irlandais, Italiens, Belges, ont également livré des notices.

Le volume IV, qui vient de paraître, a été fidèle à cet esprit et, nous l’espérons, à la qualité des précédents. Une trentaine d’auteurs ont livré 244 notices, pour une nouvelle publication de 444 pages (Éditions Les Indes Savantes, 2022, 35 €).


L’analyse des premiers tomes de
l’Encyclopédie de la colonisation française


par Hubert Bonin, professeur émérite d’histoire économique contemporaine à l’Institut d’études politiques de Bordeaux.

Mobilisés pour ce deuxième et ce troisième tomes de l’Encyclopédie alphabétique de reconstitution de l’histoire de la colonisation française1, 58 auteurs pour le deuxième et 61 pour le troisième se sont inscrits dans l’esprit d’un ouvrage qui se veut tout à la fois historien, littéraire, artistique et anthropologique. En effet, l’objectif est de mobiliser les faits et analyses de l’Histoire, mais aussi les discours des hommes politiques, avec de nombreux extraits, et des articles de presse, cités avec pertinence. Il est aussi de rassembler des textes issus de la littérature dont nombre d’extraits de romans, de puiser dans des références artistiques incarnant l’esprit colonial. Il faut enfin déterminer comment ont été perçus, modifiés ou valorisés les modes de vie et les cultures populaires ou élitaires des communautés ultramarines, qu’il s’agisse des colonisateurs ou des colonisés.

Aussi le foisonnement pourrait-il déconcerter, mais, comme pour toute Encyclopédie, l’on doit choisir entre une patiente et curieuse lecture en continu, avec ses rebondissements thématiques et géographiques, et la quête d’une culture centrée sur certains thèmes ou certains territoires, d’où cet essai de présentation désireux d’attirer l’attention sur des ensembles de réflexion regroupés ici artificiellement mais aptes à mettre en valeur l’apport de ces ouvrages.

De façon classique, des monographies de certaines colonies reconstituent leur histoire sous la férule française, en une sorte de manuel de base, mais éclaté : Cambodge (C. p. 29-36) ; Cameroun (C 39-44) ; Congo français, Côte d’Ivoire, Dahomey et Djibouti, ainsi que l’Égypte comme enjeu de l’expansionnisme français. Les Concessions en Chine ne sont pas oubliées (p. 391-392). Puis des entrées concernent la période post-coloniale : Départementalisation (DF 61-65) et FNLKS, le parti indépendantiste de Nouvelle-Calédonie (DF 497-498).

L’historien économiste doit d’abord insister sur « les infrastructures »… D’ailleurs les entrées Capitalisme et Capitalistes (C, 88-92) permettent de comprendre comment l’empire a pu s’inscrire dans des stratégies « impérialistes », en quête de Débouchés (DF 33-34), même si le concept d’impérialisme est contesté aujourd’hui puisque le marxisme s’est éloigné du cœur de réflexion universitaire à ce sujet… Aussi réfléchit-on sur la philosophie coloniale du Comité des forges (C. 321-323), sur le déploiement de réseaux commerciaux (Factoreries, par Jean Matin DF 354-358) et surtout sur le transfert outre-mer des techniques et modes de gestion des réseaux ferroviaires (C 157-181). Le Plan de Constantine (C 408-410) et les programmes du FIDES (par Nicolas Bancel, DF 431-436), créé en 1946, entrent dans cette logique de transfert de la modernité métropolitaine. Encore faut-il lever les fonds nécessaires grâce à la Fiscalité. Des systèmes productifs ayant structuré des filières de culture et de négoce viennent prouver la force des stratégies de « mise en valeur » d’un Empire devenu l’une des sources d’approvisionnement de la France et une contribution à l’évolution du mode de consommation, notamment des Français : dans le tome C (Cacao ; Café, C 13-16 ; Chocolat), d’où l’intérêt de l’entrée Concessions. Mais des échecs jalonnent cette histoire comme le révèle l’entrée Famines (DF 365-373).

L’organisation du pouvoir et de la société coloniaux et leurs hiérarchies sont scrutées (Cadres, Caïds, Dahir berbère au Maroc en 1938), tout comme l’influence de certains réseaux informels (Franc-maçonnerie et Francs-maçons DF 449-458, par le spécialiste Patrice Morlat), ainsi que la mobilisation du droit comme levier d’encadrement (DF 111-128, avec : Droit colonial, Droits de l’homme et du citoyen, Droits politiques colonisés, Droits politiques des gens de couleur). Mais sont aussi soupesés les rapports sociaux de production, dans le cadre du système esclavagiste (Code noir ; Esclavage DF 258-267, par Marcel Dorigny) ou dans celui de l’exploitation sociale qui lui succède (Coolies C. 434-436 ; Corvées, 452-453 ; Droit du travail ; Engagisme et engagés DF 216-222). Les rapports de contrôle au quotidien apparaissent, avec Maintien de l’ordre ou Délinquance des colons et des colonisés. L’enjeu de la formation de cadres de l’empire (École coloniale DF 140-144 ; École de droit d’Alger) est saisi, mais aussi celui du rêve d’une utile promotion de colonisés intégrés au système colonial (Élites et notables indigènes ; Évolués DF 311- 314 ; Étudiants indochinois en France).

Le temps des conquêtes

Le temps des conquêtes anime le cours colonisateur, en Algérie (El Ouffia en 1832, Enfumades en 1844-45) et au Maroc (El Herri en 1911), et, parfois, dans la politique des Faits accomplis. La violence n’échappe pas à cette étude sur les différents espaces de conflits entretenus par la répression (Camps de détention en Algérie et en Indochine, avec Dien Bien Phu : DF 78-58, répression du Djellez en Tunisie en 1911) ou le nationalisme, par le biais de ses révoltes (Cap Bon, en Tunisie en 1952, du Carbet à Madagascar en 1922 ; Chronologie des révoltes dans tous les territoires). La guerre surgit souvent dans le tome DF : Exterminations (348-352), Détachements opérationnels de protection, notamment à propos de la Guerre d’Algérie (Détournement de Ben Bella, Accords d’Évian, Disparus européens, et plusieurs articles sur les analyses du conflit dans des ouvrages et chez des éditeurs comme Maspero : Éditions DF 154-166). La géopolitique s’immisce avec la théorie des Dominos, mais aussi par les entrées Décolonisation, Décoloniser et décolonisés (DF 39-41) et Destin de l’Union française de Paul Mus (DF 69-71).

Face à de tels événements, les réactions des idéologies politiques sont prises en considération, dans leur rapport avec cette expansion et ensuite surtout avec le système de contrôle exercé sur les territoires colonisés. Les structures, partis et courants de pensée politiques sont reliés à cette histoire coloniale, avec, en particulier, des entrées autour du Communisme. Mais ce sont bien sûr les initiatives et idéologies nationalistes et anticolonialistes qui prennent corps : Dai Viet-création du Parti national vietnamien (DF 13-16), Destour, Étoile nord-africaine (DF 276- 279), FLN (DF 487-497), ainsi que Fanon et fanonisme et Les Damnés de la terre, Fellagha, mais aussi les accusations ou soupçons de la main de l’Étranger, voire la montée du Fanatisme.

La vie courante des sociétés coloniales transparaît à travers nombre d’entrées. Ainsi, la perception des femmes trouve sa place grâce à l’analyse de trois tableaux nommés Femmes algériennes ou Femmes d’Alger (Garanger, Picasso, Delacroix), mais aussi avec les entrées Fatma et Fantasmes, voire Danses des colonies et Danse du ventre, sans oublier leur implication indirecte dans Démographie des colonisateurs et des colonisés et leur rôle familial dans Enfants. Aussi les préoccupations ethnographiques et culturelle apparaissent-elles, comme à propos de la mission Dakar-Djibouti ou de l’École française d‘Extrême-Orient (DF 145-153).

Colonisation et religions

Les rapports informels ou structurels entre les religions et l’expansion et la domination coloniales apparaissent, avec les grosses entrées Catholicisme et Coran (C 436-440), Évangélisation (DF 305-307) ou des entrées précises, comme Congrès eucharistique de Carthage, Charité, Confucianisme, Congrès musulman (en 1936), Crémieux et son décret sur le statut des Juifs, ou comme celle sur le père Charles de Foucauld. Mais l’entrée Fétichisme et fétichistes touche elle aussi au domaine spirituel.

En synthèse, cette Encyclopédie vise aussi à susciter des réflexions
« philosophiques » sur le destin de cet empire colonial, sur son rôle dans l’histoire d’ensemble de la France « civilisatrice » et des territoires « civilisés », d’où les entrées Civilisation, Civilisateurs, Civilisationnel (C 236-245), Décivilisés et Franciser et francisation (DF 476-477). Les schémas conceptuels ayant servi de leviers à l’expansion ultramarine sont synthétisés de façon charpentée et argumentée, avec plusieurs entrées sur les divers modèles de colonialisme (Colonialisme français, Colonialisme européen, C 292-316) et les divers types, mentalités et modes d’actions des colonisateurs (Colons, 268-291 ; Français et Européens d’Algérie, DF 458-469, en général ou pendant la Guerre d’Algérie). La valorisation de la geste colonisatrice s’est scrutée dans Expositions coloniales (DF 331-348) et dans l’analyse de l’Enseignement en Métropole ou outre-mer (DF 336-350) ou de l’Enseignement public aux colonies (DF 236-249).

Nombre d’héritages de cette histoire coloniale sont présentés, et les aspects culturels de l’Empire sont recensés, soit par des entrées ciblées sur des éléments de langage ou de sociabilité, soit par des réflexions autour d’apports culturels, comme à propos de la notion de Créoles (p. 477-485). Toute une culture s’est cristallisée durant l’empire, soit en toute autonomie mais en étant relayée par la Métropole (comme les Cafés et restaurants, C 16-23) ou les colons à travers la musique (Chansons, C 138-143), du vocabulaire (Canha, Cafre), des termes attribués à tel ou tel aliment, ou des pièces d’habillement, etc. – d’où des entrées comme Couscous, Chéchia, Casque colonial.

Il ne faut pas oublier pour terminer la prégnance de l’empire dans la culture littéraire (Camus, Centurions, de Jean Lartéguy, L’Étranger, Les Damnés de la terre ou Le Fils du pauvre, de Mouloud Feraoun en 1954 ; Exotisme dans la littérature, DF 324-329) et cinématographique (Cinéma colonial, et divers types de cinéma, C 214-232).

Bref, ces ouvrages fournissent de nombreuses occasions de découvertes historiques et idéologiques et constituent une mine de références dans chaque article et un outil commode pour nourrir des analyses synthétiques.


Le sommaire du tome 4



1. GABON
2. GABON (Bagne du -, Annamites, 1888-1889)
3. GADOUE-VILLE (S) ou GADOUVILLE (S)
4. GAMBETTA (Pensée & Action coloniales de Léon -)
5. GANGRÈNE (La -, 1959)
6. GAUD & TOQUÉ (Crimes de -, Congo, 1903-1906)
7. GAULLE (Charles de -) & GAULLISME (hors Guerre d’Algérie)
8. GAULLE (Charles de -) & GAULLISME (Guerre d’Algérie)
9. GAULOIS (Nos ancêtres les -)
10. GAVOURY (Assassinat du commissaire Roger -, Algérie, 1961)
11. GAYET (Enquête de l’Inspecteur -, Cochinchine, 1927)
12. GÉGÈNE
13. GENDARMERIE & GENDARME (S)
14. GÉNÉRAUX (Affaire des -, France-Indochine, 1949-1950)
15. GÉNÉROSITÉ & GÉNÉREUX
16. GENÈVE (Conférence de -, Indochine, 1954)
17. GENÈVE (Accords de -, Indochine, 1954)
18. GÉNIE Colonisateur Français
19. GÉNOCIDE (S)
20. GENS de Guerre au Maroc (Émile Nolly)
21. GÉOGRAPHIE & GÉOGRAPHE (S)
22. GEORGES (Alexandre Dumas)
23. GIAOURI & GIAOUR
24. GLORIEUSES ou ÉPARSES (Îles -, canal du Mozambique)
25. GLOTTOPHAGIE & GLOTTOPHAGE (S)
26. GOUM (S) & GOUMIER (S)
27. GOUPI Mains rouges (Goupi Tonkin)
28. GOURBI (S)
29. GOURBI-VILLE (S) ou GOURBIVILLE (S)
30. GOUVERNEMENT Provisoire de la République algérienne (GPRA)
31. GOUVERNEUR (S) des Colonies
32. GRAINE DE BAGNDE (Marie Btete, reléguée, 1888-1938)
33. GRAND Jeu (Le —, Jacques Feyder)
34. GRAND Soir (Le —, Albert Crémieux)
35. GRANDE Comore (Ile de —)
36. GRANDE Maison (La —, Mohammed Dib)
37. GRANDEUR de la France
38. GRANDEUR et SERVITUDE Coloniales (Albert Sraut)
39. GRIGRI (S) ou GRI-GRI (S)
40. GRIOT (S) & GRIOTTE (S)
41. GROUPE Culturel Marxiste (Saigon, 1945-1950)
42. GUADELOUPE
43. GUADELOUPE (Révolte & Répression de —, 1967 – mé 67)
44. GUÊPIER Mocain (Le —)
45. GUÉRILLA (S) & GUÉRILLERO (S)
46. GUERRE Aérienne
47. GUERRE Chimique
48. GUERRE (S) Coloniales (Généralités)
49. GUERRE de Sept ans (1756-1763)
50. GUERRE Imbécile et sans issue (Guy Mollet)
51. GUERRE Révolutionnaire (Doctrine de la -)
52. GUILLOTINE (Guerre d’Algérie)
53. GUILLOTINE (Hors Guerre d’Algérie)
54. GUINÉE française
55. GUITOUNE (S)
56. GUYANE
57. GUYANE (Bagne de Saint-Laurent du Moni, 1860-1946)
58. GUYANE (Bagnes de -, Annamites)
59. GUYANE (Bagnes de -, hors Annamites, hors Inini)
60. GUYANE (Territoire autonome de l’Inini)
61. HACHED (Assassinat de Farhat -, Tunisie, 1952)
62. HAINAN ou HAI NAN
63. HAINE
64. HAÏTI
65. HAMAC (S)
66. HAMIA (Vie & Crière de Cherif -, boxeur algérien)
67. HAM NGHI (Déposition & Exil de l’empereur -, Annam, 1888-1944)
68. HANKOU (Concession française de -)
69. HAREM (S)
70. HARKA, HARKI (S) & Autres supplétifs (avant la Guerre d’Algérie)
71. HARKA, HARKI (S) & Autres supplétifs (Guerre d’Algérie)
72. HARKETTE (S)
73. HAUTE-VOLTA
74. HAUTEURS de la Ville (Les -) (Emmanuel Roblès)
75. HAYANGE (Crime et injustice d’ -, 1952)
76. HENNÉ
77. HEREDIA (Severiano de -, homme de couleur, maire de Pis)
78. HÉROS français (Généralités)
79. HÉROS français (Seuls face aux hordes indigènes)
80. HÉTÉROPHOBIE & HÉTÉROPHOBE (S)
81. HEUREUX Naufrage (L’ -, ou l’Esclavage des noirs, Olympe de Gouges)
82. HIEN le Maboul (Émile Nolly)
83. HINDOUISME
84. HOA-HAO (Secte -, Viet Nam)
85. HO CHI MINH (Vie & Combats de -)
86. HOGRA ou HAGRA
87. HOMME aux sandales de caoutchouc (L’ -, Kateb Yacine )
88. HOMME du Niger (L’ -, Jacques de Boncelli)
89. HOMOSEXUALITÉ
90. HON GAY ou HONGAY (Mines de charbon de -, Viet Nam)
91. HONTE (Sentiment de -)
92. HONTE Noire (l’Allemagne et les troupes coloniales françaises)
93. HOTTENTOT (S)
94. HOUDIN (Voyage de Robert – en Algérie, 1856)
95. HOURI (S)
96. HOVA (S)
97. HUÉ (Association des Amis du Vieux -)
98. HUÉ (Pillage ou Sac de -, 1885)
99. HUMANITISME & HUMANITAIRE (S)
100. HUMOUR Colonial (Généralités & Exemples)
101. HUMOUR Colonial Involontaire (Civils)
102. HUMOUR Colonial Involontaire (Militaires)
103. HUMOUR Colonial Involontaire (Noms prédestinés)
104. HUMOUR Critique & Irrévérencieux
105. HUMOUR des Colonisés
106. HURON (S) (Indien-s)
107. HURON (S) (Insulte-s & Expression-s)
108. HUYNH KHUONG AN, martyr vietnamien fusillé à Chateaubriand
109. HYGIÈNE Coloniale
110. IDENTITÉ Nationale
111. IGNORANCE & CONFUSION (S) de l’opinion française
112. ILLUSTRE Partonneau (L’ -, Pierre Mille)
113. IMMOBILISME des Sociétés colonisées
114. IMPÉRIALISME & IMPÉRIALISTE (S)
115. IMPRESSIONS d’Afrique (Raymond Roussel)
116. IMPRÉVOYANCE & IMPRÉVOYANT (S)
117. INCENDIE (L’ -, Mohammed Dib)
118. INCENDIE (S) de Forêt (s) (Algérie)
119. INCENDIE (S) de Village (s) & de Vivre (s)
120. INCIVILISABILITÉ & INCIVILISABLE (S)
121. INCOLONISER & INCOLONISABLE (S)
122. INCONNUS chez moi (Des —, Lucie Cousturier)
123. INDE Française
124. INDE Française (L’ -, Leconte de Lisle)
125. INDES Noires (Nos -, Henry Bordeaux)
126. INDÉPENDANCE (Droit à l’ -)
127. INDÉPENDANTISME & AUTONOMISME colons (Algérie)
128. INDÉPENDANTISME & AUTONOMISME colons (Période esclavagiste)
129. INDÉSIRABLE (S)
130. INDIANA (George Sand)
131. INDIEN (S) d’Amérique (Amérique du Nord)
132. INDIEN (S) d’Amérique (Caraïbes)
133. INIEN (S) d’Amérique (Guyane)
134. INDIEN (S) des Indes
135. INDIFFÉRENCE à l’égard des Colonies (Opinion publique)
136. INDIFFÉRENCE à l’égard des Colonies (Parlementaires)
137. INDIFFÉRENCE à l’égard des Colonisés
138. INDIGÈNE (S)
139. INDIGÉNISER & INDIGÉNISATION
140. INDIGÉNOFOLIE
141. INDIGÉNOLOGIE & INDIGÉNOLOGUE (S)
142. INDIGÉNOPHILIE & INDIGÉNOPHILE(S)
143. INDIGÉNOPHOBIE & INDIGÉNOPHOBE (S)
144. INDO-CHINE ou INDOCHINE (Histoire avant 1945)
145. INDO-CHINE ou INDOCHINE coloniale (Organisation administrative)
146. INDOCHINE (Comité de l’ -)
147. INDOCHINE (Guerre d’ -, 1945-1954)
148. INDOCHINE SOS (Andrée Viollis)
149. INDOCHINOIS ou INDO-CHINOIS
150. INDOLENCE & INDOLENT (S)
151. INDUSTRIALISATION
152. INÉGALITÉ (S) Politique (s)
153. INÉGALITÉ (S) Sociale (s)
154. INSTITUT Français d’Afrique noire (IFAN), 1936-1966
155. INSTITUT (S) Pasteur
156. INSTITUTEUR (S) (en Algérie)
157. INSULTE (S)
158. INSURRECTION (S) & INSURGÉ (S)
159. INTÉGRATION des Colonies à la France
160. INTELLECTUEL (S) Colonisé (s)
161. INTELLECTUEL (S) Français (hors Guerres de décolonisation)
162. INTELLECTUEL (S) Français & Guerre d’Algérie
163. INTELLECTUEL (S) Français & Guerre d’Indochine
164. INTERDÉPENDANCE (Indépendance dans l’ -)
165. INVASION de la France par les Gens de couleur (Période esclavagiste)
166. INVASION de la France par les Migrants Colonisés
167. INVASION Jaune (L’ -) (Capitaine Danrit)
168. INVASION Noire (L’ —) (Capitaine Danrit)
169. IROQUOIS (Indien-s)
170. IROQUOIS (Insulte-s & Expression-s)
171. ISLAM (Histoire de l’ implantation de l’ – en France)
172. ISLAM (Le mot -)
173. ISLAM (Regds français sur l’ -)
174. ISLAM & SCIENCE (Polémique Renan / Al-Afghani)
175. ISLAMIQUE (S)
176. ISLAMISME & ISLAMISTE (S)
177. ISLAMITE (S)
178. ISLAMOPHILIE & ISLAMOPHILE (S)
179. ISLAMOPHOBIE & ISLAMOPHOBE (S)
180. ISLY, MOGADOR & TANGER (Bataille et Bombdements d’ -, Maroc, 1844)
181. ITALIEN (S) des Antilles
182. IVETON (Affaire Fernand -, Algérie, 1956-1957)
183. IVOIRE
184. JAMOT (Affaire -, Cameroun, 1931)
185. JARDIN d’Acclimatation, Paris
186. JARDIN de Djemila (Le -, Maurice Clavel)
187. JARDIN des Suplices (Le -, Octave Mirbeau)
188. JAUNE (S) (Asiatique-s)
189. JAUNE (S) (Non-gréviste-s)
190. JAUNIER (S)
191. JAVA (L’île de – sous la domination française, 1802-1811)
192. JAZZ & JAZZMEN
193. JE me souviens (Georges Pérec)
194. JESUS-CHRIST aux Colonies (Léon Bloy)
195. JEUNE Algérien (Le -, 1930) (Ferhat Abbas)
196. JIHAD
197. JIHAD (Regards coloniaux sur le -)
198. JOSSOT (Henri Gustave, dit Abdou ‘l Kim)
199. JOURNAL, 1955-1962 (Mouloud Feraoun)
200. JUIF (S) du Maghreb
201. JUIF (S) du Maghreb dans les luttes anticoloniales
202. JUSTICE (Ma mère et la -) (Albert Camus)
203. JUSTICE (Une politique de -)
204. JUSTICE Coloniale (Guerre d’Algérie)
205. JUSTICE Coloniale (Hors Guerre d’Algérie)
206. JUSTICE Coloniale (Hors Guerre d’Algérie, quelques exemples)
207. JUSTICE période esclavagiste (Antilles)
208. JUSTICE période esclavagiste (Île Bourbon)
209. JUSTICE Esclavagiste (Quelques exemples)
210. JUXTAPOSITION & JUXTAPOSÉ (S)
211. KABYLE (S)
212. KABYLE (S) déporté (s) en Nouvelle-Calédonie
213. KABYLIE
214. KABYLIE (Révolte & Répression de -, 1871)
215. KADOUR et KATEL (Alphonse Daudet)
216. KALI’NA (Histoire des – de Guyane)
217. KAMPUCHEA
218. KAMPUCHEA (Révolte & Répression du -, 1885-1886)
219. KAMPUCHEA Krom
220. KANAK (Le mot -)
221. KANAK (Le peuple -)
222. KANAKY
223. KANAKY (Révolte & Répression de -, 1878)
224. KANAKY (Révolte & Répression de -, 1917)
225. KANE (Colonies & Colonisés dans l’œuvre de Cheikh Hamidou -)
226. KARIKAL (Comptoir de -, Inde)
227. KATIBA (S) (Guerre d’Algérie)
228. KÉPI (S)
229. KHALAS
230. KHAI DINH (Vie & Crière de l’Empereur -)
231. KHALED (Vie & Carrière de l’Émir -)
232. KHALIFA (& CAKIFE (S)
233. KHMER (S)
234. KHOUAN du Lion Noir (Les -) (Albert Truphémus)
235. KHROUMIR (S) ou KROUMIR (S) (Colonisé-s & insurgé-s)
236. KHROUMIR (S) ou KROUMIR (S) (Insulte-s & Expression-s)
237. KHROUMIR (S) ou KROUMIR (S) (Non-gréviste-s)
238. KIF & KIFFER
239. KIF-KIF
240. KILOMÈTRE 83 (Le -, Henri Daguerches)
241. KLEMS (Otto Joseph – et le guerre du Rif)
242. KOKUMBO, l’Étudiant noir (Ake Loba)
243. KOUANG TCHEOU OUAN & FORT-BAYD (Territoire de -)
244. KOUROU (Expédition de -, Guyane, 1763-1765)

  1. Alain Ruscio (dir.), Encyclopédie de la colonisation française, tome II, Lettre « C », Paris, Les Indes savantes, 2017 (réimpression en 2019), 518 p., 33 € ; tome III, Lettres « D » à « F », Paris, Les Indes savantes, 2019, 524 p., 33 €.
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