26 mars 1962. Les armes automatiques installées par l’OAS
Que montrent les archives françaises ?
Ci-dessus la copie du plan conservé au Service historique de la Défense (SHD), faite par un lecteur qui n’a pas eu l’autorisation de le photographier. Il figure au SHD dans un dossier correspondant à la cote GR1H2703 dont la neuvième chemise — sous la cote 1H2703-D9 — concerne la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962.
Il montre, en [bleu]pointillé bleu[/bleu], le barrage constitué par le 4e régiment de tirailleurs algériens, qui a effectivement ouvert le feu sur des manifestants, mais a aussi été pris sous le tir d’armes automatiques installées par des commandos de l’OAS sur des balcons et des toits de la rue d’Isly et des alentours, dont les emplacements repérés par l’armée sont marqués en rouge sur ce plan (les [bleu]ronds bleus[/bleu] désignent les postes de commandement de l’armée française).
Voir aussi sur notre site
• Le 26 mars 2008, à Paris et à Toulon publié le 28 mars 2008.
• Retour sur la fusillade de la rue d’Isly : le drame. Par Yves Courrière publié le 6 juillet 2008.
• Carnage rue d’Isly, par Rémi Kauffer publié le 6 octobre 2008.
• La feuille de route de l’OAS par le général Salan en février 1962 publié le 18 mars 2011.
• Il y a cinquante ans : la fusillade de la rue d’Isly publié le 26 mars 2012.
• La fusillade de la rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962, par Alain Ruscio publié le 30 janvier 2022.