Algérie, 1958 : quand la France poussait des musulmanes
à retirer leur voile malgré elles
Des archives rarement diffusées mettent en lumière une page de la guerre d’Algérie, quand des spécialistes de la guerre psychologique poussaient des femmes à rejeter leur voile pour manifester leur attachement à la France.
par Karim El Hadj, Marceau Bretonnier et Adrien Vande Casteele, publié par lemonde.fr le 8 août 2021. Source
Sourire gêné, regard baissé. Une femme musulmane applaudit tandis que deux Européennes lui ôtent son haïk, le grand vêtement traditionnel blanc qui recouvre beaucoup de femmes au Maghreb. Le spectacle semble ravir la foule, massée au pied du Gouvernement général d’Alger, ce 18 mai 1958. Une mise en scène signée des militaires français du cinquième bureau, des spécialistes de la guerre psychologique.
Derrière cette photo, rare, il en existe une poignée d’autres et au moins un film de propagande, archivés en France mais peu connus. Des documents auxquels la série vidéo « Flashback » du Monde a pu accéder.
Ils illustrent comment l’armée et les autorités coloniales françaises ont fait de l’« émancipation » des femmes musulmanes un instrument pour tenter de rester au pouvoir dans les années 1950. Un épisode vidéo réalisé avec des historiens français et américains spécialistes de la guerre d’Algérie.
Les manifestations de mai 1958 en Algérie
ou l’impossible expression d’une opinion publique « musulmane »
par Malika Rahal, dans Mai 1958: Le retour du Général de Gaulle, sous la dir. de Jean-Paul Thomas, Gilles Le Béguec, Bernard Lachaise, Presses Universitaire de Rennes, 2010.
Malika Rahal est depuis 2010 chargée de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP)-CNRS. Elle a soutenu en 2007 à l’INALCO, sous la direction de Benjamin Stora, une thèse sur le parti de Ferhat Abbas, l’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA, 1946-1956), où elle montre l’existence, malgré la domination coloniale, d’une « décennie des partis politiques » en Algérie entre la seconde guerre mondiale et la guerre d’indépendance. Elle a été reçue le 24 juin 2021 à son habilitation à diriger des recherches (HDR).
[…] Lorsque, dans Le Monde du 13 mai, on annonçait qu’à Alger un Comité de Vigilance représentant 17 associations appelaient à la manifestation pour le jour même, rien ne laissait présager du contenu qu’elle allait prendre1. Le motif était en effet de commémorer la mémoire de trois soldats faits prisonniers par le FLN, après que le Front ait annoncé dans un communiqué qu’ils avaient été jugés pour leurs crimes et exécutés.
Dans les premiers récits donnés par la presse de la journée du 13 mai, la présence des colonisés n’apparaissait que de façon marginale. En métropole, Le Monde n’en fit pas état. Ils étaient brièvement mentionnés dans le récit qu’en donna L’Écho d’Alger2 : le texte insistait sur les acclamations que reçurent les anciens combattants « musulmans » venus rejoindre le flot des manifestants. Une photographie accompagnait le texte, montrant les femmes « européennes », le visage tourné vers les hommes qui entrent sur la place, les applaudissent : « Sur l’esplanade des jardins Laferrière, parmi une marée humaine délirante d’enthousiasme, les musulmans sont littéralement acclamés ». Il y avait déjà, dans ce geste d’acclamation et de bienvenue, un étrange retournement de situation par rapport au racisme colonial ordinaire. Cette inversion est l’un des éléments constitutif du « miracle » d’Alger.
Mais ce n’est que plus tard les récits donnèrent de l’importance à la présence des colonisés. Le 15 mai, de nouveaux articles racontèrent les manifestations du 13 en mettant désormais en avant la participation « musulmane ». La presse d’Algérie insista d’abord longuement sur les ralliements spontanés aux comités de salut public locaux. L’Écho d’Alger commençait d’ailleurs à en donner la liste dans son édition du 16 mai sous le titre « Témoignage de confiance. Les musulmans adhèrent en nombre et spontanément aux comités locaux. » Les champs lexicaux utilisés étaient ceux de la spontanéité, de la sincérité et de la confiance. Ainsi, dans L’Écho d’Alger : « [D]e nombreuses délégations de Français musulmans, membres des comités sont venus spontanément apporter au général Massu le témoignage effectif de leur attachement sincère et de leur dévouement sans réserve à la cause nationale poursuivie par le CSP. »
La fabrication d’une mythologie
Le terme nouveau de « ralliement » apparut également pour évoquer la participation aux manifestations. Employé dans les appels à la mobilisation de la population « musulmane », il constituait une seconde thématique apparemment contradictoire avec la thèse d’une participation massive et spontanée des colonisés. À la veille de la manifestation du 16, plusieurs journaux publient l’appel du général Massu à tous les CSP d’Algérie3 : Massu fixait les tâches des comités, et « en priorité », le « ralliement des Français musulmans ». Il avait donc saisi la puissance du symbole et le levier émotionnel qu’il peut constituer, et il tentait de mobiliser, pour amplifier cet effet inattendu – et miraculeux, en effet – des manifestations.
La notion de ralliement fut également employée dans une acception plus clairement militaire : le 20 mai était diffusé un appel de Raoul Salan à l’attention des « fellagha », des combattants de l’Armée de libération nationale4 : « Fellaga ralliez-vous. L’union est faite. 150 000 Français musulmans et chrétiens l’ont proclamé à 16 mai à Alger […] Rendez vos armes à l’armée. Le pardon vous est accordé. Reprenez votre place dans l’armée nouvelle française. » Cette association entre ralliement et pardon n’était pas sans rappeler la grande répression de mai 1945 au cours de laquelle l’aman – le pardon – avait été accordé à des villages entiers après leur participation supposée aux émeutes. L’idée apparaît donc en filigrane que la révolte, le soulèvement, et le FLN lui-même n’ont été que des épisodes passagers – comme l’avaient été les émeutes de mai 1945. Il sera donc possible de rallier les troupes un temps dispersées et de (re)créer une communauté entre « européens » et « musulmans ».
Pour l’évoquer, une nouvelle terminologie fait son apparition, celle de la fraternisation « franco-musulmane », puis de la « communauté franco-musulmane » avec, plus surprenante encore, l’introduction du terme « Algériens » pour désigner l’ensemble des habitants de la colonie. Dans un discours le 15 mai, à Alger, Massu s’adressa aux « Français musulmans » : « Sachez que la France ne vous abandonnera jamais. Ensemble, nous construirons une Algérie libérée de la peur, une Algérie fraternelle et humaine, où les mots égalité, fraternité, justice retrouveront tout leur sens… Nous en faisons le serment »5.
Jusque là, l’emploi du terme Algérien dans ce sens était l’apanage de quelques partis politiques nationalistes, le Parti communiste algérien et l’Union démocratique du Manifeste algérien de Ferhat Abbas, promoteurs d’une République algérienne indépendante et d’une citoyenneté ouverte à l’ensemble des habitants du pays, quelle que soit leur origine. Ce n’est donc pas du côté des colonisés que se situait la révolution de mai 1958, mais d’abord de celui de la population coloniale qui s’emparait d’un vocabulaire et d’une revendication qui était, quelques années auparavant, taxée de nationalisme subversif. La promotion par certains nationalistes d’une communauté algérienne comme moyen de mettre fin à la colonisation devient, dans ces folles journées, le salut de l’Algérie française. Le soulagement qui s’exprime devant cette solution possible dit a posteriori le désarroi dans lequel était plongée la population coloniale après quatre années de guerre.
La « fraternisation franco-musulmane »
Les articles insistaient sur les chiffres pour souligner le caractère massif de la participation des colonisés. L’Écho d’Alger du 17 mai présentait en première page, l’éditorial de son directeur, Alain de Sérigny, intitulé « Fraternité dans les faits », et évoquait un « spectacle bouleversant » : « 60 ou 70 000 Français musulmans, la plupart en bleu de travail, fraternellement mêlés à des dizaines de milliers d’Européens, chantant ensemble l’hymne national, ensemble clament leur foi dans l’Algérie française.
Ses conclusions politiques étaient pour le moins étonnantes : « Dire que depuis trois ans, on ne cesse de parler à l’Assemblée nationale du fossé qui se creusait de plus en plus entre nos deux communautés ! » Il y a, dans l’interprétation qui est donnée des manifestations, une forme désespérée de remède à l’angoisse des lecteurs « européens » face à la guerre et à un risque d’indépendance qui n’a, depuis le retournement du 13 mai, plus de sens.
Le même numéro de L’Écho d’Alger rapporte le discours de Léon Delbecque à Radio-Algérie selon lequel les « trois glorieuses d’Alger » ont réussi « à recréer cet esprit communautaire franco-musulman que seuls empêchaient les partis, les clans, les ambitions mesquines et que rien, désormais, ne saurait entamer » : « Quelle vision extraordinaire et émouvante que ces milliers d’hommes, de femmes et de jeunes gens descendus de la vieille Casbah et marchant derrière leur Comité de salut public jusqu’au forum pour clamer leur amour pour la France et l’Algérie française ».
À la revendication de la nation algérienne par les nationalistes, la narration des manifestations opposait, bien tardivement, la naissance d’une autre nation dans l’euphorie des manifestations. Parce que c’est un hebdomadaire, Paris-Match publia plus tardivement son premier reportage sur les manifestations du 13 mai. La thématique de la « fraternisation franco-musulmane » s’y étalait en double page : une photographie montrait des jeunes pressés contre un cordon de parachutistes avec pour légende : « Les J3 du Forum dans le cordon des paras. Ils sont du même âge. Deux races dans l’enthousiasme : c’est le nouveau visage de l’Algérie ». Pourtant sur l’image – et pour autant que l’on puisse en juger –, aucun indice ne révélait la présence de « musulmans ». Aucun témoignage ne vint d’ailleurs étayer la présence d’étudiants ou de jeunes « musulmans » dans les manifestations. Le poids des mots l’emportait ici sur le sens des photos, et le journal créait des phrases chocs qui sonnaient comme des slogans de manifestations.
À partir des manifestations du 16 mai, un nouvel élément intervint dans la mise en scène. Les manifestants « musulmans » furent subitement dotés de parole lorsque slogans et banderoles firent leur apparition sur les images : « Des drapeaux tricolores claquant au vent et les banderoles sur lesquels on lisait ces mots : “Comité de salut public – Casbah d’Alger”, “Vive Salan”, “Vive Massu”, “Nous restons Français”, “La Casbah répond présent !” En tête venaient les fillettes en jupe bleue, blouson blanc et cravate rouge, portant des bouquets tricolores, puis la multitude d’anciens et de jeunes : anciens combattants, dockers, commerçants, artisans, bourgeois, yaouleds scandant ses mots : “Algérie française ! De Gaulle au pouvoir ! Soustelle à Alger !” »6 L’on note également d’autres inscriptions :« Comité de salut public – Femmes Mahieddine », du nom d’une cité d’Alger7 ou « Comité de salut public des Yaouleds » d’Alger8, ces enfants des rues qui mendiaient et effectuaient de petits travaux. Les images des manifestations se divisaient alors en deux catégories: d’une part les images de foules, signifiant le nombre ; de l’autre les détails stéréotypiques, turbans, haïks et autres vêtements distinctifs, qui disaient la présence des colonisés dans les cortèges. C’est ce répertoire – répertoire des termes et répertoire des images – qui donnait finalement son sens à l’événement pour en faire une manifestation de la « fraternisation franco-musulmane ».
Le dévoilement des femmes
À partir de la journée du 18 mai, une nouvelle thématique fit son apparition : celle de la participation des femmes aux manifestations. L’Écho d’Alger titrait à la une de son édition du 19 mai « Des milliers de femmes musulmanes ont affirmé leur désir d’évoluer dans la nation française » et évoquait « l’unité féminine franco-musulmane », comme un degré supplémentaire dans la fraternisation. Le 27 mai, une photo représentant la manifestation de Constantine paraissait dans L’Écho avec pour légende : « Une jeune musulmane, Melle Ameziane, prêchant l’exemple, se dévoile à la tribune officielle devant plus de 100 000 personnes parmi lesquelles de nombreuses femmes musulmanes ». Curieusement, on ne relevait guère qu’il s’agissait d’une certaine Monique Ameziane, vraisemblablement issue d’un mariage mixte et peu susceptible de porter habituellement le voile.
Par la suite, la presse publia des pages de photographies et de récits insistant sur la présence des femmes dans les manifestations et sur les scènes de dévoilement. Dans Paris-Match, les événements de plusieurs jours apparaissent écrasés sous le titre « Le film de la manifestation du 13 mai »9. Une double page de photographies était ainsi légendée : « La Kasbah brûle ses voiles et vient se mêler à la chaîne des mains jointes » : « Ce qui a le plus étonné et ému nos reporters : ces premières images d’une solution algérienne qui se cherche, la fraternisation franco-musulmane dans la rue. Les quartiers ennemis se donnant la main. La Kasbah avec Bab-el-Oued et les femmes arabes arrachant leurs voiles pour les brûler ».
L’une des photographies représentait en effet plusieurs femmes dévoilées regardant un feu situé au premier plan de la photo. Mais on retrouvait pour d’autres le décalage entre image et texte. La une de l’édition du 31 mai portait pour légende : « Dix millions de Français : c’est la devise de l’Algérie nouvelle où fraternisent deux communautés (musulmanes dévoilées) ». On y voyait une foule où toutes les femmes étaient pourtant couvertes du haïk.
L’envoyé du journal Le Monde relata la manifestation organisée à l’occasion de l’arrivée de Jacques Soustelle à Alger : « De nombreuses femmes musulmanes se trouvaient dans la foule. Dès la fin des discours une délégation de femmes gagna le balcon où se trouvaient M. Soustelle, le général Salan et les membres du Comité de salut public. À la demande de M. Soustelle, plusieurs femmes musulmanes enlevèrent symboliquement leur voile. L’une d’elles parut un instant gênée : elle porta les mains devant son visage puis, reprenant courage, elle les abaissa et regarda la foule qui l’applaudit longuement »10.
Dans ce récit, l’initiative du geste appartenait à l’homme politique métropolitain et provoquait la gêne de la femme dévoilée. Une autre scène fit d’ailleurs l’objet de différents clichés. L’un d’eux, publié dans Paris-Match, provoque aujourd’hui le malaise : une femme aux yeux baissé, au sourire crispé, applaudissait alors que deux femmes « européennes » lui ôtaient son haïk en souriant alors que la foule autour les regardait.
Là encore, ces scènes, interprétées dans la presse comme autant de signes de « ralliements », sont devenue des références obligées dans les récits des journées de mai 1958 tant elles ont marqué les imaginaires. Elles sont d’autant plus significatives qu’elles touchent à l’appartenance religieuse de la population dans un contexte où, depuis les années trente, l’islam – et en particulier l’islam des ulama – « se constitua en Islam-refuge, en blockhaus de défense spirituelle, en citadelle ouverte à tous les mécontents », selon l’expression d’Augustin Berque11.
C’est ce bastion de résistance de l’identité collective – et en tout cas perçu comme tel par la population coloniale et les autorités – qui est symboliquement mis à mal par le dévoilement public des femmes. L’événement prend ainsi un caractère de mythologie, au sens de Roland Barthes : présenté comme absolument « naturel », comme allant de soi, il n’est pas historicisable. Personne ne s’interroge sur l’identité et les motivations de ces hommes et femmes qui manifestent. En manipulant des signes déjà porteurs d’un sens complexe, le mythe barthien est un métalangage, une langue seconde à l’intérieur de laquelle on parle la première12.
« Can the subaltern speak ? »13
Le récit des manifestations interprète le dévoilement comme un engagement en faveur de l’Algérie française. Cette équivalence n’a pas de sens pour qui ne parle pas déjà le langage de la colonie. En Algérie en effet, l’appartenance religieuse fut prétexte à la division raciste de la population ; le renoncement au statut personnel religieux fut longtemps une condition nécessaire – jamais suffisante – pour obtenir la qualité de citoyen ; enfin, depuis le développement du mouvement des ‘Ulamā, la religion était devenue l’une des dimensions de la nation en construction. « L’Algérie est mon pays, l’islam est la religion, l’arabe est ma langue » était le slogan des partisans de Ben Badis, le fondateur de l’association.
Pour traduire en récit les images et slogans des manifestations, il faut « parler le colonial » : se révèle alors l’ampleur de l’inversion des images coloniales classiques et de la réappropriation de certaines revendications par ceux qui en étaient les plus farouches adversaires. Ce déversement d’enthousiasme et d’émotions avait quelque chose du carnaval. Au désordre volontairement provoqué pour en appeler au gouvernement s’ajoutaient de multiples transgressions : montrer la population colonisée acclamée par la population coloniale ; l’adoption par la population coloniale d’une revendication d’algérianité commune qu’elle avait toujours refusée ; on note également une plus classique transgression de l’ordre moral et religieux – ordre également politique dans la colonie – avec le dévoilement des femmes colonisées. La rupture avec l’ordre quotidien de la colonisation est totale, et l’on voit bien que cette explosion carnavalesque a pour objectif, in fine, de préserver l’ordre social de l’Algérie française14
Cette analyse de la façon dont l’événement se construisit, qui laisse de côté la question de « l’opinion » exprimée par les participants, n’épuise pas le sens des manifestations de mai et juin 1958. Plutôt que de discuter à perte de vue sur le nombre des manifestants dans l’idée illusoire de donner du poids à une opinion dont le contenu serait par avance défini – à savoir, la défense de l’Algérie française – 15, l’événement interroge la possibilité même pour la population colonisée de s’exprimer en 1958 sur une scène politique algérienne et sur les conditions de l’élaboration d’une opinion publique. […]
Autres articles sur ce sujet :
• « L’Algérie se dévoile », article de Frantz Fanon de 1959 publié dans Résistance algérienne, organe du FLN.
• « L’enjeu des femmes dans la guerre », par Neil MacMaster, traduit de l’anglais par Christophe Jacquet, dans Histoire de l’Algérie à la période coloniale (La Découverte, 2014), p. 539 à 546 .
• « La politique d’« émancipation » du gouvernement français à l’égard des femmes algériennes pendant la guerre d’Algérie », par Diane Sambron.
• « La politique coloniale à l’égard des femmes “musulmanes” », par Ryme Seferdjeli.
• « La réaction du FLN », par Diane Sambron.
- Le Monde, 13 mai 1958.
- L’Écho d’Alger, 14 mai 1958.
- Voir notamment L’Écho d’Alger, 16 mai 1958.
- L’Écho d’Alger, 20 mai 1958.
- Propos rapportés par L’Écho d’Alger, 17 mai 1958.
- L’Écho d’Alger, 17 mai 1958.
- Photo de l’agence Keystone dans Alleg, Histoire de la guerre d’Algérie.
- Idem.
- Paris-Match, 24 mai 1958.
- Le Monde, 20 mai 1958, souligné par moi.
- Berque, Augustin, Écrits sur l’Algérie, Édisud, 1988, p.97.
- Barthes, Roland, Mythologies, Seuil, 1970.
- Je reprends ici, sans le discuter, faute d’espace, le titre de l’article très important de Gayatri Spivak, « Can the Subaltern Speak ? », in Cary Nelson et Larry Grossberg (dir.), Marxism and the interpretation of Culture, Chicago, University of Illinois Press, 1988, p. 271-313.
- Fabre, Daniel, « Le monde du carnaval », Annales, Année 1976, Volume 31, Numéro 2, p. 389–406, p. 390-1.
- La discussion de la participation d’un point de vue numérique et concret n’en est pas moins intéressante : elle nécessite cependant d’autres archives qui n’ont pas été explorée ici.