Pourquoi tant d’obstacles à l’établissement de la vérité ? Depuis cinquante ans, en France comme au Maroc, la « raison d’Etat » est parvenue à empêcher que la vérité soit dite sur l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka. Responsables et complices doivent être enfin désignés.
Le 29 octobre 1965, l’homme politique marocain et leader tiers-mondiste Mehdi Ben Barka, condamné à mort par contumace dans son pays pour s’être opposé aux choix néo-colonialistes et autoritaires du roi Hassan II, est arrivé à Paris. Il devait préparer un film sur la décolonisation, intitulé Basta, pour la Conférence des peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, la « Tricontinentale », prévue à La Havane en janvier 1966. A 12h30, il est interpellé devant la Brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain par deux policiers français. Il n’est jamais réapparu.
Depuis cinquante ans, la justice française, que la famille de Mehdi Ben Barka avait immédiatement saisie, n’est pas parvenue à désigner les assassins marocains et leurs complices français, et à dire où est le corps de Mehdi Ben Barka. En cinquante ans, dix juges d’instruction ont été nommés. Leurs efforts se sont heurtés au refus des deux Etats de les laisser procéder aux auditions et à accéder aux documents nécessaires. Apprenant que cette arrestation illégale avait été commise à Paris par des policiers français, le général de Gaulle — qui devait recevoir Mehdi Ben Barka durant son séjour — en a été furieux. Furieux que le service secret français du SDECE ait été informé depuis plusieurs mois du projet du roi du Maroc de se saisir de Mehdi Ben Barka sur le sol français. Furieux de ce qu’une fois celui-ci enlevé, le 29 octobre, un agent du SDECE en ait immédiatement prévenu le ministre de l’Intérieur, le général Oufkir, chargé d’organiser son assassinat. Furieux que celui-ci soit arrivé à Orly, le 30 octobre, ainsi que le directeur de la sûreté marocaine, le colonel Dlimi, et qu’ils aient pu repartir l’un et l’autre d’Orly, tout comme leur équipe de tueurs, une fois leur mission accomplie, une mission dont le chef du SDECE, le général Jacquier, le ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avaient été tenus informés sans en mettre au courant le chef de l’Etat. Quand le général de Gaulle a eu connaissance de ces faits, la France a lancé en janvier 1966 un mandat d’arrêt contre le général Oufkir. Dans sa conférence de presse du 21 février 1966, tout en choisissant de qualifier l’implication française de « vulgaire » et « subalterne », il a clairement tenu le gouvernement marocain pour responsable de la disparition de Ben Barka.
De Gaulle avait reçu personnellement à deux reprises Mehdi Ben Barka, lors de précédents séjours. Selon le témoignage de proches d’Henri Curiel
appartenant à son réseau tiers-mondiste Solidarité, Ben Barka avait reçu l’assurance d’être reçu à l’Elysée le 30 octobre 1. Lors des conseils des ministres, de Gaulle a fustigé l’implication des services de la Préfecture de police et du SDECE dans l’enlèvement et pris à partie le ministre de l’Intérieur Roger Frey 2. C’est un inspecteur principal de la Préfecture de police de Paris et son adjoint qui ont fait monter Ben Barka dans une voiture de la Préfecture 3 tandis que des agents marocains et des hommes du SDECE étaient présents à proximité. Si de Gaulle a choisi de déclarer publiquement que, côté français, les complicités avaient été « vulgaires » et « subalternes », il savait cette affirmation erronée, et, aussitôt passée l’élection présidentielle des 5 et 19 décembre 1965, il a non seulement mis fin en janvier 1966 aux fonctions du général Jacquier à la tête du SDECE, qui a été remplacé par le général Guibaud, mais retiré au Premier ministre, Georges Pompidou, la responsabilité de ce service — « Vous ne tenez pas en main vos services ! », lui aurait-il lancé en conseil des ministres 4 — et, afin de mieux le contrôler personnellement, placé le SDECE sous la tutelle du ministre des Armées, Pierre Mesmer (décret n°66-66 du 22 janvier 1966). Il a aussi mis fin à l’autonomie de la Préfecture de police à la tête de laquelle se trouvait Maurice Papon, en la fusionnant avec la Sûreté nationale par la loi de réforme de la police nationale du 9 juillet 1966, a remplacé en janvier 1967 Papon par Maurice Grimaud, et a fait dépendre désormais le Préfet de police de Paris du ministère de l’Intérieur, dont il a retiré la responsabilité, le 1er avril 1967, à Roger Frey (qui devint ministre des Relations avec le Parlement). Roger Frey
n’avait pas tenu informé Maurice Grimaud, alors directeur général de la police nationale, de la présence à Paris du ministre de l’Intérieur marocain, ni de ses actes 5.
.Après le mandat d’arrêt international lancé en janvier 1966 contre Oufkir, de Gaulle a demandé qu’il soit démis et jugé, et, comme Hassan II a refusé de le désavouer, il est allé jusqu’à rappeler l’ambassadeur de France au Maroc, en subordonnant la normalisation des relations diplomatiques à la démission et au jugement du ministre de l’Intérieur marocain. Oufkir a été condamné par contumace à Paris le 5 juin 1967, et la crise diplomatique durera aussi longtemps que le général de Gaulle sera au pouvoir. C’est Georges Pompidou qui, après son départ, y mettra fin en décembre 1969. Plus grave encore, deux agents du SDECE envoyés par le nouveau chef de ce service pour enquêter au Maroc sur l’enlèvement de Ben Barka y ont été assassinés, le commandant Borel, le 6 février 1966, et Yves Allain, en mission pour le SDECE sous couverture ORTF, le 15 octobre 1966, à Kenitra 6.
Les incessants obstacles mis, côté français, pendant cinquante ans, en travers du travail de la justice trahissent à quel point l’importance des complicités françaises est gênante à reconnaître. Ils indiquent que ces complicités dépassent ce que le chef de l’Etat avait choisi de dire lors de sa conférence de presse de février 1966. Depuis cinquante ans, en effet, l’instruction n’a cessé de se heurter en France au « secret de la Défense nationale ». A de multiples reprises, l’avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin, a demandé que soient communiquées à la justice les archives du service secret français du SDECE concernant l’affaire. Durant ces cinquante années, ce fut alternativement des refus purs et simples et la communication au compte-
gouttes de documents ne contenant rien d’essentiel. Après des refus catégoriques sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, l’élection de François Mitterrand — qui avait pourtant, à l’époque, dénoncé ce crime — n’a pas fondamentalement changé les choses. Le premier ministre Pierre Mauroy a permis au juge d’instruction du moment, Hubert Pinsseau, d’accéder en 1982 à ce qui lui a été présenté comme le dossier de la DGSE, mais seule une partie, qui n’apportait rien, a été communiquée à la partie civile, une autre restant sous scellés au Palais de justice de Paris. Sous les premiers ministres Laurent Fabius et Michel Rocard, les demandes sont restées vaines. Quand, en 1997, Lionel Jospin a décidé la création d’une Commission consultative du secret de la Défense nationale (CCSDN), le juge d’instruction Jean-Baptiste Parlos a obtenu du ministre de la Défense, Alain Richard, la déclassification de nouvelles pièces. D’autres ont été communiquées, en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac, au juge Claude Choquet. La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, l’année suivante, à la demande du juge Patrick Ramaël, a théoriquement déclassifié tout le dossier, mais celui-ci avait été expurgé, comme c’est apparu lorsque, ensuite, d’autres pièces, conservées par Pierre Pascal, le collaborateur du ministre de la Défense Pierre Mesmer chargé par le général de Gaulle de suivre l’affaire après février 1966, ont pu être obtenues. Au total, aucune des pièces rendues finalement accessibles n’informe véritablement la justice sur les questions qu’elle se pose.
En 2010, le juge Patrick Ramaël a fait perquisitionner les locaux de la DGSE et découvert d’autres documents liés à l’affaire. Ce qui montre que la DGSE n’avait pas tout livré à la justice en 1982 mais seulement consenti à communiquer à la justice des documents dépourvus d’intérêt. Parmi tous les documents que le juge a consulté, le président de la CCSDN, présent au moment de la perquisition, a décidé d’en saisir 211 pour un total de 475 pages. Mais, quelques semaines plus tard, cette même commission s’est réunie et a proposé de déclassifier seulement 144 pages sur les 475 initialement saisies par son président, le ministre de la Défense se pliant à cet avis consultatif. On se trouve dans une situation inacceptable où c’est le service secret français du SDECE devenu DGSE, directement impliqué dans la disparition de Mehdi Ben Barka, qui décide quels sont les dossiers que le juge d’instruction peut ou ne peut pas consulter. Les ministres de la Défense, quels qu’ils soient, entérinent ensuite leurs choix et, au nom de la « raison d’Etat », couvrent ce service complice d’un crime. Cette situation est-elle tolérable dans une démocratie ?
Côté marocain, les entraves mises au travail de la justice française ont été pires. Jusqu’à la mort du roi Hassan II et l’avènement de Mohamed VI, à l’été 1999, l’Etat marocain a toujours refusé de lui laisser faire son travail. Après quelques velléités de coopération judiciaire entre 1999 et 2003, les commissions rogatoires internationales du juge Ramaël pour entendre des témoins importants n’ont plus été exécutées à partir de 2003, ceux-ci restant membres du système sécuritaire du régime. Quand, le 23 octobre 2007, le juge Ramaël a signé cinq mandats d’arrêt internationaux, dont l’un visait le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, il ne le fait qu’après le constat que les commissions rogatoires ont été refusées par les autorités marocaines sous divers prétextes, comme par exemple celui qu’elles ne connaissaient pas l’adresse de ces personnes… Le blocage des commissions rogatoires internationales a également empêché que des fouilles soient faites dans un centre de détention secret où auraient été enterrés les cadavres de trois des truands utilisés par le SDECE et éliminés à leur tour au Maroc après qu’ils s’y soient refugiés. Un lieu très proche de la nouvelle ambassade des Etats-Unis, entouré de hauts murs et laissé totalement en friche dans un quartier résidentiel de Rabat.
La convention judiciaire franco-marocaine, adoptée par le Parlement français le 15 juillet 2015, qui impose au juge français de se dessaisir au profit du juge marocain dès lors qu’une plainte en France a été déposée par un Marocain ou un Français, ce qui est contraire aux principes de la Constitution française et aux engagements internationaux souscrits par la France, vise à achever le verrouillage définitif du travail de la justice. Elle donne la priorité à la justice marocaine sur la justice française — même quand la victime est de nationalité française ! —, ce qui fait fi des obligations de la France de traduire en justice des auteurs présumés de crimes internationaux. Cette « convention scélérate » particulièrement scandaleuse, pacte diabolique entre deux « raisons d’Etat », compromet gravement le travail futur de la justice française dans l’affaire Ben Barka.
Ce que disent les archives britanniques
Etant donné ce blocage des autorités françaises et marocaines, il faut chercher ailleurs. En 1976, l’administration des Etats-Unis a reconnu, suite à des requêtes formulées dans le cadre du Freedom of information Act, que la CIA était en possession de 1 800 documents, soit plus de 3 000 pages, concernant Mehdi Ben Barka. Mais ils ne sont toujours pas rendus publics. Israël a refusé d’ouvrir ses archives aux juges français concernant son implication dans l’enlèvement de Mehdi Ben Barka et le soutien logistique apporté par le Mossad aux services marocains. En revanche, les archives britanniques ont pu parler. Des messages concernant l’affaire ont été déclassifiés 7. Le premier secrétaire à l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris, Cynlais Morgan Jones, a écrit, le 3 décembre 1965, au premier secrétaire aux Affaires étrangères à Londres, Mlle. Gilllian Gerda Brown : « On sait de source sûre que le complot pour l’enlèvement de Ben Barka a été élaboré à l’origine à Rabat par le service de sécurité marocain et des représentants régionaux du SDECE » […] « Prétendument corrompu, véreux, dépourvu d’une bonne direction ou d’un vrai contrôle, le SDECE va prendre une dérouillée très sévère. » […] « …toutes les preuves semblent indiquer une plus grande complicité dans l’affaire du côté français. Les deux côtés semblent maintenant être responsables à parts égales. »
Le 17 janvier 1966, l’ambassadeur britannique à Paris, Sir Patrick Reilly, écrit : « …il semble maintenant évident que beaucoup de personnalités de rangs plus élevés étaient depuis longtemps au courant des circonstances de l’enlèvement et de l’assassinat, presque certain, de Ben Barka. Les confessions faites peu après l’enlèvement par les deux officiers de police concernés semblent avoir été temporairement étouffés par leurs supérieurs. […] La police a, par la suite, travaillé si lentement que beaucoup de gens supposent qu’elle a tacitement protégé ceux qui étaient impliqués. […] M. Frey, le ministre de l’Intérieur, a été accusé de complicité, et M. Aubert, son directeur de cabinet, d’avoir couvert l’enlèvement. » Et le même ambassadeur, deux jours plus tard : « Après le Conseil des ministres aujourd’hui, M. Bourges, le secrétaire d’Etat à l’Information, a annoncé que le général Jacquier, le chef du SDECE […], avait été remplacé par le général Guibaud. […] D’après le ton des remarques de M. Bourges, le gouvernement essaiera maintenant de mettre une partie des responsabilités sur le dos des Marocains. M. Bourges a dit que l’affaire était une entreprise criminelle organisée depuis l’étranger, dans laquelle des agents des services spéciaux et de la police française avaient été impliqués. »
Quelles qu’aient été les complicités françaises, c’est Oufkir qui a joué, sur ordre du roi, le rôle central dans le montage de l’opération. Ancien officier de l’armée française, il était aussi un agent du SDECE. Aide de camp des deux derniers résidents généraux français au Maroc, le général Duval et André-Louis Dubois, il avait conservé ses liens avec ce service quand il était devenu, après l’indépendance du Maroc en mars 1956, officier de l’armée royale marocaine. Durant la guerre d’Algérie, il a informé ce service sur les mouvements de l’ALN algérienne au Maroc 8. Et en octobre 1956, ses liens avec le SDECE ont très probablement joué un rôle important dans le détournement de l’avion où avaient pris place à Casablanca les quatre dirigeants du FLN algérien, dont Ben Bella, alors que son équipage était entièrement contrôlé par ce même service et qu’Oufkir et le futur Hassan II avaient fait en sorte qu’aucun responsable politique marocain ne les accompagnent. Avant l’enlèvement de Ben Barka, Oufkir avait rencontré à Paris son homologue Roger Frey, avec lequel il semble avoir noué des relations personnelles et l’avoir même reçu dans l’une de ses résidences au Maroc 9.
Mehdi Ben Barka refusait catégoriquement de se rendre au Maroc sans la publication par le roi d’un décret d’amnistie. Il y avait échappé par miracle à une tentative d’assassinat puis, à deux reprises, été condamné à mort par contumace. Un piège lui a été tendu pour le faire venir à Paris en lui faisant croire que sa sécurité y étaient garantie. Et le ministre de l’Intérieur marocain, aussitôt prévenu de l’enlèvement, y est arrivé dès le lendemain avec ses agents, en parfaite connaissance des services français et n’en est reparti que cinq jours plus tard.
Est-il vrai que Roger Frey avait donné des assurances à Ben Barka sur sa sécurité à Paris, alors qu’il s’inquiétait sérieusement de celle-ci avant de s’y rendre ? Est-il vrai que son cabinet, dont le directeur était Jacques Aubert, a téléphoné, peu avant, à l’inspecteur principal de la Préfecture de police de Paris qui l’a enlevé pour lui confirmer de le faire ? Est-il vrai que le SDECE qui relevait du Premier ministre, ainsi que les services policiers aux ordres de Roger Frey et de Maurice Papon ont laissé au ministre de l’Intérieur marocain, le général Oufkir, au chef de la sûreté marocaine le colonel Dlimi, ainsi qu’aux agents marocains qui les accompagnaient, tout le temps pour quitter tranquillement le territoire français, soit six jours après l’enlèvement, après avoir torturé et tué Mehdi Ben Barka ? Comment se fait-il que, bien que ces responsables français aient eu aussitôt connaissance de leur présence en France et de leurs actes, ils n’en ont pas, pendant plusieurs jours, jusqu’au départ d’Oufkir pour le Maroc le 4 novembre, tenu informée la Présidence de la République ? Roger Frey a dû reconnaître à l’Assemblée nationale avoir rencontré Oufkir le 3 novembre 10. Les autorités françaises qui ont permis l’arrestation de Ben Barka et sa « livraison » à ces hauts responsables marocains, dont ils savaient la présence en France et qu’ils ont laissé agir et repartir, étaient-elles vraiment « subalternes » ?
Face à la « raison des Etats » qui conduit à faire obstacle à l’action de la justice et à protéger les criminels, seule une interpellation politique forte des deux côtés de la Méditerranée peut permettre de connaître enfin la vérité.
En France, s’est créé un « Comité pour la vérité dans l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka », présidé par Louis Joinet 11. Dans un « manifeste pour la vérité », il est notamment précisé : « nous déclarons notre rejet du fait accompli et notre ferme résolution de défendre le droit à la vérité et à la justice aux côtés de celles et ceux qui mènent ce combat depuis longtemps. Nous refusons que, au bout de cinquante ans, le manque de volonté politique aboutisse à l’enfouissement du dossier judiciaire, à une seconde mort de Mehdi Ben Barka et à l’impunité des criminels. Nous considérons qu’il est de notre devoir d’œuvrer pour qu’enfin soit brisé le mur du silence. »
Comme chaque année, un rassemblement a lieu le jeudi 29 octobre à partir de 18 heures devant la brasserie Lipp à Paris.
Gilles Manceron, le 27 octobre 2015
- Gilles Perrault, Un homme à part, éd. Bernard Barrault, 1984, p. 387.
- Francis Zamponi, « Le “coup de main” des services français au roi du Maroc : l’affaire Ben Barka », in Roger Faligot, Jean Guisnel (dir.), Histoire secrète de la Ve République, La Découverte, 2006, p. 131.
- Francis Zamponi, op. cit., p. 130-132.
- Philippe Alexandre, Le Duel de Gaulle-Pompidou, Grasset, 1970, p. 186, cité par Jean Lacouture, De Gaulle, 3. Le Souverain, p. 651.
- Maurice Buttin, Hassan II, De Gaulle, Ben Barka, ce que je sais d’eux, Karthala, Paris, 2010, p. 256.
- Roger Faligot, Jean Guisnel et Rémi Kauffer, Histoire politique des Services secrets…, op. cit., p. 673.
- François Malye et Kathryn Hadley, Dans le secret des archives britanniques. L’histoire de France vue par les Anglais, 1940-1981, Calmann-Lévy, 2012, p. 250-253.
- Maurice Buttin, « Les responsabilités marocaines et françaises », in Bachir Ben Barka (coord.), Mehdi Ben Barka en héritage, de la Tricontinentale à l’altermondialisme, préface de Jean Ziegler, Syllepse, 2007, p. 34.
- Zakya Daoud, Maâti Monjib, Ben Barka, éd. Michalon, 1996, p. 329 et 351.
- Déclaration à l’Assemblée nationale le 6 mai 1966, Journal officiel, p. 1140, cité par Maurice Buttin, Hassan II, De Gaulle, Ben Barka…, op. cit., p. 257.
- Outre son président, Louis Joinet, les membres du Comité sont : Guy Aurenche (avocat honoraire) ; Josiane Balasko (comédienne) ; Patrice Barrat (journaliste, militant associatif pour le développement) ; Patrick Baudouin (avocat) ; Simone Bitton (cinéaste) ; Régis Debray (philosophe, écrivain) ; Henryane de Chaponey (militante associative pour le développement) ; Roger Ferrari (syndicaliste) ; Géraud de La Pradelle (professeur émérite des Universités) ; René Gallissot (historien) ; Françoise Germain-Robin (journaliste) ; Geneviève Jacques (présidente de la Cimade) ; Nicole Jami (avocate) ; Pierre Joxe (homme politique) ; Serge Le Péron (cinéaste) ; Gilles Manceron (historien) ; Jean-Claude Petit (journaliste) ; Serge Portelli (magistrat) ; Jack Ralite (homme politique) ; Philippe de Saint-Robert (écrivain) ; Alain Terrenoire (président de l’Union des anciens députés gaullistes).