Colloque pour le cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie
Vendredi 10 février 2012
Théâtre : Le contraire de l’amour, d’après le Journal (1955-1962) de Mouloud Feraoun (éd. Seuil, 1962).
Une production de la compagnie Passeurs de mémoires
Mise en scène : Dominique Lurcel
Jeu : Samuel Churin / Violoncelle : Marc Lauras
Participation aux frais : 10 €
Samedi 11 février 2012
Algérie 1962 : pourquoi une fin de guerre si tragique ?
– 50 ans après : ne plus occulter l’histoire
– Le rôle de l’OAS
– En France comme en Algérie, pour un regard apaisé sur ce passé
Il ne s’agit pas de « repentance » mais d’en finir avec les silences, les déformations, les tabous et les instrumentalisations de l’histoire. Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, il faut regarder sereinement ce passé pour dépasser le contentieux historique entre les deux pays et construire l’avenir de la Méditerranée.
Pourquoi la France a-t-elle eu tant de mal à accepter l’indépendance de l’Algérie ? Il faut revenir sur le rôle de l’OAS, qui s’est opposée à toute recherche d’une solution politique, faisant de nombreuses victimes y compris chez les Européens d’Algérie.
Il est important aujourd’hui de reconnaître clairement que la colonisation tournait le dos aux principes des droits de l’homme et de la devise républicaine.
Programme (chaque intervention sera suivie d’un débat)
9 heures : Accueil des participants
9 heures 30
- Pourquoi une issue comme en Afrique du sud n’a-t-elle pas été possible ?
par Gilles Manceron, historien, auteur de Marianne et les colonies, délégué Histoire, mémoire, archives de la Ligue des Droits de l’Homme
- 10 heures 30
La violence des ultras de l’Algérie française de 1945 à 1962
par Jean-Pierre Peyroulou, docteur en histoire, auteur de Guelma, 1945, une subversion française dans l’Algérie coloniale
- 11 heures 30
La fin de la guerre vue par les Algériens
par Abdelmadjid Merdaci, docteur d’Etat en sociologie, maître de conférence à l’université Mentouri de Constantine
Pause déjeuner
14 heures
- L’histoire des rapatriés d’Algérie et la mémoire des pieds-noirs sont-elles compatible ?
par Yann Scioldo-Zürcher, historien, chargé de recherche au CNRS, laboratoire Migrinter (Migrations internationales, espaces et sociétés)
- Les mémoires blessées de la guerre d’Algérie
par Benjamin Stora, professeur des universités, enseigne l’histoire du Maghreb à l’université Paris 13 Nord et à l’INALCO (sous réserve)
- Ces Européens restés en Algérie après 1962
par Pierre Daum, journaliste, auteur de Ni valise ni cercueil, éditions Actes sud
16 heures
- France / Algérie, l’avenir se construit déjà
Table ronde (modérateur Hassan Zerouki, journaliste) Avec Fatima Besnaci-Lancou présidente de l’association Harkis et droits de l’Homme, Jean-François Gavoury président de l’association des victimes de l’OAS (Anpromevo), Jean-Philippe Ould Aoudia président de l’Association Marchand-Feraoun (sous réserve), Jacques Pradel président de l’Association des pieds-noirs progressistes et de leurs amis.
17 heures
- Clôture du colloque par le président national de la Ligue des droits de l’Homme, Pierre Tartakowsky.
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Renseignements et inscriptions au colloque
– Sur le site : www.ldh-nice.org
– Par courrier à : LDH – Espace associations – 12 ter Place Garibaldi – 06300 Nice
ANPROMEVO, Association des amis de Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons, Alternatifs, Association des Pieds-noirs progressistes, Attac, Coup de Soleil, Les Amis de la liberté, La FASE, FSU 06, MRAP, NICEA, NPA, PCF, Parti de Gauche, Patriote côte d’Azur, SNES 06…