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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Nice, le 20 avril 2011 : conférence sur le putsch manqué d’Alger

La section de Nice de la Ligue des droits de l'Homme et les associations républicaines signataires invitent à une réunion publique :
Mercredi 20 avril à 18h30
Hotel Splendid, 50 Bd Victor Hugo à Nice
sur le thème

Alger 1961, un soulèvement contre la République

Elle sera animée par l’historien Gilles Manceron, vice président de la Ligue des Droits de l’Homme.

Avec le témoignage de Jean-Philippe Ould Aoudia, fils de Salah Ould Aoudia assassiné par l’OAS, et président de l’association Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons

En collaboration et avec le soutien de

  • Jean-François Gavoury président de l’ ANPROMEVO, Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS
    (JF Gavoury est le fils du commissaire Roger Gavoury également assassiné par l’OAS).
  • Jacques Pradel président de l’ ANPNPA, Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis.

Le collectif niçois organisateur :

Les Alternatifs, Association des Amis de la Démocratie, ACR, ADN, Attac, CGT, FASE, GODF, LDH, MRAP, Nicea, NPA, Parti de Gauche, PCF, SUD-PTT, Vie & partages, 4acg (Association des anciens appelés en Algérie contre la guerre)

L’échec du putsch d’Alger en avril 1961 a entraîné l’émergence d’un mouvement clandestin, l’Organisation Armée Secrète (OAS), qui a tenté de renverser la République par les armes.

Le cinquantième anniversaire de ce putsch va donner lieu à une commémoration à Nice au cours de laquelle il est prévu de rendre hommage aux généraux factieux en déposant une gerbe au mémorial des rapatriés, où figure une évocation de Roger Degueldre créateur des Commandos delta de l’OAS.

Le 15 mars 1962 à El Biar (ALGER).

Marcel BASSET

Robert EYMARD

Mouloud FERAOUN

Ali HAMMOUTENE

Max MARCHAND

Salah OULD AOUDIA

étaient sauvagement et méthodiquement assassinés par un commando de tueurs de l’OAS dirigé par Roger Degueldre.

Ces six victimes innocentes, trois Algériens, trois Français avaient un point commun : elles occupaient des fonctions de direction au sein du service des Centres sociaux éducatifs en Algérie fondés par la déportée et résistante Germaine Tillion.

Plus qu’un point commun, ces six inspecteurs de l’Education Nationale avaient une passion commune : ils avaient une très haute idée de leur mission, de leur oeuvre éducative, en faveur de la jeunesse algérienne. Ils avaient la conviction que la culture humaniste est une voie privilégiée vers la justice sociale.

Au nom de ces valeurs républicaines que l’ensemble des citoyens français ont à coeur de défendre, les associations partenaires soutenant notre démarche, appellent les citoyens niçois qui tiennent à se démarquer de cette apologie des actions antirépublicaines à participer à la conférence et au devoir de mémoire qui guide notre démarche.

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