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Palestro, 18 mai 1956

Palestro, le 18 mai 1956 : 21 militaires français tombèrent dans une embuscade. Un seul d’entre eux survécut, les corps des autres furent retrouvés mutilés. Quelques mois après que le contingent avait été rappelé pour lutter contre l’insurrection qui se propageait en Algérie, la nouvelle fit l’effet d’une bombe. « Palestro » devint vite synonyme de la cruauté de cette guerre qui ne disait pas son nom. Pourquoi, alors qu’il y eut d’autres embuscades meurtrières, a-t-on plus particulièrement retenu celle-ci ? Pour comprendre les raisons de cette persistance dans l’imaginaire national français, il a fallu enquêter en Algérie et comprendre ce qu’il en était là-bas. L’action des maquisards de l’Armée de Libération Nationale y était-elle également distinguée ? Mais l’analyse ne pouvait s’en tenir aux événements de l’année 1956 : il a fallu aller voir plus loin et interroger un passé plus ancien, là où s’étaient noués les liens coloniaux. Sous les pas des combattants de 1956 en effet, d’autres Français et d’autres Algériens avaient laissé leurs traces. Ce livre de Raphaëlle Branche est aussi leur histoire.

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Raphaëlle Branche1, L’embuscade de Palestro

éd. Armand Colin, février 2010, 256 pages, 19,30 €

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Palestro ou la violence coloniale mise à nu

Un « événement » iconique dans la guerre d’Algérie ou comment expliquer et comprendre les violences coloniales.

par Lancelot Arzel, critique à nonfiction.fr

palestro.jpgDans les gorges de Palestro, la douce fraîcheur des nuits s’estompe vite en ce mois de mai 1956. La lumière crue du soleil accentue encore le relief impressionnant qui se découpe sur le ciel bleu. Les parois de calcaire tombent droit ou s’éboulent dans l’oued Isser, laissant jaillir quelques cascades ; elles sont coiffées d’une végétation verte et dense qui se mêle à la roche, jusqu’à la suivre parfois dans le précipice2”. C’est dans ce paysage presque immobile que, sans crier gare, les combattants de l’Armée de Libération Nationale d’Algérie fondent, en hurlant, aux sons des youyous féminins, sur une petite section de jeunes appelés, commandés par le sous-lieutenant Hervé Arthur. Brefs échanges armés, dix-sept corps criblés de balles, quelques blessés dont un seul devait en réchapper. Des visages mutilés, des corps profanés : la violence du colonisé répond, en ce 18 mai 1956 à celle du colonisateur. L’opinion publique française s’émeut très vite de ce « massacre », et Palestro de devenir un nom effrayant. Il symbolise, dans l’imaginaire colonial des années cinquante, la « sauvagerie » des Algériens face aux jeunes soldats innocents. Cette image « binaire », donc idéale, ne rend pas compte d’une réalité historique comme toujours plus complexe. L’historienne Raphaëlle Branche nous conduit donc sur la route en lacets du réel, où violences coloniales, ressentiments et logiques socioculturelles se rencontrent pour créer l’événement. Son livre se distingue par une écriture fine, presque contée ; loin de renouer avec l’histoire événementielle, l’ouvrage ancre toutefois le « moment Palestro » dans une temporalité longue, celle de la colonisation de l’Algérie et de son indépendance. Il est issu d’une habilitation à diriger des recherches qui sera soutenue prochainement et est publiée dans une nouvelle collection dirigée par Stéphane Audoin-Rouzeau : « Le Fait guerrier ».

Les travaux de Raphaëlle Branche ont, depuis sa thèse sur la torture pendant la guerre d’Algérie soutenue en 2000
3, permis d’aborder autrement cette « guerre sans nom ». Raphaëlle Banche compte au nombre de ces d’historiens – des femmes, en particulier4 – qui ont pris à bras le corps la réalité sociale, culturelle et politique de l’Algérie coloniale. L’Embuscade de Palestro apparaît comme cette entreprise réussie pour mieux comprendre la violence coloniale – violence des colonisateurs comme des colonisés. Raphaëlle Branche considère cette embuscade avec les yeux des Algériens – combattants du FLN et population civile – : cet effort peut être considéré comme la première pierre d’un édifice, qui, au nom d’une histoire coloniale repensée, chercherait à cerner la spécificité des différentes situations coloniales.

Anatomie d’une embuscade

L’embuscade est un aspect majeur des guerres coloniales ; l’Algérie du Front de Libération Nationale n’y déroge pas. Difficultés à s’armer, vies maquisardes, organisation militaire embryonnaire sont des facteurs qui poussent les combattants du FLN à ces actions d’éclat que sont les embuscades : peu de coûts, financiers et humains ; prises de guerre maximales avec les fusils ennemis. Raphaëlle Branche voit pourtant une logique guerrière et coloniale dans l’embuscade de Palestro. Pour la décrypter, elle a recours à un vaste éventail de sources – du monument dédié aux colons morts de la révolte de Kabylie en 1871 aux témoignages oraux.

Palestro est situé dans une région charnière qui, entre la Kabylie et la vaste plaine côtière de la Mitidja, est marquée par des dénivelées importantes. Palestro, dont le nom est issu d’un petit village lombard où un régiment français de zouaves s’était illustré auprès des soldats piémontais contre les Autrichiens en 1859, n’est pas tout à fait le lieu de l’embuscade en 1956. Celle-ci se produit sur les hauteurs, à Djerrah. Les montagnes environnantes, moins contrôlées, contrastent avec la vallée. Sans céder au déterminisme, on note que la région de Palestro offre des conditions « idéales » pour une embuscade, d’autant plus que d’anciennes tensions viennent marquer l’administration et le contrôle de ce territoire. Les combattants algériens se réfugient en effet dans les hauteurs ; les soldats français tentent dès lors de prendre possession de ces espaces : au risque de leur vie, en ce 18 mai 1956.

L’embuscade s’inscrit aussi dans les premières heures du FLN et de son organisation militaire : l’interdiction des mutilations n’a pas encore été clairement établie. La vie de maquisard mêle alors hiérarchie militaire et soumission à l’autorité ; les djounoud forment une nouvelle communauté d’où émergent des personnalités comme Mustafa « Ali » Khodja, qui se trouve à la tête de l’embuscade. La guérilla naissante se doit d’insérer les civils dans cette révolte silencieuse : ce que faisant, elle affronte des refus et répond par des représailles. Un travail d’endoctrinement est opéré pour convaincre les civils des douars, les villages, de prêter main forte aux combattants de l’ALN. Des auxiliaires, les moussebilines, servent de cheville ouvrière à la vie retranchée de ces hommes. Les femmes, aussi, jouent leur rôle dans le renseignement. L’embuscade signale, ainsi, “un sens politique indéniable, celui de l’engagement populaire5”.

L’embuscade de Palestro symbolise, enfin, un univers combattant bien spécifique. Raphaëlle Branche réactive ainsi l’aspect colonial de la guerre d’Algérie, qui semble parfois être mis de côté. Tout d’abord, les civils sont pleinement intégrés à ces passes d’armes. L’embuscade est rendue possible par les informations transmises par un moussebel du FLN. Aucune préméditation dans ces actes, mais la surprise, le guet-apens opportun face à l’insouciance française. La connaissance du terrain donne aussi un avantage stratégique majeur aux combattants de l’ALN : masqués par les rochers, ils peuvent « cueillir » aisément les Français. Les combats sont brefs, guère plus de quinze minutes. Certains blessés graves sont abandonnés en cours de route. Surtout, à Djerrah, on ne se contente pas de tuer, on mutile. Le théâtre des gorges voit les paysans s’investir dans ces pratiques de mutilation. On égorge un soldat français, on le marque au couteau, on lui crève les yeux. Les femmes sont présentes, qui ne demeurent pas “silencieuses et passives6”. Dans un second temps viennent les représailles, menées par trois mille soldats français : quarante-quatre Algériens, – probablement des villageois de Djerrah- sont liquidés sommairement.

Depuis les premiers pas de la colonisation jusqu’aux derniers coups armés des guerres de décolonisation, l’embuscade est, donc, l’arme des faibles, de ceux qui, à défaut de se doter des technologies les plus redoutées, mettent leurs espoirs de victoire dans la tactique : qu’on pense ici par exemple à l’embuscade de la rivière Shangani, lors de la première guerre Matabélé en 1893, dans la future Rhodésie du Sud7. Des parallèles pourraient aussi être esquissés avec les guerres indiennes, et ces embuscades de la vengeance que Geronimo fomentait contre les diligents mexicains et américains. Plus proche dans le temps, le Journal du Congo de Che Guevara témoigne des difficultés du guérillero argentin à exporter cette tactique en 1965-19668. Signe d’une guerre qui ressemble plus à la guérilla qu’aux grands chocs frontaux occidentaux, l’embuscade ne laisse pas toujours de traces aussi vives que les « grandes batailles » dans la mémoire : celle de Palestro est exceptionnelle à ce titre.

Une embuscade mémorielle

Au-delà des faits proprement dits, Raphaëlle Branche s’intéresse en effet à l’aura mémorielle qui a fait de cette embuscade un « événement » à part. A l’appui de sa démarche, elle cite un très beau texte d’Arlette Farge : “pour émerger, venir à la surface de l’histoire, l’événement se doit d’être perçu et caractérisé. Puisqu’il bénéficie dans son surgissement de deux visions du passé et du futur à venir, il s’accomplit à l’intérieur de perceptions extrêmement diverses et simultanées qui renvoient aussi au domaine des affects. Ce peut être la surprise de le voir survenir, l’indignation, ce peut être l’effroi qu’il suscite qui le constitue en événement. C’est l’indifférence qui va le dissoudre, ou encore la honte l’oblitérer. Sa temporalité est fabriquée par la manière dont se trouvent touchés les imaginaires9”. C’est précisément ce qui se passe à Palestro, où les mémoires passées et à venir s’entrechoquent pour créer l’événement.

Une mémoire à rebours se lit d’abord dans l’embuscade de Palestro. Raphaëlle Branche revient ainsi sur les conséquences de la colonisation entreprise dès 1830. Des colons s’installent, et le pouvoir métropolitain tente de réorganiser les espaces, contre la volonté des communautés villageoises. C’est surtout en 1871 que la région de Palestro est touchée par des violences simultanées, des colons et des colonisateurs, alors que Mohammed el Mokrani mène la grande révolte de Kabylie. Dans le village colonial de Palestro, des Européens sont massacrés, et déjà, des mutilations particulières, comme l’émasculation ou la décapitation, y sont observées. Cet événement débouche sur un ordre colonial encore plus « musclé », qui se caractérise par des dépossessions foncières et un bouleversement des communautés villageoises sans précédent. On repeuple le village de Palestro d’Européens volontaires, notamment des Alsaciens et des Mosellans. Un monument aux colons martyrs de la brutalité algérienne est érigé. Non seulement les propriétés des populations locales sont spoliées, mais des impôts de guerre viennent appauvrir les tribus. Reste que ce passé modèle les consciences et scelle dans les mémoires le souvenir de violences conjointes, qui se réactivent très rapidement le 18 mai 1956.

Une mémoire contemporaine des événements se met en place, qui, en métropole, instrumentalise la mort des soldats français au nom d’une politique moins conciliante et plus répressive. L’image du guet-apens, du traquenard, d’une guerre asymétrique et impitoyable cristallise ainsi une certaine image de l’Algérien dans l’imaginaire métropolitain, celle d’un « sauvage » qui mutile pour son bon plaisir. Le djoundi (combattant) devient fellagha (criminel). L’embuscade bouleverse les familles, mobilise l’opinion publique. Le récit s’en construit à partir du témoignage de l’unique survivant, Pierre Dumas. L’embuscade devient le « massacre » de Palestro, d’autant plus traumatisant que les victimes sont des soldats du contingent inexpérimentés, jeunes, presque insouciants. La recherche d’un bouc émissaire n’est pas moins rapide, au printemps 1956. Le sous-lieutenant Hervé Arthur apparaît comme le responsable idéal : il est montré du doigt pour ses improvisations et son absence de détermination sur le champ de bataille. La peur d’un nouveau Palestro hante soldats et autorités : Antoine Prost, jeune élève officier de réserve en 1960, se dit ainsi effrayé qu’un convoi passe par Palestro –le nom restait terrible, quatre ans après10.

Enfin, la violence pose ses stigmates sur la région de Palestro, un “palimpseste mémoriel sur le sol algérien”. L’embuscade de Djerrah dessine des antagonismes plus marqués et cet espace connaît dès lors des affrontements armés réguliers. Les Français tentent d’y imposer leur domination en rasant les villages. La sécurité est le principal enjeu à la fin de l’année 1956. Une première zone interdite est délimitée à l’été 57. Les populations des montagnes sont déplacées pour couper, à la base, les soutiens du FLN. Ces opérations stratégiques sont plus ou moins couronnées de succès. Après l’indépendance, la mémoire de Djerrah continue à marquer la ville, qui a pris symboliquement un autre nom : Lakhdaria. La tentative d’effacer ce moment colonial et ses traces reste vaine. Le monument commémorant les colons martyrs est certes détruit, les harkis pourchassés, mais les Algériens restent à distance de cette mémoire locale. De nouvelles donnes, dont celle de la révolution algérienne, imposent cette distance mémorielle. “L’évènement reste donc à sa place en Algérie : une place locale, malgré les échos qu’il eut en France11”. La région demeure néanmoins un espace de résistance. Tout près d’Alger, Lakhdaria inquiète les autorités de l’Algérie indépendante. En 1991, le Front islamique du salut (FIS), puis en 1992, le Groupe islamique armé (GIA) y installent leurs bases arrière. Finalement, Djerrah ou Palestro restent le symbole d’un espace difficile à contrôler, où la violence semble presque trouver une certaine logique. Et l’historienne d’émettre, presque en chuchotant, “l’espoir qu’on puisse s’y promener un jour librement12”.

Un autre univers combattant : la violence coloniale

La plus déstabilisante des conclusions présentées par Raphaëlle Branche se lit entre les lignes. Elle repose sur les logiques – la rationalité ? – qu’elle découvre derrière ces violences coloniales. Au sens sémiologique du terme, cette embuscade présente un langage, où la violence devient mobilisatrice, et exprime une imparable volonté “d’agir pour taire l’humiliation du passé13”. Il s’agit d’une manière d’acte propitiatoire. Comme Véronique Nahoum-Grappe, qui étudia d’autres espaces en guerre14, l’historienne voit dans les mutilations une logique sociale, qu’exprime la cruauté des djounoud. Pour les villageois, il s’agit de “gestes de l’honneur social” et l’embuscade est vue comme une “façon d’affirmer leur courage social, leur manière d’être du côté des maquisards, partageant avec eux des codes et des valeurs15”. La mutilation cache, derrière son aspect atroce, une symbolique forte mais aussi une “image de soi qui se construit en relation à l’altérité” : on mutile l’Autre pour mieux se retrouver soi-même, on émascule pour reforger sa propre virilité.

Raphaëlle Branche fait dialoguer cette violence avec les logiques à l’œuvre du côté français. On l’a dit, cette embuscade coloniale vient y renforcer l’image de “l’Algérie sauvage”. La psychiatrie issue de l’Ecole d’Alger est mobilisée comme instrument scientifique pour insister sur la violence atavique, sexuelle et inhumaine des Algériens, où les armes blanches, à l’instar de bouchers ou de chasseurs, servent à égorger, dépecer et éventrer. Dans un certain imaginaire métropolitain, la guerre d’Algérie devient lutte de la civilisation contre la barbarie.

Les analyses de Frantz Fanon, intellectuel martiniquais devenu psychiatre puis homme d’action en Algérie, résonnent en silence dans ces pages. Raphaëlle Branche rappelle cette thèse équivoque avancée par l’auteur de Les Damnés de la Terre : “L’argument que choisit le colonisé lui a été indiqué par le colon et, par un ironique retour des choses, c’est le colonisé qui, maintenant, affirme que le colonialiste ne comprend que la force”. La violence initiale installerait les germes d’un cycle de violences, dont la libération ne pourrait passer que par la force et la brutalité. L’argument a souvent été galvaudé. Tout le mérite de Raphaëlle Branche est de le mettre en perspective historique pour en vérifier sa solidité réelle.

Des voix s’élèveront peut-être, qui verront dans L’Embuscade de Palestro une démarche historique mal engagée. L’historienne y avance des hypothèses, qui parfois, sont difficiles à corroborer avec les témoignages ou les sources. Cette démarche, dont l’anthropologie historique est le fer de lance, a le mérite de poser des questions, d’interroger ce qui nous semble le plus évident, le plus naturel dans ces violences coloniales. Les mêmes voix bruyantes s’étonneront du ton presque romanesque des premier et dernier chapitres, qui s’efforcent d’éclairer l’embuscade sous deux regards : celui de la métropole, qui y voit un « massacre », et celui de la colonie, qui le lit comme une juste vengeance des humiliations du passé. Ce sont précisément cette écriture et ces paris qui font l’intérêt de ce très beau travail : le lecteur suit volontiers Raphaëlle Branche au cœur des gorges de Palestro, sans céder à une mémoire outragée de la violence coloniale ni même à une complaisance voyeuriste sur les atrocités algériennes.

En vérité, on referme l’ouvrage avec deux sentiments non contradictoires : la satisfaction de voir l’histoire coloniale, et spécialement celle de la guerre d’Algérie, gagner en densité factuelle, en profondeur cognitive, en intelligibilité, de façon aussi éclatante. Mais ces qualités-là rendent plus cruelle encore la comparaison avec d’autres travaux d’histoire coloniale, qui peinent à tenir le pari d’un regard déseuropéanisé… En ce sens, Raphaëlle Branche éclaire des perspectives inattendues et galvanisantes pour l’histoire des violences coloniales. Plus qu’une leçon d’attention, une leçon d’histoire.

Le 7 avril 2010

Lancelot Arzel


Article repris de nonfiction.fr sous licence creative commons (CC).

  1. Raphaëlle Branche est maîtresse de conférences à l’Université de Paris-1-Panthéon-Sorbonne et au Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle (UMR 8058). Elle a publié notamment La Torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962 (Gallimard, 2001) et La Guerre d’Algérie : une histoire apaisée ? (Seuil, 2005).

    Son livre, L’embuscade de Palestro, devrait paraître en Algérie chez Casbah éditions.

  2. Raphaëlle Branche, L’Embuscade de Palestro. Algérie 1956, Paris, Armand Colin, 2010, p. 174
  3. Raphaëlle Branche, La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie : 1954-1962, Paris, Gallimard, 2001, 474 p.
  4. Parmi ces historiennes du colonial, on peut citer Malika Rahal et Sylvie Thénault ou encore de jeunes chercheuses comme Claire Marynower et Julie Champrenault.
  5. p. 39
  6. p. 123
  7. Ranger T.O., Revolt in Southern Rhodesia, 1896-7, A Study in African Resistance, London, Heinemann, 1967, 403 p.
  8. Ernesto Che Guevara, Journal du Congo. Souvenirs de la guerre révolutionnaire, Traduction de l’espagnol par René Solis, Paris, Mille et une Nuits, 2009, 382 p.
  9. Arlette Farge, « Penser et définir l’événement en historie. Approches des situations et des acteurs sociaux », Terrain, n°38, 2002, p. 69-78
  10. Antoine Prost, Carnets d’Algérie, Paris, Tallandier, 2005, 196 p.
  11. p. 154
  12. Op cit., p. 254 (dans les remerciements)
  13. Raphaëlle Branche, op. cit., p. 123
  14. Sur la guerre en ex-Yougoslavie, voir Véronique Nahoum-Grappe (dir.), Vukovar, Sarajevo. La guerre en ex-Yougoslavie, Paris, Esprit, 1993, 295 p. et plus globalement Véronique Nahoum-Grappe, « Anthropologie de la violence extrême : le crime de profanation », Revue internationale de sciences sociales, n°174, 2002, p. 601-609
  15. p. 123-124
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