Jean-Pierre Filiu présente les récits de survie des habitants de Gaza, de toutes origines. Il raconte la lutte quotidienne de la vie sur place, qu’il s’agisse de l’eau (et de sa cruelle rareté, d’où la tentation de la mer), des déplacements (tout recommencer une fois, deux fois… et même dix fois), des tentes (et leur très fragile abri de plastique recomposé) ou de la débrouille (avec une inventivité inouïe dans la récupération). Lorsqu’on demande aux habitants s’il y a quelque chose de plus difficile que de mourir à Gaza, ils répondent généralement que le plus difficile n’est pas de mourir, mais bien de « vivre » à Gaza.
Modéré par Assia Shihab
Assia Shihab travaille pour l’ONG Médecins Sans Frontières depuis 2017. Elle a auparavant couvert l’actualité du Moyen Orient en tant que journaliste pendant une dizaine d’années, notamment comme correspondante de plusieurs médias français en Turquie puis en Egypte.