Israël/Palestine
Selon un certain nombre d’observateurs, Israël a commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza au cours de l’invasion du territoire de décembre 2008 à janvier 2009.
Néanmoins le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) s’est dit incompétent pour enquêter dans la mesure où Israël n’est pas un Etat partie de la CPI. C’est pourquoi des organisations, dont la LDH, la FIDH et Amnesty international, demandent la constitution d’une commission indépendante d’enquête.
D’autre part, de nombreuses d’associations veulent transmettre à la CPI un dossier sur des crimes de guerre commis au cours de l’opération israélienne à Gaza. Selon Gilles Devers, l’avocat français chargé de sa rédaction, le dépôt de ce dossier pourrait avoir lieu dans le courant de la semaine. Pour apporter votre soutien, signez et faites circuler cette pétition.
« La destruction dont j’ai été le témoin à la fois en termes humains et matériels est terrifiante. L’ampleur des pertes humaines et des blessés parmi la population aura des conséquences à long terme sur la santé mentale et physique des Palestiniens de la bande de Gaza. Tous les aspects de la vie ont été touchés » déclare John Holmes, sous-secrétaire général des Nations unies, après avoir visité la bande de Gaza [1].
Vous trouverez ci-dessous un petit dossier comportant :
- une article repris d’Amnesty International, qui affirme détenir des preuves de violations graves du droit international commises par toutes les parties au conflit,
- un bilan établi par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine,
- un article du Monde qui reprend la dénonciation par des soldats israéliens du comportement de leur armée à Gaza.
Tribune de Sébastien Ledoux, historien travaillant sur le devoir de mémoire, est coauteur d’un rapport de l’INRP sur L’Enseignement de l’esclavage en France (2011), et de Samuel Ghiles Meilhac, sociologue, auteur de Le Crif, de la résistance juive à la tentation du lobby (2011).
Reprise de Rue89, où vous trouverez les deux pages du manuel d’Hachette consacrées à la question palestinienne qui sont en cours de modification.
Israël se prépare à combattre le mouvement BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanctions –, qui milite pour une mise au ban des nations de l’Etat hébreu jusqu’à ce que ce dernier satisfasse à certaines conditions, dont l’évacuation des territoires occupés. Selon une loi votée le 6 mars dernier, il ne sera plus accordé de visa ou de permis de séjour à toute personne, qui ne soit ni citoyen israélien ni résident permanent, qui milite dans une organisation ayant sciemment lancé un appel public en faveur du boycott de l’État d’Israël.
Dans un éditorial publié le 8 mars dernier, repris ci-dessous, le quotidien israélien Haaretz estime que cette nouvelle loi ouvre la porte à son éventuelle utilisation à l’encontre des Palestiniens vivant en Israël avec le statut de résident non permanent. C’est ainsi que, en 2016, les autorités ont refusé de renouveler les documents de voyage d’un membre fondateur de BDS, Omar Barghouti, dont la famille est palestinienne et qui est né au Qatar.
La professeur Israélienne Nurit Peled, prix Sakharov du Parlement européen, a ouvert la Semaine Anticoloniale et Antiraciste 2017 par un discours dénonçant la colonisation israélienne et les violations des droits de l’Homme commises par l’Etat israélien.
Le président de la République qui va prendre ses fonctions le 14 mai 2017 va-t-il avoir le courage de faire avancer la justice au Proche-Orient en faisant que la France reconnaisse enfin l’Etat palestinien ? Dans ses déclarations à Mediapart à la veille de l’élection, il a rappelé sa condamnation de la colonisation et dit qu’il était favorable à la reconnaissance de deux Etats, mais « pas aujourd’hui ». Une telle reconnaissance est pourtant indispensable pour avancer vers la paix. Pour lui demander la reconnaissance rapide de l’Etat de Palestine et débattre des pressions nécessaires sur Israël, le collectif « Trop, c’est trop ! » organise une réunion, à Paris, le jeudi 11 mai.
inscription obligatoire par l’envoi d’un message avec nom et prénom à trop-cest-trop@laposte.net. (les inscrits recevront une invitation avec l’adresse de la réunion)
Le site internet [www.trop-cest-trop.fr]
Signer et faire connaître la pétition occupationpasdaccord.eu
Ci-desssous : le programme de la réunion du 11 mai, suivi de deux interviews récentes d’Emmanuel Macron sur ce sujet.