Japon

Pour la sixième fois consécutive, le Premier ministre japonais, Junichiro Koizumi, a bravé hier l’interdit du sanctuaire de Yasukuni en y honorant autant ses morts que ses démons. En allant prier de nouveau dans ce haut lieu controversé du patriotisme nippon, il honore aussi les quatorze grands criminels de guerre qui y reposent aux côtés de plus de deux millions de Japonais morts pour le pays depuis 1868. Parmi les « quatorze de Yasukuni » figure le général Tojo, artisan des campagnes d’agression nippones en Asie, condamné et exécuté par les Alliés. [1]
[Publié le 16 août 2006 - mis à jour le 18 août 2006]
La LDH apporte son soutien à Karoline Postel-Vinay chercheuse du CERI, qui a “osé” mettre en cause le soutien apporté par le Quai d’Orsay à une fondation franco-japonaise, compte tenu de ses positions douteuses. Où le dépôt d’une plainte apparemment abusive pour “diffamation” semble instrumentalisé pour détourner l’attention du fond du problème soulevé.